Présentation de l’éditeur :
On est en pleine guerre froide lorsque lan Fleming lance James Bond – l’agent 007 – sur la piste d’une ténébreuse machination ourdie de l’autre côté du «rideau de fer», dont les ramifications s’étendent jusqu’à la Méditerranée, entre Grèce et Turquie. Si les circonstances géopolitiques ont beaucoup changé depuis les années soixante, le suspense, l’exotisme, l’humour, trois ingrédients dont le romancier sait se servir avec un brio inégalable, conservent à ce classique de l’espionnage un charme intact. Ruse, séduction, audace et désinvolture caractérisent un personnage dont la popularité, à travers les différents visages qu’il a déjà revêtus au cinéma, demeure exceptionnelle.
Les temps sont durs pour James Bond. Que lui arrive-t-il ? Doit-il désarmorcer une bombe les mains dans le dos ? Affronter une douzaine de bandits avec un cure-dents comme seule arme ? Pire : il ne lui arrive rien ! Après avoir entretenu sa forme physique – une mission peut toujours survenir – il en est réduit à nous décrire par le menu son petit-déjeuner. Le temps presse !
Fort heureusement, du côté de la Russie, un infâme complot se met en place pour détruire… James Bond lui-même ! Faut-il qu’il soit important, le symbole même de la puissance de l’espionnage anglais – et de la déconfiture russe. Il faut dire qu’avec des agents aussi bien formées et aussi naïve que la jeune russe que les services secrets lui jettent littéralement dans les bras, le service a de beaux jours devant lui ! Tant qu’il aura des dirigeants aussi machiavéliques aussi.
Cette « mission », au demeurant pas désagréable pour James – c’est ce qui s’appelle se dévouer corps et âme pour sa patrie – l’amène à rencontrer un des meilleurs correspondants du service, un des mieux organisés, un de ceux pour lesquels James a vraiment envie de faire au-delà de son maximum, même si, parfois, les conditions de service sont vraiment étranges. Autre temps, autre moeurs : la vision des femmes ne serait-elle pas un savant mélange de machisme et de misogynie ? Pas sûre que si un auteur contemporain écrivait les mêmes scènes, il ne subirait pas une magnifique levée de boucliers des féministes !
Cependant, Bons baisers de Russie reste un roman rempli de rebondissements, dans lequel James n’a pas fini de se maudire (et le service avec lui) pour sa naïve vanité. Nous sommes déjà au cinéma dans ce livre. N’avoue-t-il pas jouer un rôle, tout comme Tania, d’ailleurs ? Ne compare-t-il pas une mission au tournage d’un film ? Et, après tout, si cette lecture est plaisante, divertissante, enlevée, que demander de plus ?
Moi, je ne demande rien de plus !
Noté…
Merci !
Je ne demandais rien de plus non plus !
Je note aussi ! Depuis le temps que je me dis que je dois lire les James Bond ! Merci pour cette première participation au challenge « La littérature fait son cinéma » 🙂
Je t’en prie ! J’essaierai de participer deux fois par mois ;).
Super ! De nombreux chouettes billets en perspective 😉
Merci !
Oh, quelle idée géniale, de nous parler d’un James Bond version papier !! 🙂 So british ! merci !
Merci !
J’espère en lire un autre d’ici la fin du challenge !
Très original comme idée cette version papier, même si James Bond est l’une des rares créations anglaises qui me donnent des boutons, je déteste l’agent 007 🙂
Pour ma part, je l’aime beaucoup, j’ai vu tous les films, et lu presque tous les romans. Il est bien différent « en papier » de la version cinématographique.
Pingback: Billet récapitulatif du mois anglais 2014 | Plaisirs à cultiver
Pingback: Mois anglais : le bilan | deslivresetsharon