Archive | 20 juin 2014

Le bulgassari blanc de Kim Jin-Kyeong

Présentation de l’éditeur :
L’avidité du dragon jaune sème la guerre dans le monde. Le Bulgassari blanc ne désire que la paix. Depuis toujours, tous deux s’affrontent au sein de l’épée du Soleil, cette épée que Brin d’Osier et ses amis chats doivent rapporter au pays du peuple Myo. Leurs pendentifs magiques leur seront bien utiles, car beaucoup de surprises les y attendent, certaines bonnes et d’autres à vous donner la chair de poule. De leur côté, Sena et Minjun surveillent de près la Porte du Temps. Des hommes veulent piller le tombeau où elle repose. Et si la Porte du Temps est déplacée, les chats ne pourront jamais revenir du pays Myo !

ob_db7fda_printempscoreen2014-2Mon avis :

Je poursuis à rebours mon exploration de l’école des chats, puisqu’il s’agit ici du troisième tome de la seconde trilogie, que je n’avais pu chroniquer l’an dernier, par manque de temps.

Ce dernier tome fait la part belle aux chats, qui poursuivent leur quête initiatique. Défenseurs de la cinquième génération (déjà, serait-on tenté de dire), ils ont pour guide l’unique survivant de la quatrième génération. Ils affrontent des dangers dans le pays de Myo, ce monde fantastique où les habitants sont chats et humains, tandis que leurs congénères font de leur mieux pour protéger les enfants et leurs proches. Ce n’est pas toujours facile, puisque les ennemis sont bien plus puissants qu’eux – et mieux organisés.

Le voyage au pays Myo a tout de la dimension onirique, avec ses légendes, insérés dans le récit, qui soudain prennent vie, avec des adversaires particulièrement mordants, et des péripéties ingénieuses. A côté, le monde des humains paraît bien mesquin. Pour certains, l’enjeu est matériel, exclusivement. Pour d’autres, il s’agit de préserver le passé, la culture, la spiritualité – et les combattants n’ont pas vraiment les mêmes armes.

L’aventure se détermine de façon un peu abrupte – mais elle se poursuit dans la troisième et ultime trilogie.

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