Présentation de l’éditeur :
Duane a 64 ans. Il a perdu sa femme dans un accident de voiture, et ne s’en remet pas. Réalisant un vieux rêve, il est parti en Égypte pour tenter de soulager son chagrin, mais le retour à Thalia, la petite ville texane où il a passé toute sa vie, s’avère bien difficile : ses amis sont partis (quand ils ne sont pas morts), son entreprise, désormais dirigée par son fils Dickie, se porte très bien sans lui, ses filles l’ennuient et son cœur est en train de le lâcher. Heureusement, il y a l’amour… ou plus précisément la poitrine d’Annie Cameron, une jeune géologue particulièrement affriolante embauchée par son fils, et qui ne semble pas insensible aux charmes de notre héros. Il y a aussi Honor Carmichael, sa psychanalyste lesbienne, avec laquelle Duane s’est lancé dans une sorte de défi aux lois de l’attraction.
Mon avis :
J’ai commencé par la fin, c’est à dire par le dernier tome de la série et comment dire ? Mon avis est plutôt mitigé, et je ne suis pas sûre qu’il aurait été différent si j’avais lu les trois tomes précédents, mettant en scène Duane.
Il revient d’un voyage en Egypte, accomplissant ainsi l’un de ses rêves. Et sa vie amoureuse, sexuelle, prendra un nouveau tournant, avec forces détails. Je n’irai pas jusqu’à dire que le sexe est devenu son sujet principal de préoccupations, mais cela y ressemble grandement. Veuf depuis deux ans de sa femme, décédée dans un accident de voiture, Duane a été amoureux de sa psy lesbienne Honor. Il est maintenant amoureux de la jeune Anne, qui travaille dans sa compagnie pétrolière. Il doit aussi faire face à des soucis de santé assez importants, qui risquent de l’emmener plus vite que prévu dans l’autre monde, d’autant plus qu’il ne se ménage absolument pas, renonçant certes à faire du vélo par grandes chaleurs, mais ayant une très grande appétence pour le sport en chambre.
Ce roman n’est pas désagréable à lire, mais je ne m’attendais pas à un contenu si débridé. Je ne m’attendais pas non plus à lire l’antisémitisme totalement assumé des deux filles de Duane, qui elles aussi ont une vie sentimentale des plus mouvementée : l’une a fait son coming out, l’autre veut rentrer au couvent. J’ai eu l’impression de découvrir une certaine Amérique, une Amérique qui a survécu à la crise, une Amérique qui a tenu vaille que vaille, en dépit de nombreux rebondissements (voir la vie personnelle de Bobby, le meilleur ami de Duane). Je pense que la brièveté des chapitres m’a aussi permis de lire ce livre sans trop de soucis.
Pour ma part, j’aimerai savoir ce que ceux qui ont lu les autres tomes de la saga ont pensé de ce final.