Archive | mai 2016

Dernier dimanche espagnol – et quelques recettes.

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Le mois espagnol aura passé vite… déjà, le mois anglais approche !  Pour les recettes suivantes, je me suis fortement inspirée du Riz à l’espagnol de Marion.  Ou comment faire plusieurs recettes avec quelques ingrédients de base.

1° Salade d’inspiration mexicaine :

Il vous faut

– des tomates
– du poivron (rouge, ici).
– du riz
– du maïs
– de la vinaigrette faite avec de l’huile de maïs.

Mélangez le riz (cuit, égoutté, et refroidi, bien sûr), le maïs, le poivron coupé en dé et les tomates coupées en quartier. Assaisonnez selon votre goût et servez :

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2° Variation autour du poivron :

– poivrons rouges ou vert (prévoir un poivron par personne).
– du riz
– du maïs.

Coupez les poivrons en deux, otez les graines et faites cuire dix à quinze minutes au four.
Remplissez les poivrons d’un mélange de riz, de poivrons coupés en morceau, et éventuellement de maïs.
Servir sans renverser.

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Bon dimanche !

Souvenirs d’enfance de Rabindranaht Tagore

Présentation de l’éditeur :

Ce petit livre des Souvenirs d’enfance est l’une des dernières œuvres importantes de Rabindranath Tagore.Il a été écrit pendant l’été de 1940 dans la petite bourgade de Kalimpong, près de Darjeeling.

Mon avis :

L’auteur nous raconte ici, au soir de sa vie, ses souvenirs d’enfance, entre un frère aîné et son cadet – ceux, sans doute, dont il était le plus proche. Ce qui m’a frappé en premier, c’est son attachement au bengali, tout comme les autres membres de sa famille, dans un pays sous domination anglaise, qui était en train de s’occidentaliser.

Il parle de ses études, ou plutôt de son caractère rétif aux études, préférant lire ou faire de la musique. Il se souvient de la nourriture frugale, des jeux simples, et de sa santé de fer. Il n’est pas question de détails pittoresques, plutôt une volonté de se rappeler des moments heureux, ou moins heureux, comme lorsqu’il parle de sa belle-soeur et de sa mort.

Il nous fait partager aussi l’effervescence de la création littéraire en Inde à cette époque, où journaux et poésie étaient particulièrement vivaces.  Bien sur, ce livre n’est pas aussi exhaustif qu’une biographie, il a cependant le mérite de nous plonger dans l’Inde du début de la fin du XIXe siècle, plus connu vu par un regard occidental que par un regard indien.

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Pourquoi moi de Chelsea Cain

Présentation de l’éditeur :

Tout le monde pensait que Kick Lannigan était morte.
Enlevée par des inconnus à l’âge de six ans, elle a incarné le pire cauchemar de tous les parents. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée et fait la une des journaux. Depuis, Kick n’a eu de cesse de vouloir échapper à son passé. Désormais âgée de vingt et un ans, elle sait se défendre. C’est une pro des armes à feu, elle peut crocheter des serrures, esquiver les coups, lancer des couteaux et étudie les arts martiaux, entre autres activités.
Kick n’est pas vraiment quelqu’un de sociable. Mais quand un mystérieux ex- vendeur d’armes baptisé Bishop lui demande de l’aider à retrouver deux enfants récemment kidnappés, elle accepte. Bishop a des contacts dans la police, des moyens visiblement illimités et encore plus de secrets qu’elle.

Merci aux éditions Jean-Claude Lattès et à Netgalley pour ce partenariat.

Mon avis :

Je dois dire que le sujet m’intéressait beaucoup – ou comment une victime a repris sa vie en main. Et bien je dois dire que je suis passée totalement à côté de cette lecture. Kick, prénom qu’elle s’est choisie, a beau maîtriser bien des techniques de défenses, il me semble qu’elle oublie les manières les plus simples de se protéger et surtout, qu’elle perd vite, très vite, trop vite tous ses moyens. Je ne dis pas que ce n’est pas cohérent avec ce qu’elle a vécu, je dis que cela ne l’est pas avec ce que l’on nous a assuré qu’elle est devenue.

Kick est une survivante. Elle a effectué plusieurs thérapies qui l’ont davantage « bousillée » que guérie – vu l’état de suggestion physique et mentale dans lequel elle a été retrouvée, cela semblait plutôt difficile. Et là, je me suis posée une question : est-ce l’auteur qui a une mauvaise image des thérapeutes (et je ne suis pas certaine qu’ils soient tous compétents) ou est-ce un simple ressort scénaristique de montrer que, finalement, Kick ne peut surmonter la dépendance dans laquelle elle a vécu ? Oui, je sais, j’en dis un peu trop, j’aurai aimé une analyse plus fine des conséquences de son traumatisme.

Autre question que je me suis posée : pourquoi donner une si mauvaise image des familles des enfants enlevés ? Je ne parle pas seulement de la famille de Kick, entre un père qui les a quittés après le retour de Kick, une soeur avec laquelle elle n’a pas de lien et une mère qui tire largement profit depuis dix ans de son statut de « mère d’enfant retrouvée », non, aucune famille ne fait exception à cette règle, les mères sont toutes déficientes, c’est à dire qu’elles profitent toutes de l’enlèvement de leur enfant, à des degrés divers. Tristes, et simplistes à mes yeux, comme toute généralisation.

L’enquête, maintenant. Je me suis demandé parfois en quoi Kick pouvait réellement aider ce mystérieux enquêteur, qui passe un temps fou à lui mentir, au point que l’on ne sait plus très bien quand il dit ou non la vérité, et que, au bout d’un moment, je me suis dit qu’il n’était même plus crédible, lui qui semble disposer de moyens illimités, que ce soit financièrement ou techniquement – tout en étant parfois bien maladroits.  Séducteur également, sans que je trouve que cela apporte grand chose à l’intrigue, pas même une respiration bienvenue dans un univers glauque. Le coeur du roman n’est-il pas la pédophilie, la pédopornographie, et je défie quiconque de ne pas être révulsé par les prédateurs qu’il croisera en lisant ce roman.

Un point positif, cependant : j’ai beaucoup aimé le personnage de Jack, le frère de Kick, et j’aimerai vraiment le voir au coeur de la prochaine intrigue.

Le journal d’un louveteau garou – 25 mai 2016.

Cher journal

Tout va bien. Finalement, on s’habitue assez bien à la présence d’un dragonneau dans le pensionnat. Si, si, je t’assure. Bon, je n’ai pas mis le museau dehors depuis deux jours, puisque je passe par les passerelles couvertes pour me rendre dans les salles de cours ou à la cantine, et que le principal a eu la bonne idée de nous emmener faire du sport… ailleurs. (Note : on a encore perdu un copain chez le pâtissier du coin, il a dit que c’était l’effet du stress).

Certes, nous avons eu une petit frayeur aujourd’hui. Nous avons vu passer en courant un 3e Blanc, et nous avons cru qu’il cherchait à échapper au dernier contrôle en date de madame Cobert. Nous nous trompions. Un dragonneau surexité joyeux et plein d’allant avait trouvé très amusant de le poursuivre en poussant d’étranges cris. Fort heureusement, il s’est arrêté très vite et est rentré pour prendre son goûter. Le dragonneau, pas le louveteau : monsieur Trukenski a dû l’aider à descendre de l’arbre le plus proche.

Je te laisse, cher journal : j’ai un devoir de mathématiques à terminer. Sachant que le dragonneau mange X fromages et Y yaourts par jours, dans combien de jours os réserves seront à sec ?

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Anatole Sganou, 4e Bleu.

Les souliers bruns du Quai Voltaire de Claude Izner

Edition 10/18 – 330 pages.

Présentation de l’éditeur :

Paris divisé gronde et se passionne pour le procès du siècle : l’affaire Dreyfus. Tandis que Zola rédige son célèbre J’accuse, Victor Legris et Joseph Pignot se trouvent mêlés malgré eux à une série de meurtres qui frappent bouquinistes et habitués du quai Voltaire. Dans cette ambiance délétère, les deux hommes tentent d’assembler les pièces éparses d’un bien étrange puzzle.

Mon avis :

L’affaire Dreyfus bat son plein, et le moins que je puisse dire, c’est que la clientèle de Victor Legris et Joseph Pignot est plutôt antidreyfusarde. Comme les deux associés n’ont nullement l’intention de cacher leur opinion – contrairement à ce que l’on attend d’un gentil commerçant – cela a pour conséquence de vider – un peu – la boutique mais aussi de confirmer tout le bien qu’ils pensent de certains clients.  D’ailleurs, un de leurs amis et policiers a fait une croix sur sa carrière dans la police et s’est installé comme bouquiniste avec sa tortue. Las ! Le temps n’est pas au beau fixe non plus pour les bouquinistes, puisque l’un d’entre eux est assassiné. Et je ne vous parle même pas de ces femmes, grandes amatrices de confitures, qui sont à leur tour assassinées. Cuisiner est dangereux.

Beaucoup de personnages dans cette dixième enquête de Victor Legris – autant dire qu’il vaut mieux bien les connaître avant de lire ce tome. D’un côté, ce fut un plaisir de les retrouver, de l’autre, je reprocherai à ce livre de trop lorgné vers le genre fantastique, qui n’est pas toujours ma tasse de thé. Cependant, les fans ne seront pas déçus, les autres passeront sans doute leur chemin.

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Les élues de Maggie Mitchell

 

Merci aux éditions Preludes et à Netgalley pour ce partenariat.

Présentation de l’éditeur :

« Tout le monde nous croyais mortes. Nous avions disparu depuis près de deux mois. Que pouvait-on encore espérer ? »  L’été de leurs douze ans, Loïs et Carly May ont été kidnappées et séquestrées dans un pavillon de chasse pendant six semaines. Vingt ans plus tard, Loïs enseigne la littérature britannique au sein d’une petite université de New York, et Carly May peine à relancer sa carrière d’actrice à Los Angeles. Le scenario d’un film, dont l’intrigue est semblable à ce que les deux femmes ont vécu, va de nouveau les rapprocher.

Mon avis :

Il en existe, des livres, des séries, des films qui nous parlent d’enlèvement. Il en est peu qui nous parle de l’après (mis à part quelques épisodes d’Esprits criminels, auquel il est fait référence ici). Les élues sont une exception à cette règle puisque ce roman nous raconte non pas l’enlèvement, la séquestration puis la délivrance, mais toutes les conséquences, bien des années plus tard.
Les deux victimes ont eu de la chance, elles n’ont pas subi de traumatisme physique, non, et il n’y a pas eu non plus de procès, puisque le kidnappeur a été tué par les forces de l’ordre. Elles ont réussi dans la vie, l’une, qui excellait dans les concours d’orthographe, est professeur à l’Université, l’autre, qui écumait les concours de beauté avec sa belle-mère, est devenue actrice, pas une star, non, mais une femme qui n’est pas obligée d’accepter n’importe quel rôle pour vivre. Tout devrait bien aller, si ce n’est que Loïs/Lucy a écrit un roman fortement inspiré de leur enlèvement, qu’un film est sur le point d’être tourné, avec Carly/Chloé dans le rôle principal.
Glauque ? Juste un peu. Ce n’est pas tant le vrai/faux roman qui intéresse que le ressenti des deux jeunes femmes, qui se répartissent équitablement la narration. L’une et l’autre n’ont pu garder le contact – un choix de leurs parents, contre l’avis des psychiatres. Si elles ont pu parler avec leurs thérapeutes, force est de constater qu’elles n’ont jamais pu verbaliser dans la vie courante ce qu’elles avaient vécu. La trajectoire de Loïs l’a aidé à mettre en abîme ce qu’elle a vécu – par sa thèse, qui aborde un thème proche de ce qu’elle a vécu, et lui a permis de s’interroger sur le devenir des victimes. Par le roman, ensuite, qui n’est pas une autobiographie, mais une réécriture de ce qu’elle a vécu, ce que elle seule et Carly peuvent comprendre. La deuxième partie de ce roman en présente de larges extraits, montrant la double (voire triple) identité de Loïs. Le film lui-même n’est jamais qu’une troisième version de l’affaire, avec des comédiens qui s’identifient aux personnages (c’est leur métier) mais aussi aux véritables adolescentes, au véritablement kidnappeur – complexes, oui, mais parfaitement lisibles.
Et les hommes, dans tous cela ? Que ce soit Loïs ou Carly, leur vie sentimentale est décevante, leur vie sociale absente ou conventionnelle. Et ce ne sont pas les étudiants de Loïs, ou les conquêtes de Carly qui changeront quoi que ce soit à ce constat. Tous, ou presque, veulent comprendre les motivations du kidnappeur, celles qu’il n’a jamais exprimées. Et même si le roman connaît un dénouement qui retrouve (un peu) les conventions du genre, il n’apporte pas toutes les réponses, et c’est tout aussi intéressant.

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Recette du dimanche en musique

13096170_771301926340545_2406055288650744250_nDébordée, moi ? Oui, complètement. Aussi ma participation aux gourmandises de Syl, pour ce troisième dimanche espagnol est-elle assez concise.

Omelette aux poivrons.

Ingrédients (par personne) :

– deux oeufs.
– un demi-poivron.
Et éventuellement, pour les distraits, un détecteur de fumée en état de marche.

Comment faire ?

– éplucher le poivron, le couper en morceaux et le faire cuire.
– casser les oeufs, les battre et mélanger avec le poivron cuit.
– faites cuire le tout sans le brûler.

Voici le résultat en image :

IMG_7262Et, pour terminer en musique, cette chanson de Kendji Girac qui tourne en boucle actuellement :

Burn out de Didier Fossey

Présentation de l’éditeur :

Paris. Avril 2014. Une série de vols d’objets d’art a lieu dans les cimetières parisiens. La police est sur le coup mais, lors d’une nuit de planque, un policier se fait assassiner. Pas de témoins. Peu d’indices. Ses collègues présents sur place n’ont rien vu. Boris Le Guenn, chef de groupe de la B.A.C. au 36 quai des Orfèvres, est saisi de l’affaire. Malgré son manque d’effectifs et plusieurs enquêtes à gérer, il devra en plus faire face à la descente aux enfers d’un de ses hommes…

Mon ressenti :

Depuis quelques semaines, j’ai vu et revu à la télévision des reportages montrant à quel point des manifestants détestent la police – et affirment que tout le monde les déteste. Ainsi va l’opinion publique, la foule, qui adorera sans doute demain ceux qu’elle conspue aujourd’hui (entendre et réentendre une des chansons de Renaud).
Qu’en est-il réellement des policiers, pas ceux des séries télévisées, qui, pour certains, me sortent par les yeux, mais des policiers bien réels et bien réalistes ? Le mois dernier, une policière s’est suicidée sur son lieu de travail. Une quarantaine de policiers mettent fin à leur jour chaque année. D’autres sont tués en service, grièvement blessés – et il est rarement question de l’impact sur leur vie privée.
Boris Le Guenn n’est pas un inconnu pour moi, je l’ai déjà côtoyé dans deux précédentes enquêtes. Il réussit plus ou moins à maintenir un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée, équilibre qui provient surtout du fait que sa vie professionnelle passe avant tout, qu’il ne compte pas ses heures, ni en semaine, ni le week-end. Sa femme, ses enfants, s’accommodent de la situation – mais ce n’est pas forcément définitif. La preuve : sa fidèle adjointe prépare un concours et quitte le groupe – son mari aussi en avait un peu assez de passer après le travail.
Il faut dire que les différents groupes sont submergés par les enquêtes. Rappel : il n’y a guère que dans les séries qu’un groupe entier peut se consacrer à une enquête. Six, sept enquêtes pour des effectifs pas toujours très en forme est le quotidien.
La première enquête aurait pu être très simple : des vols dans des cimetières. Rien de grave ni de dangereux, si ce n’est qu’un policier est tué, reprenant l’adage « mauvais endroit, mauvais moment ». Sa mort ne laisse pas les autres policiers indifférents, ni ceux qui sont chargés de l’enquête, ni ceux qui travaillaient avec lui, qui ont forcément envie de savoir qui, et pourquoi. Ils ne peuvent enquêter eux-mêmes (contrairement à ce qui se passe dans certaines très mauvaises séries policières) mais… est-ce si simple pour eux ? Bien sûr que non.
Ce n’est pas que l’enquête prend son temps, l’enquête avance au rythme des analyses, des découvertes, des témoignages – et des absences. L’un des membres du groupe Le Guenn manque à l’appel – pas pour le lecteur, qui suit sa descente aux enfers. Ou comment un roman policier peut aussi parler avant tout des êtres humains qui mènent les enquêtes ou sont proches des victimes. Il peut aussi ne pas s’arrêter après que le ou les suspects ait été identifié/cerné/repéré/arrêté. L’après, et ses conséquences sur les enquêteurs sont parfois aussi difficiles que d’enquêter.
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Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel de Miguel Miranda.

Mon résumé :

Le sosie d’une pop star est retrouvée assassinée – le meurtrier s’est trompé de cible. Mario França est engagé pour retrouver l’assassin, et protéger Lady Godiva, plus grande pop star de tous les temps. Ce n’est que le début d’une longue série d’enquête.

Mon avis :
C’est du grand n’importe quoi ! Mais j’ai beaucoup aimé ce livre, par l’extraordinaire bazar qui s’en dégage – et aussi, par les vérités bonnes à dire qu’il assène pas gentiment.
Vous trouvez parfois les intrigues de romans policiers invraisemblables ? je vous rassure : celle-ci n’est pas crédible du tout, mais se tient merveilleusement bien. Mario França, qui, je vous le rapelle, est le plus grand détective du monde, voit plusieurs affaires d’importance lui tomber dessus au même moment, par la grâce des réseaux sociaux. Il ne s’agit pas moins que de découvrir qui veut assassiner la plus grande pop star du monde, de retrouver une jeune fille disparue, d’assurer la sécurité lors d’un tournoi de poker dans les eaux internationales, de démasquer les assassins de deux religieux, sans oublier de déjouer un complot contre le pape, sans oublier de faire toute la lumière sur la disparition d’un homme soixante ans plus tôt. Bref, il y a là de quoi alimenter la trame d’une demi-douzaine de romans policiers, sans oublier que Mario doit veiller à la santé d’un de ses acolytes, aider dans ses enquêtes officiels un policier qui ressemble à Colombo, veiller à ses propres amours et à celles d’un de ses amis.
L’ensemble est vraiment jubilatoire, surtout que Mario est toujours le narrateur de ses aventures. Observateur, il a mis à profit ses longues plages d’inactivités pour se documenter sur maints sujets grâce à sa bonne amie depuis deux ans – elle est médecin légiste. Mario n’hésite pas à prendre des risques, comme celui de ruiner définitivement son estomac à force d’accepter toutes les boissons un peu ratées que ses proches lui préparent. Il prend soin aussi des siens, même si ses méthodes ne sont pas vraiment orthodoxes. Il se lève aussi contre les abus de l’Eglise – classique me dira-t-on, peut-être pas dans ce contexte. Il rappelle qui a fermé les yeux, pourquoi, et comment les affaires de pédophilie ont été étouffées (beaucoup trop facilement). Le roman a été traduit voici trois ans, cette partie est toujours d’actualité.
Rythmé par le Requiem de Mozart, cette nouvelle aventure signée Miguel Miranda est à lire pour ceux qui aiment les romans qui sortent de l’ordinaire.

voisinpetit bac

Blog au ralenti….

Le mois espagnol continue… mais le rythme de mes publications sera beaucoup plus ralenti. Ce n’est pas une pause complète, je ne m’en sens pas capable, mais l’écriture sera moins fréquente. Un article est programmé le 19 mai, je ne l’ai pas déprogrammé.
J’ai des services de presse à honorer….et je compte poursuivre aussi le journal du Louveteau.