édition L’Archipel – 332 pages
Présentation de l’éditeur :
Harriet Blue veut innocenter son frère Sam, accusé du meurtre de trois étudiantes… Pour cela, elle se lance à la poursuite d’un psychopathe dans le Sud australien. Il a menti ? Il doit mourir… Et c’est elle qui le tuera. Troisième épisode de la série australienne du maître du suspense aux 370 millions de livres vendus dans le monde ! La vengeance a un nom : Harriet Blue. Harriet Blue, inspectrice de police à Sydney, est sûre de deux choses : Reagan Banks, le serial killer qui a détruit la vie de son frère, doit cesser de nuire ; et c’est elle qui appuiera sur la détente.
Mais, ce dernier a pris la fuite. Jusqu’à ce que, un jour, le téléphone d’Harriet sonne. À l’autre bout du fil, Banks en personne, qui lui lance ce défi : » Attrape-moi si tu peux… »
Harriet n’hésite pas un instant. Elle va trouver ce psychopathe, qu’importe le prix à payer… dût-elle pour cela y laisser la vie ou perdre son job. Elle part à sa poursuite sur la côte sud de l’Australie, avec l’idée d’accomplir sa vengeance.
Banks a menti ? Il doit mourir…
Merci aux éditions de l’Archipel et à Negalley pour ce partenariat.
Mon avis :
Avec les romans de James Patterson, soit cela passe, soit cela casse. Ici, cela casse. Premièrement, je crois que ce n’était pas tout à fait le bon moment pour moi pour lire ce livre, j’ai eu du mal avec le rythme totalement trépidant de ce roman : pas de pause, pas de moyen de souffler, toujours un tueur en série lui-même poursuivi par une policière, elle-même poursuivie par les siens, parce qu’elle est bien décidée à faire justice elle-même (toute ressemblance avec de célèbres personnages policiers américains n’est sans doute pas fortuite).
L’histoire est classique, très classique, presque trop classique malgré les effusions de sang. Nous avons un tueur en série qui cherche à faire le plus de mal possible à ses victimes, dans un minimum de temps, et des policiers qui tentent de l’arrêter, même si l’on peut douter que certains mettent réellement tout en oeuvre pour l’arrêter. Oui, je me suis questionné : penser à sa carrière, c’est une chose, ne pas comprendre que ce qu’on met en place nous valorise, mais peut ne pas empêcher certains crimes d’être commis, est-ce possible ? Oui, si le grand policier en question croit vraiment avoir la science infuse, et se préoccupe peu des victimes – après tout, dans les histoires de tueurs en série (romans, films), il est rare que l’on s’en préoccupe beaucoup.
De même, j’ai trouvé certains faits peu crédibles. Certes, c’est facile à dire quand on lit un récit, mais certains personnages m’ont semblé vraiment trop crédules, tandis que d’autres sombrent dans les stéréotypes. L’un des derniers points qui m’a dérangé est la manière dont les chapitres sont découpés, sans véritable unité narrative, comme si faire des chapitres courts devait donner envie de lire plus.
Le roman se terminer sur un clifhanger, je pense donc qu’il y aura un quatrième tome des aventures d’Harriet Blue.