Un album Gallimard Jeunesse.
Toute ressemblance avec un de mes chats serait purement fortuite. Dans cet album, ce n’est pas Chablis, le chat blanc que tous prenaient pour une femelle parce qu’il était blanc, c’est Michel qui va de maison en maison et se fait dorloter. Une chance que, dans ce quartier, tous soient aussi accueillants avec les chats.
Mais un jour, Michel, ou quel que soit le nom qui lui a été donné, disparaît. Tous alors se mettent activement à sa recherche, et découvrent que tous connaissent ce chat, sous un nom différent et que, finalement, il a permis de combler une certaine forme de solitude.
Il permet aussi des rencontres – le chat, facteur de lien social, un bon sujet de thèse, un bel exemple que cet album.
Pauvre petit Chat est l’histoire d’un chaton tout blanc, perdu au coeur de la nuit la plus noire. Il est tout petit, ce chaton, et un rien l’effraie. Un sac, un lampadaire, un couvercle de poubelle qui se soulève, une porte qui claque… Tout peut devenir rapidement effrayant quand on est ainsi plongé dans la nuit la plus noire qui soit. Peu de couleurs dans cet album – en avons-nous en pleine nuit ? Mais, finalement, un message plein d’espoir puisque tous vont concourir à aider le petit chat à retrouver sa maison.
Présentation de l’éditeur :
Le jour, tous les éléphants sont gris. Tous, sauf Elmer. Elmer est multicolore. Son caractère non plus n’est pas comme celui des autres : il aime beaucoup rire et plaisanter. Mais sa différence le rend malheureux. Alors, en pleine nuit, Elmer s’enfuit et décide de se peindre en gris. Mais la couleur suffit-elle à gommer les différences ?
Mon avis :
Je crois que je n’ai jamais vraiment fait attention aux animaux qui peuplent les albums, et pourtant, j’en ai lu quelques uns depuis le début de l’année. Si Babar est l’éléphant qui a accompagné mon enfance, j’étais trop grande quand Elmer a fait son apparition pour la première fois. Et pourtant, Elmer est un éléphant très sympathique.
La page d’ouverture nous montre des éléphants de toutes tailles, et de tous âges. Ils sont tous gris, et leur dessin, leur posture s’emboîtent parfaitement. Puis vient Elmer, un éléphant différent des autres parce qu’il est de toutes les couleurs. De plus, il aime beaucoup rire, faire des plaisanteries. Ne pas être comme les autres n’est pas facile tous les jours, et Elmer décide de se fondre dans la masse. Mais Elmer, même s’il ressemble désormais à un éléphant des plus ordinaires reste Elmer.
Ce que j’aime spontanément dans cet album est le fait de revendiquer le droit d’être différent – parce que nous sommes tous différents, il ne faut jamais l’oublier. Les dessins, qui ne laissent aucun « blanc » dans la page, sont très réussis et très colorés.
Il est toujours important d’avoir un éléphant avec soi.
Présentation de l’éditeur :
C’est l’été et pourtant il neige. Mariette et Soupir, les deux petites marmottes, sont ravies : elles s’amusent à laisser leurs empreintes dans la neige.
Mon avis :
Voici Mariette et Soupir qui sont deux petites marmottes assez turbulentes. Nous sommes en été mais il a neigé, et ils en profitent pour jouer, un peu. Ils font de la luge, ils dessinent des silhouettes dans la neige, et trouvent même un cerisier, bien loin de leur terrier.
Sauf qu’après, il faut bien rentrer, ramener les cerises – ils ne vont pas tout manger tout de suite – et surtout, se demander comment leur maman, qui leur dit toujours d’être si prudent, a pu connaître ce cerisier dans sa jeunesse…
Les dessins, dans des tons pastels, dessinés comme avec des crayons de couleur, rendent bien l’idée que nous sommes dans la montagne. L’auteur ose jouer sur les formats – comme au moment où les petites marmottes gravissent la montagne. De même, les contrastes entre le jour et la nuit sont très bien rendus, et se passent de texte.
Une série à découvrir.