Présentation de l’éditeur :
« Une toile de Gustave Courbet volée dans un musée, un peintre qui meurt avant même d’être interrogé par la police, un trafic de faux tableaux, une veuve troublante à bien des égards… Mensonges et faux-semblants, ce n’est plus une enquête, c’est un casse-tête !
C’est en boitillant que le fameux commissaire Morteau, aidé de son jeune collègue, tentera de remonter à l’origine du monde, non loin de la source de la Loue, pour essayer d’y découvrir l’origine du crime… »
Mon avis :
Nous retrouvons le commissaire Morteau, quelques temps après Merde à Vauban. Quant au lieutenant Monceau, figurez-vous qu’il est en vacances à Paris ! Tant mieux, ou tant pis parce que lui n’aurait pas accepté la mission que Béatrice Montfort, veuve d’Antoine Montfort (voir le précédent volume de leurs enquêtes) confie au commissaire. Lui ne se serait jamais laissé embobiner/amadouer/séduire par une femme issue de la grande bourgeoisie, non. Par contre, par une jeune étudiante italienne…
D’ailleurs, Morteau est-il si naïf que cela ? Pas vraiment. Surtout que l’enquête qu’il mène a à peine débuter que la personne qu’il souhaitait interroger décède subitement chez son médecin de frère. Pas très rassurant pour ses patients, notez-le bien ! Mort naturelle ? Rien n’est moins sûr.
Légèrement déprimé (sa « cantine » préférée est en vacances), légèrement souffrant (aller consulter un médecin pour une enquête et hop ! vous vous découvrez une nouvelle maladie), Morteau enquête dans le milieu des peintres, et je pressens qu’il apprécie autant que moi les peintres prétentieux. J’ose même dire qu’ils sont imbuvables ce qui est tout de même un comble pour le commissaire Morteau.
Enquêter, ne rien lâcher, ne pas se fier aux apparences – Fabien Monceau a encore à apprendre du commissaire, il le reconnaît lui-même pour une enquête qui les a vraiment menés très loin du Doubs ! Elle les a amenés aussi, surtout le commissaire, à regarder différemment celles et ceux qui les entourent.
Mention spéciale pour le nouveau membre de la famille du commissaire Morceau, déjà muni d’une ex-femme, de trois enfants et d’un ours en peluche. S’entendra-t-il avec tout le monde ? Je l’espère bien !