Archive | décembre 2015

La fille dragon, tome 2de Licia Troisi

édition Pocket – 190 pages.

Présentation de l’éditeur :

Sofia a enfin trouvé une vraie famille auprès de Lidja et du professeur. Mais son répit est de courte durée : ensemble, ils doivent partir à la recherche des fruits de l’Arbre-Monde et empêcher Nidhggr, leur pire ennemi, de les trouver avant eux. Si l’horrible vouivre s’en empare, ce sera la fin de l’existence des dragons.

Mon avis :

Enfin, un peu d’action je le reconnais, il y en avait dans le tome 1, mais Sofia était énormément empotée, manquant cruellement de confiance en elle et d’estime de soi. Ce n’est pas encore ça, mais elle prend des initiatives, essaie de faire bouger les choses, quitte à vraiment payer très cher son investissement.

Il faut dire que le dragonnier qu’ils recherchent est vraiment particulier. Enfin quelqu’un qui assume ses pouvoirs ! Même s’il est orphelin, il a connu ses parents et a pu profiter de la protection de sa mère, au point de ne supporter ni la vie à l’orphelinat (on peut le comprendre) ni le fait d’être confié à une famille adoptive. Seul hic, et non des moindres : il est l’héritier d’un dragon un peu particulier, ce qui explique qu’il donne vraiment du fil à retordre à peu près tout le monde.

Ce second tome parle aussi du sort réservé à ceux qui sont jugés différents, des a priori que l’on peut avoir envers ceux que l’on connaît mal. Dommage que cette thématique ne soit pas approfondie.

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Soleil couchant d’Ozamu Dazai.

cvt_Soleil-couchant_86Présentation de l’éditeur :

Une femme de l’aristocratie nippone doit quitter pendant la guerre son hôtel particulier de Tokyo pour aller vivre modestement dans un petit chalet de montagne. Sa fille, Kazuko, mobilisée, travaille la terre. Son fils, Naoji, revient de la guerre intoxiqué par la drogue. Le frère et la sœur se durcissent contre le malheur des temps et clament leur révolte et leur désespoir. Tels sont les « gens du Soleil couchant » (lancée par Osamu Dazai, cette expression a fait fortune au Japon, au point de qualifier aujourd’hui, jusque dans les dictionnaires, les membres déchus de l’aristocratie).

Mon avis :

Soleil couchant est un très beau roman, sur la fin d’une époque et d’une caste. Kazuko, sa mère, son frère, sont des aristocrates et n’ont plus leur place dans la société japonaise, en train de se reconstruire après la seconde guerre mondiale. Non parce qu’ils n’ont plus les privilèges auxquels ils avaient droit, mais parce que plus personne ne reconnait leur raffinement culturel, leur extrême sensibilité. Il faut dire aussi que les enfants ont été littéralement broyés, soit par leur expérience d ela guerre (Naoji) soit par leur expérience de l’amour (Kazuko). Si le garçon perd pied, dans cette société qui n’a plus de place pour lui, la fille fait face et croit encore en un avenir possible.
Soleil couchant : un roman simple, à l’écriture ciselé, à lire pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur le Japon d’après guerre.

2015 en révision

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2015 de ce blog.

En voici un extrait :

Le Concert Hall de l’Opéra de Sydney peut contenir 2 700 personnes. Ce blog a été vu 22 000 fois en 2015. S’il était un concert à l’Opéra de Sydney, il faudrait environ 8 spectacles pour accueillir tout le monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

La fille dragon, tome 1 de Licia Troisi.

Edition Pocket – 278pages.

Présentation de l’éditeur :

A l’orphelinat, Sofia rêve d’une autre vie. Mais qui voudrait adopter une adolescente ingrate de treize ans? Jusqu’au jour où un professeur d4ethnologie la choisit à la surprise de tous… et lui révèle qu’elle est une « Dormante », habitée par l’esprit d’un puissant dragon. Sofia n’aura d’autre choix que d’affronter son terrible destin.

Mon avis :

Si je devais rédiger un avis bref sur ce livre, je dirai qu’il est facile à lire, et qu’il inaugure une saga en cinq tomes (comme le nombre de dragons disparus) assez sympathique. Maintenant… examinons plus en détails ce premier tome.
Je l’ai trouvé très classique, en ce sens qu’il reprend des éléments que j’ai l’impression d’avoir déjà vu dans d’autres sagas. L’héroïne vilain petit canard, orpheline, qui cache pourtant un don particulier. Le bienfaiteur, qui, pour être véritablement protecteur, s’intéresse aussi à ce qu’elle représente en même temps qu’à ce qu’elle est. La rivale, un poil (ou devrai-je dire une écaille ?) plus douée et pourtant, située à un degré inférieur dans la hiérarchie de leur ordre. Je n’ai garde d’oublier le camp des méchants, vraiment méchants, sans scrupules, qui n’hésitent pas à pervertir et à user jusqu’à épuisement de leurs alliés provisoires. Reste Thomas, le majordome, qui n’est pas sans me rappeler une version très aseptisée de Black Butler.
S’il faut chercher une originalité dans cette saga, qui oppose l’esprit des dragons, incarné dans des corps humains, à celui des vouivres, ce serait dans cette capacité qu’à l’héroïne à se rabaisser continuellement. Il faut dire que, pendant les treize premières années de sa vie, elle l’a été dans l’orphelinat où elle vivait, parce qu’elle était rousse et pas assez attentive. Certes. Mais aussi parce qu’elle n’a jamais rien fait pour se rebeller contre ses tortionnaires, se complaisant dans cette situation. Bref, le professeur a beau l’encourager et Lidja lui secouer les puces, elle est dominée par la peur de découvrir qui elle est vraiment. Pas toujours facile.

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La traversée de Marjolijn Hof

Présentation de l’éditeur :

Assez ! Margot n’acceptera pas une fois encore que sa mère quitte son nouvel amoureux au beau milieu de leurs vacances en Islande. Contrairement aux autres, Bjarni est plutôt sympathique, et puis il leur fait découvrir son pays et leur raconte des histoires à couper le souffle ! Margot décide de s’enfuir. Mais sans manteau ni nourriture, elle ne peut pas aller bien loin. Arrivée à la rivière, elle hésite, va-t-elle vraiment traverser…

Mon avis :

Ce roman nous parle, mine de rien, des familles recomposées ou plutôt, des familles qui ne parviennent pas à se composer.

Margot est seule avec sa mère, et elle en a vu, des amoureux qui ont défilé dans la vie de sa mère, et son partis après plusieurs disputes. Je dis bien « amoureux » parce qu’ils n’ont jamais accédé à l’étape supérieur, c’est à dire devenir des beaux-pères. A sa décharge, la mère de Margot n’a jamais vécu en couple, puisque le père de Margot est parti pour l’Australie en apprenant la grossesse de sa compagne, et s’est tué dans un accident de voiture avant la naissance de sa fille. Margot regarde, et, il faut bien le dire, se montre assez blasée, elle connaît par coeur les mécanismes qui amènent les couples à se défaire, à peine a-t-elle eu le temps de s’attacher ou non au dernier amoureux de sa mère.

Justement, elle aime bien Bjarni, le dernier en date et le quasi-pendant masculin de sa mère. Il les emmène découvrir son pays natal, l’Islande, loin de la zone de confort de la mère, qui a toujours préféré les voyages en France pour les vacances. Cela permet de découvrir une Islande sauvage et solitaire, aux paysages magnifiques, sans oublier une Islande de légende, qui ne déplaît pas à Margot. Ce qui lui déplaît, ce sont les dissensions, les disputes incessantes entre sa mère et son beau-père, avec lequel elle avait réussi à tisser des liens. Mais quel poids peut avoir un enfant quand les adultes ont décidé de mener leur vie autrement ? Aucun. Alors, oui, la parabole finale de Bjarni permet à la toute jeune adolescente de mieux cerner les choses. Elle n’en reste pas moins seule, au milieu d’autres solitudes qui se croisent, et rien ne laisse présager que cela changera un jour.

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Lontano de Jean-Christophe Grangé

Présentation de l’éditeur :

Éminence grise du pouvoir, Grégoire Morvan a connu ses heures de gloire en Afrique dans les années 80, en arrêtant au Zaïre « l’Homme clou », tueur en série au rituel atroce, inspiré des plus violents fétiches africains.
Quarante ans plus tard, en France, les cadavres mutilés, criblés de ferraille et de tessons s’accumulent : la marque de « l’Homme clou », totem de la folie meurtrière née au plus profond de l’Afrique. Le passé trouble de son père – fantôme menaçant de sales affaires enterrées – rattrape alors Erwan Morvan, le meilleur flic de la crim’.

Mon avis :

Lontano est un roman particulièrement efficace. Je n’avais pas lu de romans de Jean-Christophe Grangé depuis très longtemps, et j’ai lu celui-ci en une seule journée, en dépit de sa longueur (770 pages). C’est dire à quel point il est addictif, c’est dire aussi à quel point Grangé est vraiment un page turner, dans le bon sens du terme. Oui, il y a un mauvais sens, celui où le malheureux lecteur tourne les pages à toute vitesse en espérant être très vite débarrassé du roman qu’il lit. Rien de tel ici, simplement l’envie d’aller le plus loin possible dans cette enquête, en compagnie de cette famille atypique.

Le père, la mère, les deux fils, la fille, les trois enfants étant soigneusement munis de prénoms bretons, histoire de bien les inclure dans une tradition familiale, qui a pourtant vu le jour en Afrique, là où le père a arrêté un tueur en série redoutable, là où le fils aîné a vu le jour. La famille semble uni, elle se déchire pourtant, avec des enfants qui n’ont connu que la violence comme démonstration entre leurs parents, et des parents qui cachent le secret qui les a unis, plus sûrement que la naissance de leurs trois rejetons.

Le passé est pourtant bien vivant, puisqu’un tueur utilise les mêmes méthodes que son prédécesseur, tout en paraissant plus doué : les méthodes d’investigation ont changé, et pourtant, le mettre hors d’état de nuire semble bien plus compliqué.

Qui est l’enquêteur, d’ailleurs ? Erwan ou son père ? Bien sûr, Erwan est le policier, et il ne ménage pas sa peine pour aller au bout de chacune des pistes qu’il trouve. Mais son père est là pour veiller aussi sur les siens, même si la tâche est loin d’être facile pour cet homme vieillissant. Il faut dire que son fils cadet n’est pas vraiment celui qu’il croyait (mais a-t-il fait suffisamment attention à lui) et que sa fille s’est construite (ou plutôt brisée) en opposition totale à son père. Donner du fil à retordre à son père est la moindre de ses occupations. Âmes sensibles s’abstenir.

Mon seul reproche est que certaines questions demeurent sans réponse, tout comme certains personnages sont laissés de côtés. Un tome 2 serait-il en cours d’écriture ?

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L’ange du matin d’Arni Thorarinsson

Mon résumé :

La crise secoue l’Islande gravement. La criminalité semble augmenter. Une postière, sourde, est tuée à Akureyri, et Einar, dont le journal est en perte de vitesse, se demande bien sile coupable sera retrouvé un jour. Le journaliste est alors amené à interviewer un « nouveau viking », qui laisse dans son sillage dettes et sociétés en faillite. Peu après, Margret Bra, sa fille, est enlevée. Contre l’avis de la police, Einar enquête.

Mon avis :

Quelle est le rôle d’un journaliste ? Informer. Pour informer, il lui faut enquêter, et c’est ce que font Einar et ses collègues. Attention ! Ne les prenez pas pour des solitaires prétentieux, vous savez, le type même du baroudeur solitaire un peu méprisant.Einar et ses collègues sont bien ancrés dans le réel, ils savent qu’ils ont à faire avant tout avec de l’humain, même si la finance semble, un temps, avoir pris le dessus.

Einar, d’ailleurs, est en retard ce matin-là, quand il bute dans du courrier éparpillé sur le sol. Il découvre ensuite le corps de la postière, alors à l’agonie. Il a beau faire ce qu’il faut (et se reprocher après de ne pas avoir fait assez), elle décède à l’hôpital. S’il n’a pu la sauver, s’il n’a rien entendu de son agression, qui s’est déroulée non loin de chez lui, il suit les investigations de près, sans hésiter à s’y mêler si nécessaire. La police a peu d’indices, et la seule piste qu’elle ait semble avoir presque été tracée par l’agresseur lui-même. La fréquentation des romans et des séries policiers nuit gravement aux policiers eux-mêmes.

D’ailleurs, personne n’était préparé à l’enlèvement de la jeune Margret. Pour les policiers, ce crime est totalement inédit, et ils doivent faire avec le peu qu’ils ont. Pour les lecteurs occidentaux, les enlèvements sont des rebondissements très fréquents, et nous connaissons bien les mécanismes de cette branche du genre policier. Einar aussi, qui pose les questions qui pourraient déranger les enquêteurs (nous les voyons d’ailleurs fort peu en action, si ce n’est pour se refuser à tout commentaire). Nous voyons également grâce à quel système d’informateurs il parvient à se tenir au courant le mieux possible de ce qu’il se passe – et comment aussi, parfois, il faut se méfier de ceux auxquels on ne fait pas attention.

L’ange du matin est un roman policier contemporain qui nous interroge sur notre société, même si l’auteur est islandais. Quelle place accordons-nous à nos aînés ? Comment éduquons-nous nos enfants, que comptons-nous leur transmettre ? Connaissons-nous bien nos proches ? Et la culture, dans tout cela, peut-on encore parler d’elle alors que les nouveaux supports semblent plus importants que les contenus ? A l’heure où les témoignages en tout genre foisonnent, qu’a réellement le droit de révéler un journaliste ? Einar, et avec lui l’auteur, se garde bien de porter des jugements moraux, il questionne, pose des constats, et ce n’est pas aussi réjouissant que le tout dernier message qui clôture ce roman.

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Joyeux Noël !

Moi et les miens nous vous souhaitons un joyeux Noël.

Annunziata à Noel.

Galopin et LisetteJ’ai une pensée particulière pour un membre de ma famille qui fête Noël à l’hôpital.

La maladroite d’Alexandre Seurat

tous les livres sur Babelio.com

Présentation de l’éditeur :

Inspiré par un fait divers récent, le meurtre d’une enfant de huit ans par ses parents, La maladroite recompose par la fiction les monologues des témoins impuissants de son martyre, membres de la famille, enseignants, médecins, services sociaux, gendarmes? Un premier roman d’une lecture bouleversante, interrogeant les responsabilités de chacun dans ces tragédies de la maltraitance.

150113081711974778Défis Premier roman

Mon avis :

J’ai lu ce livre voici trois mois. Peu importe le temps qui sépare la lecture de l’écriture de cette chronique : ce roman est excellent, un vrai coup de coeur.

Oui, il parle de faits dramatiques, de faits qui n’auraient jamais dû se produire, et démontre comment ils se sont produits. Il montre comment il est facile, finalement, de passer à travers tous les dispositifs d’alerte. Parce que certains sont jugés trop prompts à s’inquiéter. Parce que d’autres ont refilé l’affaire à d’autres instances et ne s’en préoccupent plus. Parce qu’il n’est pas facile d’accuser une famille qui semble très ordinaire, pour ne pas dire aimante. Parce que les clichés, aussi, ont la vie dure.

La parole est donnée à tous ceux qui ont côtoyé l’enfant, et à chaque chapitre, le lecteur se demande comment il est possible de ne pas avoir vu, compris. Comment il est possible, aussi que personne n’ait tenté réellement d’aller plus loin. J’ai eu l’impression de me retrouver dans des temps anciens, quand le père de famille avait tout pouvoir sur ses enfants, sans que personne ne puisse s’ingérer  dans le « cercle de famille ». Dans cette tragédie, il y a aussi, en toile de fond, une immense misère sociale, affective. Et la capacité de nier totalement une existence jusqu’à la faire disparaître.

Un livre dur, un livre que je n’aurai jamais pensé lire, un livre que je vous recommande.

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Faites vos jeux de Pieter Aspe.

Présentation de l’éditeur :

Faites vos jeux… Rien ne va plus ! À Blankenberge, sur la côte flamande, un homme est retrouvé baignant dans son sang, tué d’une balle dans la bouche. La veille, il quittait le casino ivre mort, proférant des menaces, et annonçant une vague de meurtres sur la ville. Lorsqu’on découvre le cadavre d’une jeune femme le long de la plage, on prend ses propos au sérieux.

Mon avis :

C’est la fin du monde ! Si, si je vous assure. La catastrophe assurée, pire que tout ce que vous avez pu lire jusqu’à présent dans les romans de Pieter Aspe. Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps : Van In s’est mis à la musculation trois fois par semaine ! Je sais, vous aussi vous êtes sous le choc. J’ajoute qu’il a renoncé à la Duvel et qu’il se contente désormais de café. Oui, le monde, à Bruges, ne tourne plus rond.

Mais c’est à Blankenberge, station balnéaire, que les crimes sont commis. Ils sont si nombreux que Van In songe même à venir y loger. Soyons juste : cela ne fait absolument pas fuir les touristes.  D’ailleurs, les événements qui ont eu lieu à Bruges ne les ont pas fait fuir non plus, ils se contentent de passer deux heures dans la ville. Suffisant pour en faire le tour et absorber la nourriture soigneusement passée au micro-ondes des grands chefs. Van In enquête donc. Van In délègue, ce qui est vraiment une nouveauté pour lui et inquiète Versavel, qui a pourtant des soucis de son côté. Qui n’en a pas ? Restera toujours fidèle au poste son amitié indéfectible pour Van In, en dépit de ses bizarreries et de ses extravagances.

Van In enquête, certes, mais il sombre aussi peu à peu dans une nouvelle addiction : le jeu. Moralité : la Duvel, à côté, cela paraissait bien moins dangereux pour lui et pour son ménage, qui traverse à nouveau une zone de turbulence. Surtout, Van In est sur une enquête particulièrement difficile, qui s’étend dans le temps, contrairement à d’autres romans policiers qui sont résolus en deux coups de cuillères à pot. Non, il n’est pas facile de mettre la main sur un tueur en série, il n’est pas facile de mettre la main sur plusieurs tueurs, même si les enquêteurs font tout ce qui est possible. Il n’est pas facile non plus de mettre la main sur un de ses célèbres profileurs que l’on voit à longueur de séries ou de romans policiers – ils sont rares et très demandés. Arrêter le tueur, remonter sa piste paraît aussi difficile que de pédaler dans du sable, avec le vent qui vous souffle dans la figure. Et encore une fois, Van In devrait payer de sa personne. Dois-je préciser qu’il a deux fidèles amis, prêts à tout pour l’aider ? Le point positif, c’est que c’est réciproque, Van In aussi ferait n’importe quoi pour eux.

Oui, je n’ai pas dit grand chose sur les mobiles du tueur. A vous de les découvrir en lisant ce roman de Pieter Aspe, un auteur que j’aime toujours autant. Un auteur qui nous rappelle que la cruauté et la barbarie ne soient pas des mots qui appartiennent au passé – malheureusement.

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