éditions Eaux troubles – 208 pages
Présentation de l’éditeur :
Alexei et John font figure de vétérans au sein des services d’espionnages soviétiques et américains alors qu’ils se rencontrent pour la première fois dans le nid d’espions qu’est devenu Berlin en plein blocus en ce mois de juin 1948.
Ces deux jeunes hommes hors normes nous font vivre la lutte sans merci que l’Occident et l’Union soviétique se livrent par l’intermédiaires de leurs agents.
Chaque camp espionne l’autre dans une course effrénée au leadership mondial. Les agents doubles pullulent de chaque côté et les maîtres espions se tapissent dans l’ombre. Mais qui est qui dans ce monde opaque ? Les espions les plus implacables sont-ils ceux qu’on pense ? Qui sont les taupes de chaque camp !
Mon avis :
Il est toujours délicat de chroniquer un service de presse que l’on n’a pas vraiment apprécié. Et pourtant, c’est bien le cas ici.
Je ne lis pas souvent des romans d’espionnage, les seuls que j’ai apprécié jusqu’à présent sont ceux signés Tom Clancy (Jack Ryan !!!!) et John Le Carré (La maison Russie !!!). Le premier chapitre était prometteur et puis… j’ai eu du mal. Réellement. J’ai eu du mal à croire en cette histoire, en cette amitié entre deux super espions, qui se réunissent dans un bar régulièrement, sans que cela pose trop de soucis. Et tant pis s’ils sont entourés par d’autres espions. Tant pis si l’on cherche à les éliminer. J’ai trouvé que certains ressorts de l’intrigue étaient un peu trop simples, ou plutôt que tout se résolvait très facilement, comme si certains avaient beaucoup de chance, et d’autres beaucoup moins. Oui, je ne veux pas trop en dévoiler non plus, parce qu’il est sans doute des lecteurs qui aimeront ce livre. Le contexte historique, par exemple, est intéressant à découvrir, en ces tout débuts de la guerre froide : Berlin est coupé en deux, la RFA et la RDA (ces pays que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître) sont en place, et tout est bon pour débusquer les traitres. Ne parlons pas non plus de la situation en Russie, ni de celles aux Etats-Unis. De toute façon, est-il un pays sûr pour ceux qui auraient envie de trahir leur patrie ? Je ne crois pas.
Bref, un roman à côté duquel je suis passé complètement à côté.