Archive | décembre 2012

Les chroniques du soupir de Mathieu Gaborit

chronique

je tiens à remercier Babelio et les éditions le Pré aux Clercs pour ce partenariat.

Quatrième de couverture :

Lilas, une naine flamboyante, a choisi de prendre sa retraite de chef de la garde du palais de la Haute Fée pour ouvrir une auberge au bord de la mer, à l’endroit même où Frêne, son époux, s’est « ancré » pour l’éternité.
Entourée de quelques amis et de son amant Errence, un elfe, elle mène une existence un peu trop paisible à son goût. Alors qu’elle s’interroge avec angoisse sur son devenir, son fils Saule, pourchassé par un groupe de miliciens au service de la Haute Fée, fait irruption dans l’auberge. Il serre dans ses bras une jeune fille de seize ans, Brune, qui est à l’agonie. Après quelques heures d’hésitation, et bien que pressentant l’immense danger qui émane de façon indicible de la personnalité de Brune, Lilas décide de les protéger envers et contre tous.
Dans un monde dominé par les fées, nains, elfes et sirènes affrontent leur destin. Arriveront-ils à conquérir leur liberté ? C’est tout l’enjeu de leur quête.

Mon avis :

Il est une phrase que j’ai souvent prononcé cette année : je commence l’écriture de ce billet par un constat d’échec. Ou plutôt, ici, un constat d’incompatibilité : je ne suis pas faite du tout pour cet univers littéraire.

J’ai eu l’impression, en commençant la lecture, de rentrer dans une histoire qui avait déjà commencé depuis bien longtemps. D’un côté, il est certain que les personnages ont un passé, et il n’est pas inintéressant de créer des personnages d’une grande profondeur. De l’autre, j’ai eu l’impression que l’histoire était racontée à un lecteur qui connaissait tout de cet univers, comme un récit que l’on fait entre personnes qui ont une culture commune – bref, je barbotais lamentablement dans un monde qui n’était pas le mien.

Pourtant, les nains, les elfes, les fées ne sont pas des inconnus, et il est toujours bon de bousculer les codes afin de surprendre. Trop, à mon goût. Je n’ai trouvé strictement aucun personnage sympathique et j’ai été indifférente à leur sort. Lilas, « flamboyante » ? Je l’ai trouvée plutôt égoïste dans le premier tiers du roman. Frêne ? Difficile de parler de quelqu’un qui s’est « enraciné » bien avant le commencement de l’intrigue, en une tradition/obligation qui, encore une fois, n’a soulevé aucune émotion de ma part. D’accord, il y a Saule, le fils de Lilas. J’aurai aimé un autre destin pour lui.

Trop de violence, trop de cruauté aussi. Je n’ai pourtant pas la réputation d’être sensible mais là… des faits m’ont sérieusement dérangé. Je suis à peine capable de me souvenir du style de Mathieu Gaborit, si ce n’est certaines images, certaines fulgurances, pour ne retenir que la distance que j’ai mise vis à vis de ce livre.

2012 in review

Les lutins statisticiens chez WordPress.com ont préparé un rapport annuel 2012 pour ce blog.

Voici un extrait :

600 personnes ont atteint le sommet du Mont Everest en 2012. Ce blog a reçu environ 7 100 vues in 2012. Si chaque personne ayant atteint le somment de l’Everest visitait ce blog, il aurait fallut 12 and pour atteindre autant de vues.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Moi, je n’aime pas faire de bilan !

En juillet 2012, j’ai pris une bonne résolution livresque : ne plus compter combien de livres je lisais, sachant que j’en lis 10 à 30 par mois.

Ce que je n’imaginais pas il y a un an, c’est que je changerai de plate-forme, que je lirai moins de littérature scandinave, ou encore que je lirai autant de manga.

A tout seigneur, tout honneur, c’est par eux que je commence avec Cut de Toko Kawai et Genkaku Picasso – 1 à 3, d’Usamaru Furuya. Je n’ai garde d’oublier Monster – 1, de Naoki Kurasawa et  Pluto – 1, de Naoki Urasawa.Pour conclure avec le manga, je parlerai de la très belle tétralogie New York, New York, Marimo Ragawa.

Des coups de coeur ? Oui, véritablement.

Pour la littérature islandaise, deux titres s’imposent : La muraille de lave«  d’Arnaldur Indridason et Les anges de l’univers d’Einar Mar Gudmunsson.

Pour la littérature jeunesse, je parlerai de L’agence Pinkerton de Michel Honaker et de A comme association d’Erik L’homme et Pierre Bottero.

Pour les romans policiers, je parlerai de Black Cherry Blues de James Lee Burke, sans oublier les romans d’Agatha Christie, que j’ai lus à haute dose après le 22 octobre.

Je vous laisse sur ces quelques mots, et vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

Les dragons de Nalsara, tome 9 de Marie-Hélène Delval

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Mon résumé (Attention ! Spoiler si vous n’avez pas lu les tomes précédents) :

Cham est maintenant prisonnier des Addraks avec sa mère, Dhydra, qui refuse depuis neuf ans de leur céder et de leur livrer les Dragons, grâce auquel ils pourraient attaquer Ombrumes. La mère et le fils parviendront-ils à s’enfuir ?

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Mon avis :

Ce tome est à la fois celui de la séparation et de la réunion. Séparation entre le frère, enlevé par les Addrakks, et la soeur, protégée ainsi que son père à Nalsara, réunion entre la mère et le fils. Ce qui aurait dû être le temps de l’apaisement est impossible, puisque Dhydra sait que les sorciers disposent d’un moyen de pression sûr et efficace contre elle : son fils.

Certes, cette série est longue, et je comprends que l’on puisse se lasser. Néanmoins, chaque tome reste très agréable à lire, et apporte son lot de rebondissements, d’actes de courage ou de suffisance, qui compteront pour les tomes suivants.

Les dragons de Nalsara, tome 8

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Mon résumé :

Pour sa sécurité, Cham a été transféré à Nalsara sous la garde des magiciennes Isendrine et Mélisande. Elles lui donnent sa première leçon de magie.

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Mon avis :

L’hiver continue, et avec lui les longues nuits propices aux sortilèges. Le frère et la soeur sont désormais séparés, et se manquent mutuellement énormément – il s’agit de leur première séparation, et pour deux enfants qui ont toujours compté l’un sur l’autre, c’est particulièrement difficile.

Pourtant, des moments joyeux sont réservés au cours de ce huitième tome, avec les essais du jeune magicien Cham, plein de confiance en lui. Ils préparent ainsi le dénouement de ce tome, décisif pour la suite de l’intrigue mais bien plus sombre, avec deux coups de théâtre consécutifs.

Un regrêt : Cham ne sait pas tirer partie de ses erreurs, trait commun à de nombreux jeunes héros garçons de littérature jeunesse, et ceux chargés de le protéger sont parfois bien maladroits.

Les dragons de Nalsara, tome 7

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Mon résumé :

« L’hiver est là », et il neige , ce qui est rare sur l’ile aux dragons. Alors que Cham et Nyme jouent avec une luge improvisée, une curieuse messagère bouleverse leur destin.

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Mon avis :

challengeQuatreSaisonsDans ce septième tome, nous sommes à un tournant décisif, non parce que nous sommes en hiver, qu’il neige et que les deux enfants peuvent jouer avec une luge improvisée, mais parce qu’un nouveau personnage dont on présentait l’existence, bouleverse la donne. De plus, le lecteur en apprend un peu plus sur les origines de la mère de Cham et Nym, ce qui explique à la fois leurs capacités et l’intérêt que leur portent les Addracks. Quant au danger, il est plus que jamais présent.

Cet ouvrage, comme les précédents, est parfait pour les jeunes lecteurs, le vocabulaire est bien choisi, les phrases sont bien construites, et si certains faits sont répétés, c’est pour soutenir l’attention des plus jeunes, non pour simplement allonger le récit.

Au tome suivant !

Le disparu du Perséphone

GrantEdition Liana Levi – 196 pages.

Quatrième de couverture :

Un séjour en Crète doit permettre au professeur Grant d’accomplir son rêve de vacances. Hélàs, dès son premier plongeon dans les eaux transparentes, il aperçoit le corps inanimé de Lomax, un collègue d’Oxford. C’en est fini de ses paisibles vacances. Des fouilles archéologiques à l’histoire récente de la Grèce, Patrick Grant aura bien du mal à dénouer le fil d’Ariane.

Mon avis :

Faire des recherches minutieuses dans le réseau de bibliothèque dans lequel je suis inscrite a un gros avantage : j’ai déniché ce livre d’une auteur que je ne connaissais pas. Née en 1924, membre des Wrens pendant la seconde guerre mondiale (ce qui explique qu’elle connaisse si bien le sujet), Margareth Yorke est décédée le 17 novembre 2012. Ce roman est le quatrième qui met en scène Patrick Grant, professeur à Oxford.

Tout ne commençait pas bien pour lui : la mort de son ami Alec, avec lequel il devait visiter la Crète, n’est pas de bon augure pour ses vacances. De plus, il lui a promis de retrouver Yannis, so filleul, dont il est sans nouvelles depuis un an. Patrick est homme de paroles, et même la mort… de sa chère voiture ne le fera pas changer d’avis. Curieux, pourtant, qu’elle soit voler et détruite juste avant son voyage.

Partir, c’est aussi tâcher d’oublier les crimes auxquels il a été mêlé bien malgré lui. Ce n’est pas la découverte du corps de son confrère Lomax qui l’aidera. Patrick attirerait-il les meurtres ? Il espère bien que non ! En tout cas, il n’est pas un détective amateur, il n’est pas question pour lui d’entraver l’enquête de la police – si enquête il y a : même si l’accident est étrange, même si le suicide est peu probable, la mort de Lomax est naturelle. Sa femme Gwenda tenait plus du dragon qu’autre chose, ce n’était pas une raison pour en finir ! Puis, le fil du récit nous montrera Gwenda sous un autre jour – pas aussi antipathique qu’elle en avait l’air.

Les femmes ont une grande importance dans ce récit, et elles sont souvent décrites uniquement grâce à leur chevelure. Ursula a de somptueux cheveux blancs, Véra Hastings des cheveux gris emmêlés, Ilena a les cheveux gris aussi, sans avoir la rigueur et la jovialité de Véra (il y a une raison à cela), Jill est blonde. Quant à Elsie, touriste américaine qui suit son mari d’origine grecque dans son périple, elle teint en noir corbeau ses cheveux blonds. Ou quand la coiffure en dit long sur la personnalité.

Plus Patrick poursuit son périple jusqu’à l’île (imaginée par l’auteur) de Mikronisos, plus les mystères s’épaississent, surtout depuis qu’un second universitaire a trouvé une mort accidentelle. Et si la police fait bien son travail, Patrick devra tout de même lui donner, finalement, un coup de main tout en respectant la promesse qu’il a faite à Alec, et même plus encore. Il est impossible de sauver quelqu’un qui ne veut pas l’être. Il est possible de rendre justice aux morts, même près de trente ans plus tard.

A ma prochaine visite à la bibliothèque, j’emprunterai un autre livre de cette auteur.

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Bleu catacombe, un été meurtrier de Gilda Piersanti

bleu catacombePrésentation de l’éditeur :

Août 2003. En pleine canicule, les Romains se pressent dans les catacombes de la Ville éternelle, en quête d’un peu de fraîcheur. Et leur découverte a en effet de quoi glacer les sangs : plusieurs têtes coupées, notamment celle d’un cinéaste de renom. Alors que les décapitations se succèdent et que son idylle avec Paolo, jeune archéologue, s’épanouit, l’inspecteur principal Mariella De Luca essaie de garder la tête froide. L’affaire prenant, de jour en jour, les allures d’une gigantesque tragédie antique, elle va tenter de trouver le lien entre les victimes et le célèbre mythe de Judith, héroïne de la Bible qui a décapité son ennemi.

Mon avis :

L’erreur est humaine, je dois le reconnaître. Autant j’ai détesté le premier volume des aventures de Mariella De Luca, autant j’ai adoré ce volume-ci, particulièrement réussi.

Il faut dire que Mariella n’est plus la jeune enquêteuse à la vie privée chaotique du premier volume. Elle essaie d’établir une relation sérieuse avec Paolo, son amoureux, tout en portant le poids de son passé professionnel : un de ses hommes est mort lors de l’enquête Vert Palatino (chronique bientôt) en partie parce qu’il a voulu faire cavalier seul, et elle ne laissera pas un autre policier faire du zèle. Entière, elle ne livre rien de son passé à Paolo, et je ne peux le lui reprocher : elle n’a pas à subir une enquête policière à domicile, elle a assez à faire avec ce double meurtre.

Enquêter l’été est difficile. Je ne vous parle pas de la chaleur, qui pèse pourtant sur la ville. Je vous parle de tous ces enquêteurs et autres légistes qui sont en vacances, et qu’il est fort difficile de les faire revenir. Il faut aussi composer avec des journalistes qui n’ont rien à se mettre sous la dent et qui sont ravis de pouvoir écrire des articles sensationnels sur « le tueur des catacombes ».

Pas de surprise, au début, pour le lecteur : nous sommes témoins du crime, nous savons quels sont les meurtriers. Nous ignorons cependant leur mobile, suffisamment puissant pour se montrer sans pitié envers leurs victimes. Nous le découvrirons bien assez tôt – dans les dernières pages du livre – et ce qui les a poussés à tuer est pire que les meurtres qui ont été commis. Vous me direz : « rien n’est pire que la mort ». Si : il est des crimes qui laissent la victime en vie.

Mariella fait preuve de pugnacité dans son enquête, et se montre intraitable envers les témoins. Ceux qui n’ont rien à cacher lui livrent de précieux renseignements. Ceux qui ont quelque chose à cacher ne peuvent la duper, et elle s’acharnera à établir la vérité, avec ou sans leur aide. Comme souvent dans les romans policiers, l’envers du décor n’est pas très beau à voir, et il est facile de colorer des meilleures intentions… l’envie d’être célèbre et l’appât du gain.

Je n’ai qu’un regret : ne pas avoir le quatrième tome à portée de main !

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Les anges des ténèbres de Leslie Charteris

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Mon résumé :

Simon Templar doit faire face à une mystérieuse organisation, Les anges des Ténèbres, qui sème le désordre dans Londres. A leur tête, la belle Jill Trewlaney. Qui, du Saint ou de la jeune femme, aura le mot de la fin ?

Mon avis :

Peut-être connaissez-vous la série le Saint dont Roger Moore est le héros ? Dans ce cas, vous comprendrez que j’ai eu envie de découvrir les romans qui ont inspiré cette série. En revanche, si vous avez vu le film avec Val Kilmer, qui n’était pas des plus réussis mais est régulièrement rediffusés, je comprendrai que vous n’ayez pas envie de pousser plus avant l’exploration.

Déjà, cette lecture est reposante. Nous savons, et le narrateur ne se prive pas de le dire, que le Saint se sort de toutes les situations, et qu’il a beau être ligoté dans une cave pendant que le niveau de l’eau monte, il trouvera quand même le moyen de se délivrer, de délivrer la jeune femme injustement retenue prisonnière, et de mettre hors d’état de nuire son adversaire. Bref, nous avons là un exemplaire de pur roman d’aventures, destiné à faire passer un bon moment.

Aventures et enquêtes : Jill Trewlawney est la fille d’un ancien policier, mort un an plus tôt après avoir été convaincu de trahison. Prouver l’innocence de son père ? A quoi bon ? Il est mort, et son honneur retrouvé ne lui rendra pas la vie. Se venger des trois hommes qui ont comploté pour causer sa perte, parce que cet honnête fonctionnaire de police les gênait, oui. Je n’irai pas jusqu’à dire que le Saint la ferait changer d’avis, non. Je dirai qu’il lui prouverait que l’un et l’autre ne sont pas inconciliable.

Quant au dénouement… Simon Templar lui-même en souligne la singularité !

 

XXX Holic tomes 1 et 2 de Clamp

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édition Pika – 178 pages.

Présentation de l’éditeur :

« Lycéen, Kimihiro Watanuki est poussé malgré lui par une force étrange qui le fait entrer dans la maison d’une médium, Yûko Ichihara, qui attendait cette visite inéluctable. Face à ses déclarations, Kimihiro reste perplexe, et afin de parer à son scepticisme, la médium lui révèle des détails concernant son passé, notamment un lourd secret lié aux forces occultes. Pour se débarrasser des visions qui l’assaillent, Kimihiro accepte un petit boulot d’homme de ménage chez cette médium plutôt difficile à vivre… »

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Mon avis :

Ces mangas sont dans ma PAL depuis plus de trois mois, et c’est seulement hier que je les ai ouverts. Déjà, de prime abord, le design de cette série est somptueux, de la couverture à la tranche. J’ai beaucoup apprécié de découvrir cet univers fantastique, où règne Yûko, la médium et son duo de serviteurs particulièrement motivés et fort drôles, avec leur nom … qu’apprécieront sans doute à leur juste valeur de jeunes adolescents. D’ailleurs, ils n’ont rien à envier au langage particulièrement fleuri de Kimihiro.

Celui-ci ne se trouve pas embarqué dans une aventure qui le dépasse, il vit déjà des faits qui le dépasse littéralement et cherche à se débarrasser de ses visions qui le hantent. Il découvre cependant qu’il n’est pas le seul à souhaiter plus que tout quelque chose. Reste à définir ce souhait – et le prix qu’on est disposé à payer pour l’exaucer. Il sera quelque fois question de valeurs matérielles – rarement. Il sera plutôt question d’ordre spirituel, moral, et Yûko mettra plus d’une fois en garde contre les dangers auxquels on s’exposer en n’étant pas sincère envers soi-même, et envers ce qu’on désire réellement. Moralisateur, ce manga ? Non, pas seulement. Il pose des questions, à chaque personn(ag)e d’y répondre.

Quant au second tome, il est encore plus réussi que le précédent, c’est dire ! Je l’ai littéralement dévoré. Le graphisme est somptueux, l’humour omniprésent, les rebondissements inventifs, enrichissant ainsi l’univers fantastique qui a été mis en place dans le premier volet. Il est même développé grâce à l’insertion d’authentiques histoires de fantômes, racontées par chacun des protagonistes, durant une soirée qui n’a rien à envier à Halloween.

Ce second opus poursuit bien sûr l’intrigue principale, et met en garde contre les excès. On ne joue pas impunément avec autrui, chacun doit prendre ses responsabilités, et si Yûko assume les siennes, il n’en est pas de même de tout le monde (mais recevront-ils la punition de leur comportement ? Ce tome-ci n’y répond pas). Grâce à elle, Kimihiro fait une importante rencontre, reste à savoir également quels bénéfices il en tirera (ou non). Vous me direz que beaucoup de questions restent en suspend : j’en demeure d’accord. J’espère sincèrement que le troisième tome tiendra ses promesses.

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