Archive | octobre 2017

Le mari de mon frère, tome 4 de Gengoroh Tagame

Présentation de l’éditeur :

Le voyage de Mike au Japon, touche à sa fin et il doit retourner au Canada. Sa venue a chamboulé la vie de Yaichi et la petite Kana.

Mon avis : 

Un tome qui clôt de belle manière une saga toute en finesse que j’ai aimé véritablement suivre et lire. Parce qu’elle rappelle des évidences que certains ont tendance à oublier : la base du mariage, c’est l’amour, non autre chose comme certains le prétendent. Et j’aimerai bien savoir ce qui peut être le fondement du mariage, si ce n’est s’aimer mutuellement, comme le rappelle Mike.
Ce manga est réaliste parce qu’il ne nous promet pas des lendemains qui chantent – il est encore du chemin à faire pour que tous acceptent les amours « différents », voire les familles « différentes ». Comme le dit si bien Yaichi au maître faussement bienveillant de Kana : « Nous comparer aux autres familles et constater qu’il n’y a qu’un seul parent au sein de notre foyer n’est pas une raison ni valable ni suffisante pour s’inquiéter à notre sujet. »
Oui, la venue de Mike aura fait changer des choses, il aura fait évoluer le point de vue de Yaichi, il lui aura fait comprendre encore plus à quel point son frère Ryoji lui manque, à quel point il ne s’était pas interrogé sur ce que son frère avait pu ressentir, sur les raisons de son éloignement. Nous découvrons aussi enfin le « visage » de Ryoji, comme si, à cette étape du voyage de Mike, il était enfin possible de redécouvrir l’autre, heureux, tel que Mike l’a connu et pas seulement la silhouette sortie des souvenirs de Yaichi.
Gengoroh Tagame a bien sûr rendre le moment de la séparation, qui ne sera peut-être pas définitive : même si Mike ne veut plus promettre quoi que ce soit puisqu’il a dû découvrir le Japon sans Ryoji, les moments vécus ensemble, les liens qu’ils ont tissés resteront.
Je terminerai par cette citation, que certains devraient méditer : « souhaiter le bonheur de ceux qu’on aime, il n’y a rien de plus évident« .

Une sorcière pas ordinaire de Claire Clément

Présentation de l’éditeur : 

Pas facile d’être fille de sorcière ! A l’école, tout le monde se moque d’Aimée, et la regarde de travers. Que va faire Mirabella, la reine des sorcières, pour aider Aimée à se faire accepter ?

Mon avis : 

Ce joli conte joue avec les stéréotypes. Qu’est-ce qu’une sorcière ? Qu’est-ce qu’une fée ? Et s’il suffisait d’un peu d’amour pour faire toute la différence ?

Aimée a été prénommée ainsi par sa maman, sorcière de son état, et comme toute sorcière, elle n’avait pas le droit d’aimer sous peine de perdre ses pouvoirs. Oui, le monde des sorcières n’est pas juste mais Mirabella a choisi l’amour plutôt que le pouvoir – nous sommes bien dans un conte.

Au fil des pages, nous assistons à la métamorphose de Mirabella. Finalement, devenir une fée, ce n’est pas si difficile.

 

Mama délire, sorcière d’Afrique de Clair Arthur

Présentation de l’éditeur :

Zouzou Boubourose vit dans un lointain pays d’Afrique. C’est une sorcière capable de faire rire n’importe qui et c’est pourquoi tout le monde l’appelle Mama Délire. Un jour, elle reçoit une invitation pour le mariage de sa meilleure amie, la sorcière Germaine Chaudeveine. Elle enfourche son balai et, quelques heures plus tard, se pose au pied de la tour Eiffel.

Mon avis : 

Dans ce nouveau tome des aventures de Germaine Chaudeveine, ce n’est pas elle qui est l’héroïne, mais son amie, sa soeur jumelle de coeur de sorcière, Zouzou Boubourose. Destinée à être le témoin de sa meilleure amie à son mariage, Zouzou arrive en France et cela ne se passe pas très bien – comme pour toutes personnes qui ne possède pas tous les papiers imaginables pour justifier de leur présence sur le territoire français. Alors, une sorcière, même fort drôle, son perroquet et son balai, vous imaginez bien que cela ne peut se passer comme cela !
Clair Arthur a réussi à faire un tome tout aussi court que les précédents, mais rempli de péripéties et de drôlerie. Un livre à faire découvrir, parce qu’il permet aussi de s’interroger sur certains faits de société contemporains.

Danse macabre de Laurel K Hamilton

Ce livre est le tome 14 des aventures d’Anita Blake, tueuse de vampire.

Il existe 144 épisodes de Buffy contre les vampires : aucun ne sera aussi décevant que la lecture de quelques pages de ce livre.

Mon avis :

Il sera relativement bref : il ne se passe rien dans ce tome. Ah, si, pardon : Anita multiplie les relations sexuelles avec des partenaires multiples. Une intrigue ? Où ça ? Ah, si : Anita craint d’être enceinte. Avouez que cela changerait beaucoup de choses à la saga si c’était le cas. Après tout, Piper, sorcière de Charmed, a bien eu des rejetons, alors….
Je suis contente d’être allée au bout de ce livre, même s’il m’a fallu vraiment beaucoup de temps pour en venir à bout (commencé en juillet, fini à temps pour le challenge Halloween) ne retenant pas vraiment les noms des nouveaux prétendants d’Anita.  Ils sont beaucoup trop nombreux, et leur relation, ou leur absence de relation, ou leur relation en demi-teinte sont vraiment trop rasoirs pour que je me donne la peine de les retenir. Puis, nous trouvons toujours Jean-Claude – je me demande toujours comment l’auteur a pu trouver ce nom – et Richard, sans oublier Asher, Micah et Nathaniel. Ah, si : il manque Edward, le tueur, mon personnage préféré, un des rares personnages masculins à ne pas avoir de relations avec Anita, à ne même pas désirer en avoir. La bonne nouvelle, c’est qu’il réapparaît dans le tome 15. La mauvaise, c’est qu’il n’est pas dans celui-ci.
Je lirai sans doute le tome 15 – pour retrouver Edward.

Le grand livre de l’horreur : Sur l’île de Jurassic Park

Présentation de l’éditeur :

Avec Virgile, voyage au coeur des plus grandes histoires d’épouvante de tous les temps ! Tous aux abris ! Le Grand Livre de l’Horreur a envoyé Virgile à Jurassic Park, un parc à thèmes peuplé de vrais dinosaures ! Au programme pour le jeune sauveur d’histoires : capture de vélociraptors affamés, course-poursuite avec un tyrannosaure de six mètres de haut et cascades en tous genres ! Virgile vient sans le savoir de s’engager dans la plus périlleuse des aventures.

Mon avis :

Après Dracula et Frankenstein, quelle créature Virgile allait-il rencontrer ? Plusieurs, en fait ! Il se retrouve plongé sur l’île de Jurassic Park, et les dinosaures, encore plus féroces que prévus à cause du Maliseur, ne lui font pas de cadeau.
C’est avec joie que j’ai vu le retour au coeur de l’intrigue de Pollop, le lapin blanc de Virgile, particulièrement utile pour distraire (ou pas), les dinosaures.

Le grand livre de l’horreur : Dans le laboratoire de Frankenstein

Présentation de l’éditeur :

Pas de répit pour Virgile, que Le Grand Livre de l’Horreur a envoyé au beau milieu de l’histoire de…. Frankenstein ! Heureusement, il peut compter sur Lili, une camarade de collège qui n’a pas froid aux yeux… Les deux amis réussiront-ils à échapper au monstre de Frankenstein et à déjouer les plans du Maliseur, le terrible sorcier à l’origine de leurs mésaventures ?

Mon avis : 

Ce livre est à faire découvrir à tous les collégiens qui se plaignent de la cantine. Si, si : quand ils auront découvert ce qu’il advient à Virgile au cours de son repas, ils comprendront qu’il existe pire… ailleurs.
Petit regret : Pollop, le lapin blanc et bavard de Virgile n’est pas avec lui pour cette aventure, sans doute parce qu’il aurait vraiment été compliqué de faire entrer un lapin dans l’univers que nous découvrons. Par contre, Virgile se retrouve avec une camarade de collège, lui qui n’en a pas vraiment. Difficile de se faire des amis quand on ne rentre pas dans le moule, et qu’on est bien décidé à ne pas y rentrer !
C’est un autre classique de la littérature fantastique que nous découvrons ou redécouvrons à travers ce livre : Frankenstein, un livre que certains, cinéastes en tête, se chargent déjà de réécrire, pour mieux convenir à un large public. Et oui, Virgile se charge de nous le rappeler : Frankenstein n’est pas une oeuvre aimable, le destin des personnages est tragique. Comporte-t-il, déjà, la volonté de nous mettre en garde contre les excès de la science ? Laissons les exégètes trancher, et replongeons-nous plutôt dans l’histoire de ce grand livre de l’horreur.
Il n’est pas facile pour Lili de se retrouver sur une île écossaise tout sauf charmante, au milieu d’une tempête, entre un savant et ses créatures. En effet, N.M. Zimmermann ne réécrit pas les livres, ses histoires prennent place dans les ellipses ou les non-dits du récit. Lili et Virgile ont fort à faire pour que l’histoire reprenne son cour, mais aussi pour retourner dans leur monde. Ce n’est pas l’Ecosse qui est hostile, non, c’est le monde de Frankenstein.
Une oeuvre plaisante à lire, agréable à parcourir, et qui devrait donner aux jeunes lecteurs l’envie de se plonger dans la littérature fantastique.

Pourquoi moi ? de Zep

Présentation de l’éditeur : 

L’école, les grandes personnes, la famille, les copains.. Si vous croyez que ma vie est façile tous les jours, vous n’avez qu’à venir voir d’un peu plus près. Je vous jure que vous ne serez pô déçus !

Mon avis : 

Titeuf, sur cette couverture, me fait un peu penser à Calimero : oui, ce qui lui arrive n’est vraiment pas juste, on sent que c’est ce qu’il s’apprête à dire. Ce livre n’est pas une BD, il en est plutôt l’adaptation en bibliothèque rose par Shirley Anguerrand. Les fans ne le liront sans doute pas, mais pour le professeur que je suis, je me dis que c’est une bonne idée de proposer ce livre au plus jeune afin de leur donner envie de lire, justement.

Nous retrouvons Titeuf et tous les siens dans ce livre : Manu, Jean-Claude, Nadia, et son classement des garçons aussi attendus que le résultat de l’élection présidentielle. Oui, la vie est dure pour lui, qui est gardé par une voisine munie d’une petite fille fan de Barbie ou qui doit survivre à des journées difficiles à l’école.  La vie est compliquée aussi pour ses parents, surtout quand ils constatent ce qu’une toute petite bétise, au départ, peut entraîner comme souci – à la fin.

 

La marche du mort de Larry McMurtry

Présentation de l’éditeur :

Aux confins d’un Texas encore sauvage, les jeunes Augustus McCrae et Woodrow Call viennent de s’engager pour faire régner un semblant d’ordre dans ce pays en devenir. Sous-équipés, piètrement entraînés et mal dirigés, ils s’apprêtent à traverser une série d’expéditions et d’aventures plus dangeureuses les unes que les autres. Tour à tour poursuivis par des Indiens, l’armée mexicaine ou des ours, ils devront se battre au milieu d’une nature hostile. Heureusement que les femmes sont là pour les laisser rêver à des jours meilleurs.
Ce premier roman de la série Lonesome Dove nous présente la génèse du plus grand des westerns littéraires. Nous y découvrons Gus et Call jeunes, intrépides et encore naïfs dans un savoureux mélange d’aventures, de drame, de romance et de dérision à la mode western.

Merci au forum Partage Lecture et aux éditions Gallmeister pour ce partenariat.

Mon avis : 

Ce livre est le premier de la série Lonesome, non dans l’ordre d’écriture, mais dans l’ordre chronologique. Il permet de découvrir Gus et Call jeunes, bien avant qu’ils deviennent… mais qui, au juste ? Robert Duvall et Tommy Lee Jones, les héros de la série télévisée éponyme ? A vous de lire.
Pour l’instant, ils sont surtout deux amis qui se sont engagés dans les Texas Rangers (oui, je sais, vous pensez vous aussi à une autre série télévisée). Ils sont jeunes, ils sont un peu naïfs mais ils vivront très vite un baptême des flèches au cours de la première partie de ce roman qui en comporte trois. Cette première partie a pour moi un effet miroir, puisque le hasard, la chance, le respect des consignes de sécurité (allez dire cela à des cow boys) sont partie prenante pour rester en vie, ou pour mourir sans être torturé. Oui, la violence est là, et elle n’est pas qu’un mot. Et les conséquences sont bien là, dans les chairs, dans les descriptions particulièrement évocatrices. Le lecteur « sent », « voit » vraiment ce qui s’est passé en des scènes concises et frappantes.
Ils sont beaux, nos cow-boys, ou plutôt, ils forment presque une équipe homogène par son hétérogénéité. Laissez-moi vous présenter le major Chevallie, qui ne pense qu’à retrouver sa femme et se demande bien ce qu’il fait là ou Kirker, chasseur de scalp – ou la face sombre de la conquête de l’Ouest. N’oublions pas les éclaireurs, ou les rangers expérimentés – il est bon d’avoir des hommes qui ont des armes et savent s’en servir. Des hommes et une femme : Matilda, prostituée de son état. Elle n’est pas avec eux par altruisme, non, mais ses interventions sont totalement hors-normes, et ce, tout au long de ce long périple qui sera le leur. Oui, ce voyage nous fera rencontrer peu de femmes, mais elles seront toutes remarquables et remarquées.
La conquête de l’ouest est un épisode inscrit dans notre mémoire collective, même si nous ne sommes pas américain. Nous avons tous vu des westerns présentant de courageux cow boys et de cruels indiens – avant une vague plus réaliste.  Nous sommes ici servis en ce qui concerne le réalisme, par la précision des descriptions. Oui, il fait chaud, oui, la sécheresse est bien présente, l’eau et la nourriture viennent à manquer. Les hommes souffrent, et je ne vous parle même pas des animaux. Tout est danger, tout peut dissimuler un danger. Personne n’est à l’abri, ce qui change des livres trop manichéens dans lesquels les héros s’en sortent sans une égratignure. Personne n’est à l’abri, pas même quand on est dans le « bon » camp.
Et je reviens aux indiens, ou plutôt à un indien, qui cristallise à lui tout seul les peurs : Buffalo Hump. Il pourrait n’être qu’une légende épouvantable, il prend corps dès les premiers chapitres. Il est une figure puissante, symbolique, même si je regrette que « le camp des indiens » reste aussi manichéen.

La marche du mort – ou la preuve que le western a encore de beaux jours devant lui.

Felicity Atcock, tome 4 : les anges sont sans merci.

Présentation de l’éditeur : 

Des fées sorties de nulle part sont responsables du plus grand drame de ma vie. Elles m ont mise K.O., ça, c est certain, mais il ne sera pas dit que je me suis laissé marcher sur les pieds. Car s il y a bien un truc qu il ne faut jamais faire sous peine de représailles, c est voler à une femme ce qu elle a de plus cher. Alors c est vrai que je n ai pas vraiment le profil de la grande méchante, mais je suis quand même prête à leur botter l arrière-train, même si pour ça je dois d abord faire face à ce que je redoutais le plus : la trahison.

Mon avis :

– Bonjour, je m’appelle Felicity.
(en choeur) – Bonjour Felicity
– J’ai quelques problèmes.
(en choeur):ooooooooooooooooooh !
– Mon père est un démon, le père de mon fils est un ange, un entre-deux ne me laisse pas indifférent et j’aime bien aussi un changelin. Cela reste très raisonnable face à Anita Blake qui a des histoires d’amour et d’oreiller bien plus corsées. Mais là, surtout, surtout, mon fils a été enlevé, et j’ai bien l’intention de le retrouver et de le sauver même si une certaine personne (suivez mon regard vers le géniteur de mon fils) n’a pas l’intention de se bouger pour m’aider à le récupérer sous prétexte que tout est écrit !

Felicity est maman, depuis la fin du tome 3 et son fils a été enlevé par les fées. Certes, on ne doit pas contrarier le destin (j’ai choisi de le nommer ainsi), mais la pilule est dure à avaler pour Felicity, elle l’est aussi pour Terrence, l’angélique papa d’Adam. Nous aurons des péripéties, des retournements de situation, quelques visites dans des endroits fort peu recommandables ; des chèvres sauvées in extremis, Felicity,qui, grâce aux pouvoirs des anges, verra son état post accouchement en stand by parce qu’elle est déjà bouleversée par la disparition de son fils, alors si en plus ses capacités psychiques et physiques sont amoindries, elle aura encore plus de mal à le sauver. Puis, elle a trouvé des personnes pour l’aider, alors elle en profite et tant pis pour Terrence ! Tant mieux pour Stan.
Comme à chaque tome, nous avons un coup de théâtre. Que ne ferait-on pas pour retrouver son âme soeur ?

Sorcière, es-tu là ? de Kate Saunders

Présentation de l’éditeur :

Grande-Greluche et P’tit Boudin sont vexées! Le vicaire et sa femme Alice vont partir quelques jours en vacances au bord de la mer, mais sans elle ! Malgré leurs promesses, les deux sorcières sont bien décidées à les rejoindre quand même  » incognito ». Mais que vont-elles encore inventer pour trouver l’argent du voyage=, Et comment ne pas se faire surprendre ?

Mon avis : 

Il est des jours où l’on se dit que, franchement, être une sorcière, c’est vraiment très fatiguant. Figurez-vous que le vicaire, sa femme Alice et leur fils partent en vacances, que le pasteur part en vacances afin de se perfectionner en pâtisserie et que les sorcières, elles, se doivent de rester dans leur beffroi. Ne trouvez-vous pas cela injuste ? Oui ? Moi aussi ! Du coup, j’approuve complètement Grande-Greluche et P’ti Boudin qui décident de partir à leur tour au bord de la mer afin de sortir leur sac de bain et de profiter des belles journées de pluie.
Si le vicaire les avait vu, il aurait dû admettre qu’elles profitaient joyeusement de leurs vacances avec un coup de pouce financier du chat Mendax, il faut tout de même le préciser. Oui, on peut être un chat, gagner sa vie et même avoir des économies. Les sorcières découvrent ainsi les joies du mini-golf, des promenades à dos d’âne. Elles ne respectent pas toutes les promesses qu’elles ont faites au vicaire, mais franchement, abandonner ses sorcières dans leur beffroi, cela n’est pas très gentil !
Ce qui n’était pas, mais alors là pas du tout prévu, c’est que Grande-Greluche et P’ti Boudin vont retrouver au bord de la mer une de leurs pires ennemies, pour ne pas dire leur pire ennemi. Rappelez-vous : en vacances, personne ne vous demandera pourquoi vous êtes là, surtout si vous êtes capables de vous métamorphoser !
Les vacances seront mémorables pour tous, y compris pour le lecteur qui passera un agréable moment en compagnie de ses charmantes sorcières.