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La Conquête des Nébuleuses par Amandine Peter

Présentation de l’éditeur :

Voie lactée, 2161. Voilà dix ans que l’armée du Nébularium lutte contre les Profanes, une alliance de scientifiques qui réclame le droit d’étudier les Nébuleuses, ces particules aux propriétés miraculeuses.

Alors que la guerre touche à sa fin, Toni, une pilote fraichement rescapée d’un grave accident, reprend du service au sein des Forces Galactiques. Une promotion inattendue l’envoie en orbite autour d’une planète oubliée, dernier retranchement des Profanes : la Terre.

Mais L’escadron de Toni n’est pas celui auquel elle s’attendait, et les difficultés à bord de la base ne cessent de s’accumuler… Chacun semble cacher quelque chose, et une découverte sur la nature de la mission vient chambouler leurs objectifs. Qui est le véritable ennemi ?

Tiraillée entre les séquelles de son accident et son sens du devoir, Toni est contrainte de faire des choix qui pourraient bien changer la face du monde.

Mon avis :

C’est une tradition et une évidence de dire ceci : oui, ce tome peut être lu avant les autres tomes de la série, mais il n’est pas besoin de l’avoir lu pour prendre plaisir et comprendre les deux autres tomes. Il s’agit plutôt ici d’une pré-quel, dans lequel apparaît un personnage qui prendra toute son importance par la suite (non, je ne vous dirai pas qui).

L’héroïne est cabossée, mais, et le mais est énorme, elle cache ses blessures, parce qu’elle veut poursuivre son métier, plus qu’un métier, une raison de vivre, de re-vivre : voler. Et elle vole de nouveau ! Elle se voit même confier une mission, avec un escadron à ses ordres, un escadron dont elle découvrira très vite qu’ils ont tous, comme elle, quelque chose à cacher, quelque chose qui aurait dû, normalement, les empêcher de voler à nouveau. Leurs failles nous seront racontées peu à peu, discrètement, sans que jamais le récit ne soit alourdi par de longues explications : créer un personnage par petites touches, c’est aussi bien que de peindre une grande fresque.

Dans cet univers de science-fiction futuriste, nous découvrons des êtres complexes avec des relations complexes, des personnages qui sont capables de remettre en cause certaines de leur conviction, tout en respectant ce qui est le plus important pour eux. De même, l’univers qui pouvait sembler manichéen au début ne l’est pas tant que cela, il se dévoile à nous, lecteurs, peu à peu. Il interroge aussi la place des femmes dans l’univers de la science-fiction/fantasy, là où les héroïnes « guerrières » ne sont pas si nombreuses que cela, là où l’aventure se termine parfois bien trop tôt pour elle.

Merci aux éditions Explora et à Netgalley pour ce partenariat.

Digital way of life d’Estelle Tharreau

Présentation de l’éditeur :

Serons-nous l’esclave de notre assistante de vie connectée ?
Nos traces sur le Net constitueront-elles des preuves à charge ?
La parole et la pensée deviendront-elles pathologiques à l’heure de la communication concise et fonctionnelle ?
Qu’arrivera-t-il si les algorithmes des moteurs de recherche effaçaient des pans entiers de notre mémoire collective ?
Autant de questions parmi d’autres, qu’Estelle Tharreau soulève dans Digital Way of Life, ce nouvel « art » de vivre numérique qui place l’homme face au progrès et à ses dérives.

Merci aux éditions Taurnada pour leur confiance.

Mon avis :

Glaçant. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit. Il n’est pas venu en terminant ce recueil de dix nouvelles de science-fiction, non, il est venu dès que j’ai eu fini la toute première nouvelle, Pathologie, qui nous interroge sur l’avenir que nous souhaitons pour nous et pour la prochaine génération. Quels apprentissages allons-nous leur proposer, comment intégrer les enfants qui sont différents des autres, surtout quand cette différence est liée à une inappétence pour tout ce qui est numérique ? La solution proposée par la médecine n’est pas si éloignée que cela de celle qui était proposée, dans la « vraie vie », voici encore quelques décennies aux enfants « différents ». Oui, j’utilise beaucoup de guillemets parce que les mots ont un sens, et que leur sens varie considérablement selon la personne qui les utilise.

Ce qui est d’autant plus effrayant, c’est que le point de départ de chacune des nouvelles est une utilisation du numérique, une interrogation, des recherches, qui font déjà partie de nos vies, comme le prouvent les extraits d’article cités en tête de chacune des nouvelles. Pathologie n’est pas la seule nouvelle liée à l’enfance, au lien parents/enfants, à la différence. Harceleuse montre aussi la différence, en la personne d’un père, Julien, qui refuse que sa fille rentre dans le moule, qui ne veut pas qu’elle plonge (elle est encore une enfant) dans le monde virtuel si parfait dans lequel sont déjà ses camarades de classe. Plus besoin de mot pour s’exprimer, des émoticônes suffisent. L’amertume ressentit par Julien à la fin de cette nouvelle l’a été aussi par moi : accepter l’uniformité, le virtuel, c’est perdre beaucoup, et personne, sauf lui, ne s’en préoccupe (oui, je ne dis même pas « semble s’en préoccuper »).

Qu’en est-il du savoir ? Il est déjà des personnes, de nos jours, qui s’inquiètent du fait de voir gommer certains aspects de notre passé, parce qu’il ne faut plus en parler, parce que c’est loin, parce que cela n’existe plus, parce que nous ne sommes plus concernés. Bouton rouge pousse à l’extrême les conséquences de cet effacement d’une partie de notre passé, dû à l’absence de livres, au tout numérique qui choisit de ne garder que ce qui est facilement trouvable par les moteurs de recherche – que ce qui est bon que le commun de l’humanité sache. Revers de la médaille de l’enseignement : le passé numérique peut nuire gravement aux adultes qui se sont un peu lâchés sur les réseaux sociaux étant adolescents. Impossible ? Aujourd’hui déjà, les recruteurs, les employeurs scrutent les profils des candidats, et pas seulement leur curriculum vitae. Le droit à l’erreur numérique, le droit à l’effacement numérique est encore loin d’être acquis. Soyons vigilants, semble nous dire l’autrice dans Profil. Soyons juste, elle semble nous le dire constamment, y compris dans la nouvelle Automatique. Elle peut faire sourire, presque rire parfois tant son héroïne, Cécile, est incapable de vivre sans son assistant vocal, tout agaçant soit-il. J’ai eu envie de lui chanter « débranche tout », elle qui ne sait même pas organiser sa journée de repos sans lui, sans cette voix lui prodiguant des conseils, lui énonçant ce qui lui reste à faire, ses obligations, énonçant tous ses conseils, toutes ses consignes sans une once d’humanité. Cécile a désappris à prendre soin d’elle et des siens par elle-même, elle ne s’en rend pas compte, enfin, pas encore. La chute m’a rappelé des nouvelles de Fredrick Brown.

Et l’homme, dans tout cela ? Il cherche sa place. Il ne parvient plus à prouver son humanité (Inhumain), il apprend à coder tout jeune, pour se retrouver dans une réalité virtuelle sereine, pense-t-on (Virtualité réelle), une réalité qui lui permet de se défouler, d’assouvir ses pulsions discrètement impunément – jusqu’à la catastrophe, c’est à dire jusqu’à la panne bien réelle du virtuel. La justice ? Parfaite, incapable de se tromper. Gare à l’humain qui voudrait prétendre à réfléchir aux sanctions proposées/imposées par la machine. Cela soulage tellement les instances judiciaires qui ne sont plus débordées (Aveuglement amoureux) même si les prisons semblent rester bien pleines.

Le virtuel permet d’assouvir les fantasmes, et permet aussi d’assouvir le rêve de la vie éternelle, et là encore, je ne trouve que le mot glaçant pour qualifier Éternité. Encore faut-il que l’homme survive à tout ce qu’il a fait subir à la terre (La trappe). Y parviendra-t-il ?

Digital way of life – dix variations autour de notre usage du numérique, dix questionnements sur tout ce que cet usage peut entraîner pour l’homme, dix sonnettes d’alarme sur les abus en tout genre qui pourraient survenir si nous n’y prenions pas garde.

Astro N/F par Violaine Janeau

Présentation de l’éditeur :

En 2165, le monde déplore une baisse drastique de la fertilité, et la seule perspective de sauver l’humanité réside en la colonisation d’une nouvelle planète. Daphné Niels, une non-fertile tatouée d’un N, prend place à bord de l’Avenir, un vaisseau en quête de la terre promise, dont l’objectif est de préserver les derniers féconds, les F. Alors que l’astronef erre dans l’univers, Daphné perd espoir et se réfugie dans l’alcool pour oublier son statut et fuir sa sœur et ses neveux, qui lui rappellent ce qu’elle n’aura jamais. Mais lorsqu’elle part en reconnaissance sur la planète GreenWay, sa rencontre avec Alexander Perkins, un fertile haut gradé, ébranle toutes ses convictions… Si elle se désespère de ne pas pouvoir avoir d’enfant, apparemment, d’autres ne conçoivent pas de sacrifier leur corps au service d’une humanité sur le déclin. Et si cette découverte sonnait le glas de la révolution ?

Mon avis :

Merci aux éditions Explora et à Netgalley pour ce partenariat.

Nous sommes dans un récit de science-fiction. Nous sommes pourtant dans un futur assez proche, finalement, si l’on y réfléchit bien. Qu’est-ce que cent quarante ans, à l’échelle de l’univers ? Peu de choses. La situation n’est pas brillante. Il a fallu que des personnes choisies, triées sur le volet, partent dans l’espace dans l’espoir de coloniser une nouvelle planète. Visiblement, en avoir bousillé une n’était pas suffisant. Il faut dire que le second problème est la baisse de la fertilité : de plus en plus d’hommes, de femmes, deviennent stériles, et aucun des traitements qui existent ne parvient à vaincre ce qui s’apparente à une malédiction. Il ne s’agit pas de laisser les non-fertiles sur Terre et de laisser partir les fertiles en quête d’une terre promise, non. Les N (ainsi ont-ils été tatoués. Vous, je ne sais pas, mais moi, les tatouages ont éveillé dans mon souvenir de sinistres souvenirs) qui ont pu embarquer sont au service des F, dont le rôle est d’avoir le plus d’enfants possibles.

Daphné est une N, seule à être ainsi dans une famille parfaitement fertile. Au cours de retour en arrière, nous découvrons son passé – elle était institutrice avant, sa rupture (son compagnon ne pouvait admettre de rester avec quelqu’un qui ne pouvait pas avoir d’enfants), son addiction à l’alcool, pour supporter, et bien d’autres faits encore. Si elle a pu prendre place à bord de l’Avenir, c’est parce qu’elle a été embauchée comme mécano. Sa mère, sa soeur, son beau-frère et ses deux neveux sont à bord et elle peut ainsi vivre avec eux.

Alors, oui, il y a aura des péripéties nombreuses, qui ne commencent pas seulement avec sa rencontre avec Alexander Perkins, fils du général, un F. qui remet en cause les idées reçues. Daphné découvre bientôt qu’il n’est pas le seul. Cela devrait paraître évident, et pourtant : est-ce parce que l’on peut avoir des enfants que l’on doit en avoir ? Doit-on en avoir autant que l’on veut, ou autant que la société nous commande d’en avoir ? De même, Daphné souffre de ne pas pouvoir avoir d’enfants, certains se montrent méprisant envers les non-fertiles, tout a été mis en oeuvre, sur Terre, pour leur permettre de concevoir à nouveau et, dans l’espace, les généticiens, dont son beau-frère, ne désespère pas de trouver un remède. Des personnes « bienveillantes » demandent à Daphné de se tenir éloignée des enfants – pour que leur vue ne la fasse pas souffrir. Je ne nie pas qu’être infertile peut faire souffrir, je pense cependant que ce n’est pas aux autres de savoir ce qui est le mieux pour ces personnes. Et cette thématique me questionne. L’on peut, de prime abord, ne se sentir pas concerné, puis être horrifié(e) quand on découvre jusqu’où ceux qui promeuvent la fertilité peuvent aller, et enfin se dire : « ce type d’injonction existe dans notre société ». Si l’on regarde un peu autour de soi, l’on découvre que oui, comme si on ne le savait pas déjà.

Astro N/F est le premier tome d’une saga prometteuse. Il est évident pour moi que je lirai le tome 2 quand il paraîtra.

 

Le dixième vaisseau de Pierre Bordage.

édition scrinéo – 481 pages.

Présentation de l’éditeur :

Sur la planète Brull, Livio Squirell, capitaine de vaisseau, purge sa peine à perpétuité pour meurtre et escroquerie. Jusqu’au jour où le gouvernement lui propose de prendre part, en échange de sa liberté, à une expédition dans la galaxie du Triangle : des signes d’une activité intelligente y ont été détectés. Mais les neuf vaisseaux ayant tenté d’y accéder ont tous disparu…

De son côté, Flogg, une jeune mécanospace, décide de prendre part à l’expédition. Mais très vite, l’ambiance se dégrade sur le vaisseau : sabotage, tentatives de meurtre…

Mon avis :

Parfois, je n’ai pas envie de décortiquer ma lecture. J’ai simplement envie de rédiger mon avis en me laissant porter par mon ressenti. Je n’avais jamais lu de romans de Pierre Bordage jusqu’à présent, je ne suis pas fan de science-fiction, loin de là, et pourtant, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. J’ai ouvert le livre, et je me suis laissée porter tout au long des 481 pages qui composent ce roman.

Pourquoi le dixième vaisseau ? Parce que neuf vaisseaux ont déjà été envoyés dans la galaxie du Triangle et qu’ils n’ont donné aucune nouvelle. Pourquoi se rendre dans cette galaxie ? Des signes d’une activité intelligente y ont été détectées. Comme il n’est pas question de sacrifier un nouvel équipage, l’on fait appel à Livio Squirell, capitaine condamné à perpétuité pour cinq meurtres et escroqueries. Si je vous dis, sans ironie aucune, qu’il m’a été immédiatement sympathique, vous devez peut-être vous rappeler que j’aime les méchants, les « beaux » méchants, ce qui ont quelque chose à dire, à faire. Puis, méchant… il est surtout rebelle, n’ayant aucune envie de respecter les règles poussiéreuses. J’avais du mal à croire que quelqu’un aussi avide de liberté puisse tuer pour de l’argent. Scoop : lui non plus ne pense pas avoir commis les crimes dont on l’accuse, même s’il n’a eu aucun moyen de prouver son innocence. Oui, il accepte la mission, mais non, il n’est pas question pour lui d’accepter toutes les règles qui lui sont imposées – même si recruter un équipage n’est pas si facile que cela.

Parmi cet équipage, nous avons Flogg, une jeune mécanospace qui attendait de pouvoir à nouveau partir à l’aventure. Elle n’est pas douée, non, elle est extrêmement compétente, et n’a pas l’intention de se laisser dicter sa loi par ses subordonnés. Assoir son autorité est important : dans l’espace, la moindre panne peut prendre des proportions démesurées, surtout quand ces pannes sont en fait des sabotages. Elle a aussi une grande qualité : elle n’a aucun préjugé envers les membres d’équipage qui ne sont pas humains. Elle se lie même d’amitié avec l’un d’entre eux. Oui, nous avons beau être dans un roman de science-fiction, le racisme existe toujours, il s’exprime simplement autrement. Et les humains ont toujours cet irrésistible besoin de conquérir – peu importe à qui ils prennent, tant qu’ils s’imposent.

Ce voyage au coeur de l’espace est aussi un voyage au coeur des capacités humaines, celles de prendre soin d’autrui, celles aussi de trahir autrui. L’on voit aussi les liens entre l’homme et la machine – sa machine, pour parler du vaisseau auquel tient par-dessus tout Livio Squirell – et le fait que celle-ci puisse tenir bon, être réparée, faire face elle aussi – un personnage à part entière.

Merci aux éditions Scrinéo et à Netgalley pour ce partenariat.

Sphaira d’Alice Nine

Présentation de l’éditeur :

Sphaira, le monde parallèle qui maintient l’équilibre de la Terre, est menacée. L’énergie qui l’anime vacille. Quand Jem, natif de la sphère, et Lucy, son élève terrienne, se rencontrent, ils ignorent qu’ils vont devoir s’allier pour sauver leurs mondes. Peu à peu, les secrets éclatent et les masques tombent. Le temps est venu de tout recommencer. Pour cela, ils doivent choisir : se battre et rester, ou laisser Sphaira décider de son avenir ?

« Vaincre, ou ne rien sauver. »

Merci aux éditions Explora et à Netgalley pour ce partenariat.

Mon avis :

Grâce aux éditions Explora, je découvre de nouveaux univers de science-fiction, genre dont je n’étais pas du tout coutumière.

Lucie découvre Sphaira, et elle n’est pas vraiment enthousiaste. Quelques années plus tôt, il lui a en effet fallu digérer beaucoup de choses, notamment le fait qu’elle était une mêlée, et qu’elle devait partir pour Sphaira, être formée et devenir une testeuse et ainsi, influencer le destin de certains terriens. Pour cela, elle a dû sacrifier ses rêves pour accomplir son destin, comme c’était le destin de ses parents avant elle. La différence est que ses parents ne semblent pas se plaindre de leur vie et ne mesurent pas ce qu’ils demandent à leur fille aînée – elle a deux jeunes frères.

Lucie est une jeune fille d’aujourd’hui, c’est à dire qu’elle accepte d’aller à Sphaira, de suivre la formation, il ne faut cependant pas lui demander de tout accepter docilement. Se questionner sur ce qu’elle voit, ce qu’elle vit, ce qu’on lui demande, oser dire ce que l’on pense est très important. Lucie « détonne » dans un paysage où pas grand chose ne bouge, mais où il était nécessaire que les choses bougent – enfin.

Jem est son tuteur, et il est le meilleur testeur de Sphaira. Ce n’est pas lui qui le dit, et il accepte mal ce titre, qu’il juge totalement immérité. Il n’est pas parfait, cependant il fait avec la forte personnalité de Lucie, il fait avec ses propres doutes aussi, avec ses douleurs qu’il ne tient pas à partager, ce qui n’est pas forcément facile. Ils doivent s’unir, ils ne se doutaient ni l’un ni l’autre, et surtout pas Jem en dépit de son expérience, de ce qui les attendait.

Surprenant ? Oui. Déstabilisant ? Parfois. Il faut se poser la question : jusqu’où certaines personnes sont prêtes à aller pour conserver leurs privilèges ? Loin. Très loin. Et tant pis pour ceux qui auraient l’outrecuidance de se mettre sur leur toute.

A découvrir.

L’académie du disque d’argent, tome 2 : Hademonia de L.P. Hurel

Présentation de l’éditeur :

Vous avez déjà imaginé Poudlard sur la lune ? Rejoignez L’Académie du Disque d’Argent et devenez Citoyen de l’Espace !
De retour sur la lune, Emma entame sa rentrée à l’Académie avec une seule idée en tête : empêcher l’Entité d’enclencher le Grand Filtre contre l’humanité.
Aidée de ses meilleurs amis Tim, Edward et Louise, elle se lance en quête de sa localisation dans l’univers. Mais leurs recherches patinent et l’attitude distante du directeur envers Emma, la déstabilise.
Alors qu’ils sont sur le point d’abandonner leur enquête, ils font une découverte qui ébranle toutes leurs certitudes…
Et si l’Entité était plus proche que ce qu’ils croyaient ?

Mon avis :

J’avais beaucoup apprécié le tome 1, j’ai beaucoup apprécié le tome 2 aussi, et j’ai très envie de découvrir le tome 3, ce que je ferai sûrement dès sa parution.

Ce second tome couvre la seconde année de la scolarité d’Emma et de ses amis à L’Académie du disque d’argent. La confidentialité est toujours de mise, les proches ne doivent rien savoir, mais cela pèse moins à Emma cette année, elle se donne peu de mal pour peaufiner sa couverture. Elle a déjà beaucoup à faire pour en savoir plus sur l’Entité, pour lutter contre elle. Elle peut compter sur Tim, Edward et Louise. Ils ont tous des personnalités différentes, des domaines de prédilection, des secrets aussi. L’on en saura un peu plus sur certains d’entre eux, et sur la famille d’Emma aussi.

La vie continue à l’Académie, les étudiants ne peuvent pas se concentrer uniquement sur leurs recherches, ce serait à la fois trop beau et trop simple. Ils doivent poursuivre leurs études, se préparer pour leurs futures missions, relever des défis.

Et plonger, dans l’univers de l’Entité. Découvrir cet univers, et tenter de le mettre hors d’état de nuire.

Il ne s’agit pas de trop en dire à nouveau, il ne faut pas gâcher le plaisir de lecture de ce qui viendront découvrir ce livre. Il faut simplement se rappeler qu’Emma n’est pas seule, et c’est ce qui fait sa force. Emma n’est pas seule, mais à la fin de ce second tome, elle sentira peser sur elle le poids de la solitude.