Ma présentation de la série :
Genkaku Picasso est une série de trois mangas. Bonne nouvelle donc, pour ceux qui se lamentent en lisant des séries trop longues, celle-ci est complète, et je puis vous dire que sa qualité ne se dément pas au cours de ses trois volumes.
Mon résumé :
Hikari est passionné par le dessin. C’est sûr, il deviendra peintre, comme Picasso, son idole. Un jour qu’il dessinait au bord du fleuve avec son amie Chiaki, un accident survient. Chiaki décède, et grâce à ses prières ferventes, Hikari a la vie sauve. Il devra cependant s’acquitter d’une mission en échange de ce miracle : sauver la vie des gens en dessinant leurs tourments intérieurs et en se plongeant dans le dessin.
Mon avis :
Je n’ai pas souvent des coups de coeur pour des séries de mangas. La dernière fois, c’était pour New York, New York (4 tomes) de Marimo Ragawa un manga dont le thème était l’homosexualité, sans être véritablement un yaoi tout mignon et tout gentil. Ici, Genkaku Picasso semble un manga ordinaire, mâtiné de fantastique, l’histoire d’un lycéen un peu solitaire. Ce n’est pas aussi simple. Je ne sais ce qui m’a le plus frappée, la richesse du dessin, extraordinaire et inventif, la capacité de l’auteur à se renouveler en dépit d’un schéma narratif répétitif (un camarade a un problème, Genkaku et Chiaki, métamorphosée en elfe, vont le secourir) ou l’évolution subtile des personnages.
N’allez pas croire que Genkaku est fou de joie d’accomplir sa mission de sauveur, il s’en passerait volontiers ! Comme il se passerait volontiers de la mort de sa seul amie. Il est d’ailleurs au début un peu maladroit (notamment dans le premier volume) et peine à débusquer les véritables causes du malaise de ses camarades de classe.Il faut dire que leurs tourments sont bien enfouis, parfois même ignorés de ceux qui les portent. La grande force de cette série est de ne reculer devant aucun thème, de celui qui peut paraître le plus simple, aux tragédies les plus intimes, et donc les plus indicibles.
Genkaku connaît bien cette incapacité, lui qui ne peut parler de son don avec personne, et surtout, lui qui supporte la douleur de vivre avec la présence d’une absence. Là encore, ce thème est traité avec subtilité, et le dénouement de ces trois volumes clôt magnifiquement cette série.
A découvrir absolument si vous êtes fan de mangas.
merci pour cette découverte moi qui suit a fond manga en ce moment, je note il a l’air pas mal et comme tu dis cela change des séries qui n’en finissent pas
Sincèrement, il est bien, il est juste difficile à trouver. J’ai eu la chance que la BM en fasse l’acquisition récemment, je crois que je suis la première à emprunter la série.
Oui, surtout que là, on sent que l’auteur a pu mener sa série à bien, sans trop en faire mais sans finir précipitamment son manga.
Même si je ne suis pas une grande lectrice de mangas, celui-ci semble à noter.
Il est vraiment excellent ! Dommage qu’il ne soit pas plus connu.
Hum… mangas… pas pour moi !
Un jour, un jour, tu risques de recevoir un manga par la poste…
Je regarderai si je le trouve à la bibli aussi, l’histoire me tente bien, ça n’est pas commun.
Non, ce n’est pas commun effectivement, et ce manga est vraiment très bien conçu.
Merci pour cette série dans le Dragon 2012, je l’avais repérée et elle fait envie d’autant plus qu’elle n’est qu’en 3 tomes. Bonne soirée et bonne continuation (je travaille vendredi et samedi).
Sympa ce manga. Je ne connaissais même pas. Où as-tu découvert cette petite série ?
En fait, c’est Catherine (La culture se partage) qui m’en a parlé. Impossible de le trouver en librairie. Par chance, la bibliothèque municipale de Rouen vient de l’acquérir, je dois être un des premiers emprunteurs.
Ayant étudié un peu l’histoire de l’art et adorant Picasso, j’avais lu ce manga et je suis tout de suite tombé dedans (un peu comme Picasso dans ces dessins tiens xD) et j’ai dévoré les trois tomes n_n (en plus j’adore la psychologie, hahaha !)
Ravie de voir que ce manga plaît autant ! Merci de ta visite.
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