Alice’s aventures in wonderland de Lewis Carroll

puffinMa présentation :

Nous sommes en été, il fait chaud. Alice est assise sur un talus, en compagnie de sa soeur aînée, et elle s’ennuie. Soudain, elle voit passer un lapin blanc. Rien d’étonnant, me direz-vous ? Non, mis à part le fait qu’il regarde sa montre, il est en retard ! Alice décide de le suivre.

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Mon avis :

J’ai lu à plusieurs reprises Alice au pays des merveilles, par plaisir ou dans le cadre de mon métier, mais c’est la première fois que je le lis en anglais. J’ajoute que, si cette oeuvre est au programme de 6e depuis quatre ans maintenant, je connais peu de gens qui aiment ce livre, parce qu’Alice n’arrête pas de rapetisser et de grandir. C’est horrible !  Ce serait bien pire si ses vêtements ne s’adaptaient pas comme par magie. Et puis, l’enfant n’est-il pas destiné à se métamorphoser, et ces transformations ne créent-elles pas difficultés et malaises  ?

Alice est murît progressivement au cours de ses aventures. Trop curieuse, elle tombe dans le terrier, puis avale boisson et nourriture après avoir pris des précautions – mais pas suffisamment. Elle commet aussi des gaffes, comme avec la souris à qui elle vante les talents de chasseuse de Dinah, son chat. Elle n’ose tenir tête au lapin blanc, qui la prend pour Marianne sa domestique, ne sait trop quoi répondre au caterpillar qui l’interroge sur son identité.

Et elle rencontre le chat du Cheshire, mon personnage préféré. Il apparaît et disparaît à volonté, ne montrant de sa personne que le strict nécessaire – et Alice de s’adapter parfaitement au variation du personnage, presque son seul allié dans le Wonderland. A la fin du livre, elle ose enfin tenir tête à l’ensemble des personnages en présence, refusant l’absurdité de ce qui l’entoure.

En effet, il ne faut pas oublier l’aspect satirique d’Alice. Tout y passe, ou presque : le tea time, le croquet, et, plus sérieusement, le programme scolaire, ou la justice. « Qu’on lui coupe la tête ! » est sans doute la phrase la plus connue de la version française – heureusement que le roi est là pour contrer, en toute discrétion, l’irascibilité de la reine de cœur. Ni l’aspect littéraire : les références à la culture anglaise, aux poèmes bien connus des petits écoliers, sont très nombreuses (ne ratez pas celui en forme de queue de souris !).

Aventurez-vous avec Alice au pays de l’imagination.

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4 réflexions sur “Alice’s aventures in wonderland de Lewis Carroll

  1. Tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une queue de souris me fait fuir, donc je ne chercherai pas !!! 😀 Voilà un des contes de mon enfance (pré-adolescence plutôt) qui ne m’a jamais fait rêver outre-mesure, je n’en ai peut-être pas saisi toutes les subtilités (et les références dont tu parles), il serait bon de le relire maintenant, mais pas en V.O. non plus !!! 😉

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