édition Gallimard Jeunesse – 84 pages.
Présentation de l’éditeur :
Tomas, huit ans, déteste l’école et les livre. Il préfère vagabonder dans les montagnes qui entourent son village. Un jour, sa mère le dépose à la bibliothèque, pour assister à l’heure du conte. Le jeune garçon réticent finit par s’approcher peu à peu de la » Dame à la Licorne « , fasciné par les histoires qu’elle raconte. Mais la guerre arrive au village et les livres sont en danger…
Challenge Jeunesse/Young adult chez Mutinelle et Kalea.
Mon avis :
L’histoire de la licorne est un livre bref, certes, mais qui démontre tout le talent de Michael Morpurgo, notamment dans la qualité de l’écriture. Ecrire pour les enfants ne signifie pas écrire n’importe comment.
Bien sûr, il utilise dans ce roman des thèmes qui lui sont chers, à savoir l’enfance et la guerre. Est-ce un mal ? Je ne le crois pas, tant que ces thèmes sont traités comme ils le sont ici, sans manichéisme, sans pathos, sans volonté de donner des leçons. Tomas n’aime pas l’école, n’aime pas lire, il n’aime rien tant qu’être dans la montagne avec son père. Il faudra l’arrivée d’une nouvelle bibliothécaire et l’acharnement de sa mère à le conduire à la bibliothèque pour que le déclic se produise. Il faudra aussi une transmission orale, rappel que les enfants n’aiment rien tant qu’on leur fasse la lecture, même jusqu’à un âge avancé.
Ce n’est qu’après que la grand Histoire, celle qui fait couler le sang intervient. Celle qui conduite à brûler les livres, pour plusieurs raisons dont aucune n’est bonne. Celle qui force à se cacher, celle qui détruit et tue. La Licorne du titre est le symboles de cette résistance, elle peut s’incarner dans un humain (la dame à la licorne, qui transmet les récits) ou dans un objet symbolique, survivant à tous les tourments.
Comme souvent, le récit est rétrospectif, ce qui permet d’être rassuré sur le sort du narrateur. Cela permet aussi de savoir ce que sont devenus les principaux protagonistes, même si leur devenir n’est pas toujours heureux. Je suis persuadée que ce livre, s’il est partagé avec les jeunes lecteurs, devraient permettre de beaux échanges. Là encore, c’est un constat que je fais souvent avec cet auteur, et c’est plutôt une bonne nouvelle.
Challenge God Save the livre organisé par Antoni
Bonjour Sharon,
ton avis sur ce livre en paticulier et sur cet auteur m’ a beaucoup intéressé : j’ai prévu de lire bientôt « cheval de guerre » 😉 tu l’as lu ?
Bonjour Valentyne
Non, je n’ai pas lu Cheval de guerre, j’en ai lu beaucoup d’autres. Maintenant, lire Morpurgo, c’est courir peu de risque d’être déçu. Je l’ai rencontré à un salon du livre, il est charmant, et se débrouille très bien en français.
Il me plait bien lui aussi je le note aussi. A une prochaine fois alors pour en reparler.
Merci Loo. Il se lit très vite, il faut juste parvenir à le trouver.
je ne vais pas le lire, mais je pense qu’il est vraiment à conseiller. Je note… lorsqu’on me posera la question…
Il ne m’a même pas fallu une demi-heure pour le lire alors…
Ton article me fait dire que je devrais lire plus souvent des livres pour enfants … Je n’y pense jamais.
Je ne connais pas cet auteur, je ne lis pas beaucoup de « jeunesse » à vrai dire mais si je le croise (comme pour M-A Murail il y a un an^^) je repenserais à toi !!!
Morpurgo est vraiment un des meilleurs auteurs de littérature jeunesse de sa génération. Je n’ai jamais été déçue par ses livres !
Si jamais il croise ta route… bonne lecture !
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