Fébris, Brygia et Sortilega sont trois vieilles sorcières qui partagent une vieille maison. La vie n’est pas toujours drôle depuis que leur nièce adorée, Panacéa, est partie vivre parmi les mortels. Leur quotidien change brutalement le jour où un bébé fée atterrit chez elles par erreur. Mais ce n’est rien en comparaison du retour de Panacéa flanquée de son balourd de mari, un mortel qui prétend les convaincre des bienfaits de la consommation et de la télévision !
Même les sorcières ont des soucis de procréation. Prenez les trois sorcières Fébris, Brygia et Sortilégia : elles doivent se rendre à la nuit de Walpurigis, comme tous les cent ans, et elles ont le moral dans les chaussettes car elles savent qu’on leur parlera encore du fait qu’elles n’ont pas d’enfants (ce sont des choses qui arrivent) et que leur nièce a mal tourné (ce n’est rien de le dire). Bref, elles se consolent comme elles peuvent, en mangeant beaucoup (trop) ou en étant hypocondriaque.
Pendant ce temps, au pays des fées, rien ne va, et ce n’est pas la reine Titania qui dira le contraire (et surtout pas en vers). Les fées sont plus occupées à se crêper le chignon ou à se faire une manucure. Quant au roi, il dort ou pratique l’origami à haute dose. Il ne faut donc pas s’étonner outre mesure si la nurserie n’est pas très bien surveiller et si un bébé chou particulièrement curieux est parvenu à s’échapper et à arriver très rapidement à la maison des sorcières. Et c’est une renaissance pour les trois amies, surtout après la visite de Panacéa, qui a failli faire passer « le ballet à gauche » à sa tante préférée.
Cette bande dessinée au graphisme particulièrement joyeux pour le thème de la sorcellerie n’engendre pas la monotonie. Les animaux de compagnie des sorcières – un crapaud et un chat, comme il se doit – sont particulièrement bien croqués. Sous couvert de sorcellerie, ce sont aussi les travers de notre société de consommation qui sont mis en avant, grâce au mari très humain – un vrai pro de la communication – de Panacéa.
Le ballet des mémés est une bande dessinée à lire quand il fait gris et froid, idéale pour se remonter le moral.
Heureuse de te savoir conquise ! Je retrouve l’âme de la BD dans ton billet. Merci !
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OK, je suis partante pour le bal des mémés
Chouette !
Il faut que je relise cet album. Je n’en garde pas un très bon souvenir mais je ne sais plus pourquoi!
Pour ma part, après le Prince de la nuit, ce fut très reposant ! Et très drôle aussi.
Il me dit bien ce ballet des mémés ! 🙂
Il est très mouvementé !
Je l’ai repéré grâce à Syl et c’est une série qui me fait très envie… ton avis me conforte dans cette idée !
Tant mieux, elle est vraiment très sympa.
Il faut absolument que je l’emprunte à la bibliothèque !
J’espère qu’il y sera ! Bonne lecture !
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