Au rendez-vous de la marquise de Jean Failler

édition du Palémon – 349 pages
Présentation de l’éditeur :
Retrouvez Mary Lester pour une nouvelle enquête à Notre-Dame-des-Landes…
Mary Lester est cette fois envoyée par son ami « Ludo », conseiller particulier à l’Élysée, dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Les conflits entre Zadistes et forces de l’ordre ont plus ou moins cessé, mais l’ombre malfaisante des terribles black blocs plane toujours et la lutte entre pratiquants de chasse à courre et extrémistes végans fait rage. Les attaques se multiplient.
Mary décide donc de rencontrer les différents protagonistes. Si elle reçoit un excellent accueil chez le comte de Morsac, qui va lui faire découvrir le monde tellement controversé de la chasse à courre, il n’en est pas de même à la Bergerie, ancienne ferme occupée par des activistes particulièrement agressifs. Mary va même ne devoir son salut qu’à sa fuite, et conclure que ce conflit ne la concerne pas.
Mais lorsque le corps du voyou qui l’a agressée est retrouvé, l’affaire prend une autre tournure et Mary n’aura d’autre choix que d’enquêter dans ce nid de guêpes.
Mon avis :
Je me plonge, me replonge dans les policiers français, et, ici, dans les enquêtes de Mary Lester, dont je vais enchaîner plusieurs tomes dans les semaines à venir. Il faut dire qu’un fil rouge relit ce tome à des enquêtes précédentes, et que le « fil rouge » trouvera sa conclusion, certainement, dans le ou les tomes suivants.
Mary Lester se trouve parachutée à Notre-Dame-des-Landes – entre les gilets jaunes et le Covid, l’on a un peu oublié tout ce qui s’est passé là-bas, les expropriations, le combat pour empêcher la création de l’aéroport, son abandon – mais des zadistes toujours là, et d’anciens propriétaires sont bien décidés à retrouver leurs biens, ce qui me semble tout à fait justifié. Un chantier, oui, mais pas vraiment celui qui était attendu.
A ceci s’ajoute le conflit entre les tenants de la chasse à courre et les vegans – ou ceux qui se prétendent tels. J’ouvre une parenthèse : je n’ai pas aimé l’image qui est donné des militants anti-chasse à courre. Je ne dis pas que de tels militants n’existent pas, je dis simplement que tous les vegans, tous les militants que je connais sont éminemment pacifistes. Je ne parlerai pas de ceux qui pratiquent la chasse à courre, il ne vaut mieux pas – surtout que ces « pratiquants » ne s’entendent guère avec les autres chasseurs du cru. Fin de la parenthèse. J’ai apprécié, par contre, que Mary Lester rappelle le sort des animaux de boucherie, qui est tout sauf appréciable, tout sauf bien traité.
Ceci fini, nous nous replongeons dans l’intrigue policière, parce que les hommes souffrent aussi – et les femmes encore plus. La police, la justice ? Pas toujours facile de s’adresser à elle. Et quand on le peut, ce n’est jamais qu’une affaire parmi d’autres. Pendant ce temps, il faut continuer à vivre, pour ne pas dire à survivre.
Ce n’est pas tant que la fin est ouverte, c’est qu’elle nous promet, dans un prochain tome, de terminer une affaire qui tient à coeur à Mary Lester.

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