Présentation de l’éditeur :
Le corps sans vie de Madeleine Duverger est retrouvé sur la terrasse d’un hôtel dont elle était propriétaire, à Belle-Ile-en-Mer. Crime ? Suicide ? Accident ? Un crime ? Vous n’y pensez pas. C’est très mauvais pour le tourisme et d’ailleurs, qui aurait pu en vouloir à cette vieille dame si digne ? Pour ne pas faire de peine à la famille, on écarte également la thèse du suicide, et c’est donc celle de l’accident qui est retenue.
Seulement, cette femme était l’épouse d’un homme politique important dont le fils occupe un poste de conseiller au plus haut niveau de l’Etat, et celui-ci veut comprendre. Mervent envoie le commandant Lester pour « y voir clair » . Mary débarque ainsi incognito sur l’île, accompagnée de sa fidèle Amandine, pour une enquête discrète. Elle va alors plonger dans les secrets de cette île mystérieuse, de sa côte sauvage et de ses attachants autochtones.
Et quand, à Belle-Ile, la tempête fait rage, le vent n’est pas le seul à devenir violent…
Mon avis :
Après des affaires longues, compliquées, éprouvantes (voir les tomes précédents, oui, je sais, c’est facile à dire), Mary Lester pourrait espérer avoir un peu de repos. Eh bien, non.
La patronne d’un hôtel, qui dirigeait celui-ci d’une main de fer, est morte. Suicide ? C’est impossible, impensable, elle menait depuis des décennies, la vie qu’elle avait toujours voulu vivre, sans aucun regret. Un accident ? Oui. Mais c’est vraiment dit du bout des lèvres, pour la tranquillité de l’île, et des touristes à venir. Mais la famille de la victime ne se contente pas de ce diagnostique – elle a les bras très longs, cette famille – et Mary Lester est gentiment conviée à enquêter sur place.
Il est des personnes qui ont des choses à cacher, c’est évident – surtout quand on sait que la victime, elle, ne cachait pas grand chose de sa vie de femme qui a toujours été libre de ses choix, et qui a assumé ses ambitions et ses goûts jusqu’au bout. De quoi ne pas plaire à tout le monde. De quoi voir aussi qu’il existe d’autres secrets sur l’île, et que les femmes, comme partout ailleurs, ne sont pas les mieux lotis. Il en est d’autres qui n’ont pas trop envie de parler – peut-être aussi parce qu’ils n’ont pas grand chose à dire. Mary observe, enquête, avance ses pions, agit – avant le dénouement.
Mary Lester reviendra sans doute à Belle-île – il faut simplement espérer pour elle que ce soit un peu plus calme.
Mourir à cet endroit, pfffffffffff 🙂