La fête du cochon de Leif GW Personn

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Présentation de l’éditeur :

Un bureau de poste est braqué à Stockholm. Rien d’extraordinaire, nous sommes en 1977, la délinquance est en pleine explosion. Les inspecteurs Johansson et Jarnebring, deux jeunes flics de terrain pleins d’enthousiasme, sont rapidement sur les lieux, mais le coupable parvient à s’enfuir. En dépit de quelques éléments apportés par des témoins, la police tourne en rond. Au cours des mois suivants sont commis deux meurtres. Il apparaît peu à peu que tous ces événements sont liés. Pourtant, chaque fois qu’une piste cohérente se dessine, il y a toujours quelque chose pour, comme par magie, la faire dérailler. Mais est-ce tellement étonnant ?

1312260953408502211846257Défi premier roman

Mon avis :

J’ai rédigé volontairement cet avis après celui sur les Terroristes (à venir demain), j’ai lu les deux livres le même jour, lors du Marathon suédois et je dois dire que l’un annonce le désastre de l’autre.
Leif GW Personn connaît bien son affaire, il est criminologue. Il n’hésite pas à citer des extraits de ses articles en exergue des chapitres. Alors que la criminalité monte en flèche, que les braquages de banque se multiplient, les policiers semblent tous plus incompétents les uns que les autres. Chacun a ses défauts, et leur réunion provoque gène considérablement le déroulement de l’enquête, sans qu’ils en aient conscience. Quand ils s’en aperçoivent, il est trop tard pour remédier à ses erreurs.
La fête du cochon, en référence à une activité touristique prisée par les suédois, est un constat d’échec sur la société suédoise en générale et sa justice en particulier. Il est facile de s’en tirer en toute impunité, pour peu qu’on soit suffisamment prévoyant.
Je sais qu’à sa lecture, certains lecteurs se trouveront frustrés. La justice ne triomphe pas toujours, encore faut-il qu’elle en ait les moyens.

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7 réflexions sur “La fête du cochon de Leif GW Personn

  1. Un roman où la justice ne triomphe pas? Ca change! Je vais garder ce roman en mémoire, d’autant plus que le titre est pour le moins pittoresque.

  2. Pingback: Hiver suédois, le billet récap | Chroniques litteraires

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