61 heures de Lee Child

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Présentation de l’éditeur :

Dakota du Sud. Plein hiver, température polaire et blizzard infernal. Perdu dans ce désert d’une blancheur aveuglante, un bus rempli de touristes du troisième âge tente de rallier au plus vite la bourgade de Bolton. Mais après avoir évité une collision, le chauffeur, pourtant expérimenté, ne peut redresser son véhicule qui dérape et se retrouve encastré dans une congère. L’ex-policier de la Navy, Jack Reacher, qui se trouvait lui aussi dans le bus, propose son aide aux autorités locales et tout le monde est sauvé. Sauf que Bolton abrite l’une des plus grandes prisons des États-Unis et que la révolte y gronde. Un chef d’un gang de motards arrêté pour trafic de drogue attend son procès avec ses bikers menaçant d’enlever le seul témoin du deal, la bibliothécaire Janet Salter. Encore une fois, Jack Reacher propose son aide.

Mon avis :

J’ai découvert ce héros, Jack Reacher, par le biais du cinéma, et peu m’importe les jugements de ce qui me liront : j’ai bien aimé l’interprétation de Tom Cruise (et le film aussi). J’ai donc emprunté le tout dernier tome des aventures de ce héros à la bibliothèque Roger Parment.

L’action se passe dans le Dakota du Sud, et quand je dis l’action… Il semble que cet état ne soit pas propice à la moindre action. Les villes sont peu nombreuses, et très éloignées les unes des autres. On peut être né dans cet état et déprimer, comme Kim Petersen, parce qu’elle aura beau s’assoir devant sa fenêtre, elle ne verra strictement rien de toute la journée. Le chômage ? Un problème, comme partout. Aussi, quand une prison a été construite dans la petite ville de Bolton, le maire y a vu une manne providentielle : du travail, du travail et encore du travail, surtout pour les motels de la ville qui accueillent les familles des détenus les jours de visite. Bolton est loin de tout, et les familles dorment souvent une nuit ou deux sur place.

Pour l’instant, nous sommes en plein hiver, un hiver du Dakota du Sud, -30°. La neige à perte de vue. Le shérif et ses hommes, sur le qui vive, car ils protègent une charmante bibliothécaire à la retraite, unique témoin d’un procès qui doit s’ouvrir bientôt – et la menace est précise, bien qu’invisible, encore.  Pourtant, le but de cet ennemi est simple : supprimer Janet Salter, le témoin.  Et Jack Reacher apparaît comme l’élément qui perturbera cette belle ordonnance. Surtout, son passé de militaire l’amène à voir certains faits sous un autre jour, à mettre le doigt sur des plans secrets pas joli-joli, inimaginables de nos jours, mais possibles du temps de la guerre froide.

Si j’ai trouvé cette lecture divertissante, j’ai eu cependant deux soucis :

– j’ai trouvé qui était le (futur) tueur, le dénouement m’a confirmé que l’indice que j’avais relevé était probant.

– les obstacles rencontrés par Reacher à la fin du roman m’ont semblé un peu lourd.

Néanmoins, cela ne m’empêchera pas de lire d’autres livres de cette saga.

 

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7 réflexions sur “61 heures de Lee Child

  1. atmosphère rafraichissante pour affronter la canicule, dis donc!
    et même plutôt glaçante
    c’est gentil de nous le proposer, c’est mieux qu’une crème glacée pour notre santé

  2. Pingback: 50 billets, 50 états – le bilan final | deslivresetsharon

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