Le blues du chat de Sophie Chabanel

Présentation de l’éditeur :

Un chat dépressif, des crevettes roses, une cérémonie qui tourne au drame, des fours solaires et un curé bien trop séduisant : autant d’ingrédients pour une enquête-cocktail menée par l’étonnante commissaire Romano et son fidèle adjoint Tellier. Duo aussi improbable qu’efficace. Qui a tué l’ancien banquier véreux en pleine remise de Légion d’honneur ? Ce ne sont pas les suspects qui manquent, mais il s’agira quand même de mettre la main sur le bon.

Ma chronique :

Oui, j’ai déjà un article programmé ce jour. Mais j’ai besoin d’écrire. Le blues du chat, je l’ai lu le week-end dernier, et j’ai attendu pour rédiger mon avis. Mon actualité personnelle influence-t-elle mon jugement ? Peut-être. Il n’empêche : Ruru, le chat recueilli par la commissaire, est peut-être dépressif, mais c’est certainement une certaine catégorie de vétérinaire qui a trouvé le moyen de s’en mettre plein les poches pour des problèmes qui n’en sont pas réellement. Remontée, moi ? Oui, mais ce n’est pas contre l’autrice, elle ne fait qu’exposer un phénomène de société (spéciale dédicace à mon vétérinaire qui a passé beaucoup beaucoup de temps à soigner mes chats réellement malades).

Le commissaire Romano enquête, et doit gérer aussi un supérieur qui a des idées très arrêtées sur le management, et elle des idées très arrêtées sur les manières de contourner les choses. La mort du banquier en plein cocktail ? Le pauvre. Il meurt de la manière la pire qui soit pour quelqu’un qui souffre d’allergie : son traitement n’a pas fait effet, parce qu’on l’a remplacé par un placebo. Le pauvre. Non, ne pensons pas à toutes les personnes qu’il a ruinées, à son associé qui est parti en prison à sa place, à sa femme pas si heureuse que cela. Non, pensons à ce pauvre homme riche parti trop tôt et qu’il s’apprêtait à inonder le marché avec des fours solaires. L’écologie, c’est cool, surtout si cela rapporte et permet de redorer son blason très très terni.

Oui, j’ai passé un moment très agréable grâce au commissaire, à ses hommes, et à ce pauvre Ruru contraint de maigrir.

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