Archive | 10 mai 2019

Meurtres en Alaska, tome 1 : A l’état sauvage de Kat Martin

Présentation de l’éditeur :
Dans les légendes du pays dort un mystère… Après la mort tragique de son fiancé, il y a trois ans, Lane Bishop pensait ne plus jamais tomber amoureuse. Pourtant, elle ne peut résister au regard sulfureux de Dylan Brodie, un homme aussi sauvage que son Alaska natal. Mais, quand Lane s’installe pour un week-end dans le chalet de Dylan, elle s’aperçoit que les traditions indiennes de la région gardent la mémoire d’un véritable crime… Et qu’un terrible danger menace de s’abattre sur le couple. Dylan devra tout risquer pour découvrir l’incroyable vérité, et pour protéger la femme qui a ravi son coeur.
Mon avis :
Ce livre est une romance policière, oui, c’est possible. Comme d’autres séries publiées par Milady, elle met en scène trois frères dont nous allons suivre les destins, sachant que chaque tome est consacré à l’un d’entre eux. Là, nous avons Dylan : sa femme l’a quitté, sa fille, Emilie, très jeune, ne parle plus depuis le départ de sa mère. Il vit en Alaska, c’est l’état qui l’a vu naître et sa très belle ex-femme ne s’est jamais faite à cette région sauvage entre toute – et superbement décrite dans le livre, il faut bien le dire.
Ici, tout le monde se connaît, tout le monde sait tout sur tout le monde ou presque. Lane Bishop est architecte d’intérieur et vient aider Dylan à rénover un chalet. Elle a aussi une « histoire » avec lui, un peu plus qu’un coup d’un soir, un peu moins (pour l’instant) qu’une histoire d’amour : Lane a perdu son fiancé voici trois ans et se sent prête à renouer une relation amoureuse, Dylan veut avant tout protéger sa fille. J’ajoute que Lane est accompagnée par Finn, son chien, adorable boule de poils massive. Toujours placer un animal dans une romance, il trouvera toujours son utilité.
Les deux personnages ont des amis, un passé, ce qui ne signifie pas qu’ils cachent des secrets, non, mais ils ont vécu, ni l’un ni l’autre ne sont naïfs, et savent ce qu’ils veulent, ce qu’ils craignent, pour leur vie professionnelle ou personnelle.
A cette intrigue se joint une double intrigue policière. la première trouve son origine dans le passé, et nous plonge au coeur de l’Alaska oubliée, celle des indiens, qu’il était facile d’accuser de tous les maux puisqu’ils n’avaient pas les mots pour se défendre. La seconde est plus contemporaine, ne nous parlant pas seulement des femmes victimes des hommes, mais aussi des hommes que la société américaine laisse de côté puisqu’elle ne parvient pas à les soigner.
Un lecture intéressante, parlant de thèmes tels que le harcèlement ou la résilience, qu’il est intéressant de voir dans une romance, même policière.

Journal d’un louveteau garou – 7 mai 2019 – et des nouvelles de madame Cobert

Cher journal
la chorale est de retour !
Je cède donc la parole à madame Cobert.

« Coup de sifflet »

Chers louveteaux, c’est parti pour cinq heures de répétition. je sais que certains voudraient courir un marathon, seulement pour des motifs divers et variés, les professeurs d’éducation physique et sportive sont tous indisponibles, l’un s’est froissé un muscle en bêchant son jardin, l’autre s’est foulé la cheville en traversant le couloir menant à la salle des professeurs, un autre encore se serait luxé le poignet en changeant de chaîne télévisée. Quant à monsieur Trukensky, la course à pied n’est pas son point fort, nous le savons tous – par contre, il tient à ce que je vous dise qu’il est prêt pour la saison de rugby, basket, et autre football.

« Coup de sifflet »

Quand j’ai dit « montez sur scène », je n’ai pas dit « allez vous planquer en coulisse ». Je vous entends : vous voulez tester l’acoustique. Et moi, je suis Diane de Poitiers.

« Coup de sifflet »

Oui, je n’ai pas l’oreille musicale, je suis au courant. Tout de même : quand la moitié des choristes ne chante pas, je le remarque ! Oui, Angie, je le remarque, et ce n’est pas la peine de te cacher derrière les petits camarades, il n’y a pas que toi qui ne chante pas !

« Coup de sifflet »

Quoi, le tee-shirt officiel est moche ? Mais non. Il est simplement « hors du commun », et surtout hypoallergénique. Des louveteaux qui passent leur temps à se gratter sur scène, même en mesure, cela se remarque.

« Coup de sifflet »

Samuel, je t’aime bien, tu fais partie des choristes qui chantent presque toujours juste, presque toujours en mesure. Hier, tu bégayais, aujourd’hui tu sembles avoir les mâchoires bloquées. Es-tu sûr que cela va ?

« Coup de sifflet »

Les congas et autres djembés sont faits pour rythmer les chansons. Bref, vous devez taper dessus en rythme pas vous taper dessus en rythme !

« Coup de sifflet »

Comment ça, vous en avez assez d’entre des coups de sifflet ? Moi aussi, que croyez-vous ? Alors, vous allez chanter, oui ou non ?