Mon résumé :
Hap et Léonard sont toujours les meilleurs amis du monde. A la demande de leur pote Marvin, ils enquêtent sur une affaire classée de double homicide. Examinant le dossier d’un oeil neuf, ils découvrent un diable rouge, peint à côté des corps. En creusant plus avant, ils s’aperçoivent que cette marque se retrouve sur d’autres scènes de crimes. Voilà nos deux amis lancés à la poursuite d’un serial killer.
Mon avis :
Si l’on me demandait une définition de l’amitié, je parlerai du lien indéfectible qui unit Hap et Léonard, au delà de tout ce qui peut leur arriver. Etre ami, c’est accepter l’autre tel qu’il est, respecter ses décisions, l’aider en cas de coup dur, et rester toujours franc avec lui : « Laisse-moi te dire, mon pote, va falloir te calmer avec les pancakes si tu veux que je continue à charrier ton gros cul dans l’escalier » dit Léonard à Hap, après un sérieux burn-out de celui-ci. Brett, l’amoureuse fidèle, n’est pas en reste : « J’étais à deux doigts d’appeler le véto pour lui demander d’abréger tes soufrances ». Même les héros texans ne sont pas à l’abri d’un coup de barre – ou d’une panne de cracker en pleine dégustation d’un chili, avec des conséquences parfois dévastatrices. Suis-je nébuleuse ? Alors n’hésitez pas à lire cette aventure de Hap et Léonard, qui les plongent bien malgré eux dans un bain de violence.
En effet, c’est fou le nombre de personnes qui leur en veulent. Je commencerai par deux voyous, qu’ils ont sévèrement dérouillé au début de l’intrigue. Pas pour le plaisir, vous vous doutez bien, non, pour donner une belle leçon après que ces deux charmants individus s’en soient pris à une charmante vieille dame, abondamment tabassée et dépouillée par leurs soins. Il est encore des gentlemen dans l’Ouest – je parlai de Hap et Léonard, bien sûr.
Je poursuivrai par un criminel de plus grande envergure, qui avait déjà mis un contrat sur leurs têtes dans un opus précédent. Cette fois-ci, aussi. Certains ont de la suite dans les idées. Hap et Léonard aussi.
Reste leur principal ennemi : Diable rouge en personne. Certains auteurs parviennent à nous faire ressentir de l’empathie pour un tueur, après que l’on découvre ses motivations profondes. là, Joe R. Lansdale n’essaie même pas. Il énonce ses motifs, libre au lecteur de juger, ou plutôt d’être horrifié. Rien ne justifie la violence, mais rien ne justifie non plus que l’on reste les bras croisés alors que l’on veut vous tuer et que l’on a presque réussi.
Diable rouge est une réussite, je ne me lasse pas de lire les romans de Joe R. Lansdale.
Je ne connais pas cet auteur, tu me donnes envie de le découvrir 😉
Merci Céline.
J’ai lu plusieurs de ses romans coup sur coup, je les chronique petit à petit.
Le nom de cet auteur ne m’est pas inconnu et j’ai dû en lire un (je vérifierai dans ma biblio) (si je m’y retrouve)…Je ne vais pas tarder à avoir envie de polar mais j’en ai dans ma PAL à lire très vite donc je passe pour celui-ci, pour le moment ! Je note quand même dans un coin de ma tête !!! 😉
J’aime beaucoup cet auteur, j’ai trois autres romans dans ma PAL, je pense les lire très vite.
Sharon, je me suis rappelé : c’est L’arbre à bouteilles que j’ai lu, j’ai vu une chronique chez Le Bison aujourd’hui, ça m’est revenu illico ! Trash mais bien ! 😉
Je l’ai lu aussi ! Il me reste à chroniquer Bad Chili, terminé également, dans lequel un écureuil enragé en veut aux noisettes de Hap !
Ton avis donne envie de lire ce roman !
J’en suis ravie !
Même si il a l’air bien ce n’est pas le genre de lecture que je cherche en ce moment. D’ici quelques mois peut être.
Rhôôô, je ne le connaissais même pas !! Maintenant, je le note !!!
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Tiens je ne le connais pas celui-là…J’essai de les lie dans l ‘ordre, je n’en suis pas encore arrivé là
Lire dans l’ordre n’est pas toujours facile pour moi… je lis donc quand je parviens à trouver un tome !