Perceval va presque bien. Disons qu’il est vivant, qu’il respire, et qu’il grommelle.
Ben (diminutif de Bénédict) a réussi à maîtriser la bestiole qui s’est jetée sur notre joueur de cornemuse préféré, pendant que Simon, n’écoutant que sa frousse, flanquait notre fier Highlander sur son épaule et le portait, blessé, jusqu’au château.
Il fut soigné avec les moyens du bord – Piper, sa soeur (et maman d’Imogène) arriva le plus vite qu’elle put, et utilisa tous ses talents de sœur et d’infirmière pour soigner son frère. Et ses talents de mère de dix enfants pour obtenir toutes les explications auprès des vampires présents.
– Nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer, dit tout doucement Simon.
– En plus de l’état dans lequel se trouve mon frère ?
– La bonne, c’est que nous avons réussi à soigner ses blessures.
– Je le savais déjà, et je n’ose vous demander comment vous avez fait.
– Vaut mieux pas, commenta Jonathan, qui avait mis la main sur la réserve de whisky personnelle de Percy et avait décidé de la diminuer drastiquement.
– La mauvaise, c’est que … la bestiole est dans les caves du châteaux. Enfin, sous une forme… bien vivante, et bien….
Nous laisserons pudiquement les vampires se dépêtrer avec Piper d’Arcy, sachant que tous, ou presque, auraient vraiment préféré être ailleurs. La convalescence de Percy s’annonce longue. Le temps qu’il lise tous ces livres :
Ou qu’il est la force de balancer l’un d’entre eux à la tête des vampires.