Mon résumé :
Sud-Est de Londres. Un tueur en série prend pour cibles toutes les personnes qui se montrent impolies. Autant dire que la liste potentielle de ces victimes est longue, longue… Brant est sur l’affaire, et il est bien décidé à arrêter le coupable.
Mon avis :
Je l’ai dit à plusieurs reprises : je n’aime pas ces romans dans lequel un tueur en série prend la parole et nous raconte ses méfaits. Là, je dois dire, je suis bluffé, car son immoralité, son sans-gêne, ses goûts littéraires le rapprochent dangereusement de Brant. Ne serait-il pas le mieux placé pour le traquer, l’arrêter, et plus si affinité ?
S’il ‘y avait que le journal de notre criminel, ce serait trop simple, il y a aussi le point de vue de ses proches – et tout l’intérêt est que le décalage n’est pas si grand que cela entre la manière dont les autres le voient et l’image qu’il souhaite donner.
Autre point fort : Ken Bruen joue avec les codes de la traque du tueur en série, jusque dans la manière dont son identité est découverte. Quant au dénouement, il est toujours aussi immoral.
Pour terminer, je reviendrai sur le cas McDonald. D’abord promu à un brillant avenir dans les premiers tomes, il est ici dans une très mauvaise passe. Le dénouement lui offre tout de même une chance de … devenir le nouveau Brant, ou du moins, de susciter son admiration. Autant vous dire que ce n’est pas ainsi que l’on fait carrière. C’est même plutôt ainsi qu’on la flanque par terre.
Mais c’est un tome alors ? on peut le lire indépendamment ?
Oui, il existe actuellement sept tomes de la série. Ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres – la preuve, je les lis dans le désordre.
Bonne soirée.
Bises.
ah merci ! je le note alors, il me plait bien 😉 bonne soirée bises 😀
Merci Laure !
Bises.
Le tueur est la tueuse des autres tomes ?
Non, mais on retrouve la Renarde de Vixen dans Munitions.
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Encore un et tu en sera déjà à 20 titres rien que pour deux mois et demi (à peine) de challenge…
Euh…. comment dire ? Je me sens un peu gênée subitement d’envoyer tant de liens (surtout des italiens et des irlandais) alors que j’avais plutôt l’impression de ne presque pas lire, en tout cas, pas des nordiques.
Merci pour tous les liens que tu as notés.
M’enfin mais il n’y a aucune gêne à avoir (et de toute façon je ferai bisquer Antoni en lui disant que je te motive plus cette année ;-))
Merci Anne.
Effectivement, c’est un bon motif.
J’ai commencé un nouveau Ken Bruen ce soir.
La plus grande difficulté pour un auteur est de rester égal dans sa production. En écrivant nous sommes incapables de nous auto-critiquer, l’entourage n’est pas non-plus de bons conseils. L’éditeur, lui se dit : « Le précédent s’est bien vendu , pour le suivant ça le fera bien ! »
J’adore quand ce n’est pas moral justement ! Warf ! Il va me plaire ce Bruen…
Il est vraiment formidable.
Moi qui suis fan des Jack Taylor, je n’ai jamais été tentée par les Brant: eh bien tu me donnes très envie d’essayer, et de commencer par celui-là! Comme toi, je déteste les récits de serial killer qui se mettent dans la tête du tueur, et j’aime bien ce côté « jeu avec les codes ». Je le note (et un de plus dans ma liste de souhaits…).
Merci beaucoup Tasha : j’espère qu’il te plaira.
Ce tome est de plus un hommage à d’autres auteurs de romans policiers.