Archive | 5 mars 2013

Vixen de Ken Bruen

vixen

Quatrième de couverture :

Tous aux abris, Brant est de retour ! Pour la brigade du sud-est de Londres, l’affaire est rude, dure… comme d’habitude. La Renarde, la tueuse en série la plus sensuelle et la plus folle de tous les temps, est à l’origine d’une succession d’explosions. Elle est imprévisible, sauvage, furieuse, et le pire est que les flics ne savent même pas qu’elle existe. Pendant ce temps… L’inspecteur Roberts est incapable de mettre un terme aux explosions et ses subordonnés ne font guère mieux. Brant est obligé de prendre des risques inutiles et Porter Nash, qui connaît une promotion rapide, est confronté à un grave problème de santé. L’agent McDonald est résolu à poursuivre sa carrière à tout prix tandis qu’une nouvelle, l’agente Andrews, est prise sous l’aile de l’agente Falls pour un baptême du feu décoiffant. Dans les hautes sphères, le superintendant Brown est à la limite de la crise cardiaque et l’arrestation d’un innocent sous les feux des projecteurs n’est que le début de ses problèmes. Surtout que les bombes n’en finissent pas de sauter…

Mon avis :

J’adore Ken Bruen et j’adore le sergent Brant – c’est dire, et je suis d’accord avec vous pour dire que ce genre de chose, cela peut devenir grave. Je suis d’ailleurs actuellement en train de me désintoxiquer de mon addiction à cet auteur. Très raisonnablement, je n’ai pas emprunté les quatre derniers titres disponibles à la bibliothèque.
Revenons à ce titre, Vixen. Cinquième volet des aventures de Roberts et Brant, tout va pour le plus mal dans le plus déglingués des mondes, et au milieu de tout ce foutoir, un trio de dingues choisit de faire exploser des bombes comme ça, un peu au hasard. Pas de revendications politiques, pas de volonté de tuer (ou si peu, vive l’amoralité), juste un moyen net et sans bavure de gagner un maximum d’argent. Comme quoi, les séjours en prison avec de gentils co-détenus peuvent vous fournir une idée grandiose pour s’en mettre plein les poches.
Seulement… il ne faut pas ennuyer Brant, il risque de le prendre personnellement, et pour lui aussi, toutes les méthodes sont bonnes pour parvenir à ses fins. Surtout que la Renarde a la mauvaise idée de prendre pour cible un lieu et des personnes qui lui sont proches et de choisir pour alibi une personne en qui Brant avait toute confiance – naaaaaaaaaaaaaan, pas Porter Nash, il ne faut pas exagérer, il est homosexuel, et ce n’est pas une tueuse en série qui le fera changer d’avis. Elle le fera simplement sortir de ses gonds, et vu son état de santé, ce n’est pas nécessairement une bonne nouvelle.
Brant est donc presque à plaindre, lui et Roberts devront faire tout le travail – et la Renarde leur en donne beaucoup. Le dénouement, s’il peut satisfaire le minimum syndical de la justice et de la moralité, reste quand même largement immoral, et sonne comme une promesse de retrouver un jour la Renarde.

 

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