Archive | 8 mars 2013

Calibre de Ken Bruen

calibre-thumbMon résumé :

Sud-Est de Londres. Un tueur en série prend pour cibles toutes les personnes qui se montrent impolies. Autant dire que la liste potentielle de ces victimes est longue, longue… Brant est sur l’affaire, et il est bien décidé à arrêter le coupable.

Mon avis :

Je l’ai dit à plusieurs reprises : je n’aime pas ces romans dans lequel un tueur en série prend la parole et nous raconte ses méfaits. Là, je dois dire, je suis bluffé, car son immoralité, son sans-gêne, ses goûts littéraires le rapprochent dangereusement de Brant. Ne serait-il pas le mieux placé pour le traquer, l’arrêter, et plus si affinité ?

S’il ‘y avait que le journal de notre criminel, ce serait trop simple, il y a aussi le point de vue de ses proches – et tout l’intérêt est que le décalage n’est pas si grand que cela entre la manière dont les autres le voient et l’image qu’il souhaite donner.

Autre point fort : Ken Bruen joue avec les codes de la traque du tueur en série, jusque dans la manière dont son identité est découverte. Quant au dénouement, il est toujours aussi immoral.

Pour terminer, je reviendrai sur le cas McDonald. D’abord promu à un brillant avenir dans les premiers tomes, il est ici dans une très mauvaise passe. Le dénouement lui offre tout de même une chance de … devenir le nouveau Brant, ou du moins, de susciter son admiration. Autant vous dire que ce n’est pas ainsi que l’on fait carrière. C’est même plutôt ainsi qu’on la flanque par terre.

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