Quatrième de couverture :
A deux pas de Tourlaville, un château apparaît au coin d’un chemin, comme sorti d’un conte de fée. Pourtant, malgré l’étrange sérénité qui s’en dégage, la jeune romancière Gabrielle Dancel en épousant Philip Sedley, le châtelain des lieux, va découvrir les drames, les folies, et les amours tragiques qui se sont déroulés à travers les époques entre ces murs épais.
Mon sixième avis dans le cadre du prix Confidentielle
Mon avis :
Curieux roman, mais roman très intéressant. Gabrielle est l’héroïne principale de ce roman. Romancière, elle a connu le succès avec sa première oeuvre, et a rencontré Philip, qui l’a séduite, puis demandée en mariage. Gabrielle a choisi de cacher ses failles sous une armure de protection qu’elle n’ôte jamais, même pour son mari. Lui même est très mystérieux. Il est riche, beau, séduisant, pourtant il a autant de retenue que sa femme à se confier sur son passé. Tel Barbe-Bleue, il fixe des interdits. Tel un de ces châtelains qui se sont succédé dans ce manoir, il fait chambre à part avec son épouse. Trop de non-dits, une atmosphère mystérieuse, la solitude aussi, dans ce manoir qui est aussi rassurant que Manderley, et Gabrielle doute. Elle se remet à écrire, narrant l’histoire de deux personnes bien réelles qui vécurent dans ces lieux. D’autres figures, toutes aussi tragiques, sont évoquées.
Écritainsi, vous pourriez presque croire que nous nous trouvons dans une romance plus ou moins historique. Il n’en est rien, et c’est là le tour de force de l’auteur, qui ne cède pas aux facilités de ce genre romanesque. Au fur et à mesure que Gabrielle s’immerge dans son travail d’écriture, elle se laisse envahir par les sentiments, les doutes qu’elle décrit. Ce n’est pas le lecteur, attentif, qui se laisse prendre aux apparences, c’est Gabrielle qui laisse la fiction prendre le pas sur le réel. A force de ne pas vouloir être celle qu’elle est (Gabrielle, plutôt que Jeanne), à force d’écrire plutôt que de dire, elle risque de se perdre.
Ainsi puis-je mourir est à la fois un roman historique passionnant et une œuvre contemporaine pleine de charme. J’ajoute que l’intrigue se déroule en Normandie. Comment ne pourrai-je pas être séduite ?
Je te suis, Sharon … déjà inscrit sur la newsletter. Ce viviane Moore ne me tente pas trop mais je dois le lire, alors je le lirai probablement en dernier pour confidentielles.com ! Sinon, le visuel du nouveau blog est très sympa, très doux, Donc, ma foi, continue comme ça ! Amitiés
Au fait, c’est comment wordpress ? On ne sait jamais, si j’avais envie de changer …
Merci Pierre.
Il est le dixième que je lis, plus que quatre, j’espère parvenir à les terminer à temps.
Merci : j’ai eu du mal à trouver ce visuel, j’ai dû changer une demi-douzaine de fois avant de choisir celui-ci.
Il m’a fallu un temps d’adaptation certain, notamment pour la rédaction des articles (les liens à rajouter… ouille, ouille). J’ai mis dix jours à m’habituer, maintenant, je suis presque au point.
J’arrive sur ton nouveau blog pour enregistrer ta participation au challenge.
J’avoue que ton ressenti sur ce livre me met l’eau à la bouche…
J’en suis ravie ! Très bientôt, je posterai un nouvel avis sur un livre normand, bien moins positif celui-ci.
j’ai lié ton ancien blog à « Sharon » et ton nouveau à « et ses livres » !
Merci beaucoup Lystig !
Tu l’as aussi acheté au Salon du livre ? Chez moi, il traîne toujours dans la PAL, et à te lire, c’est pôôôs bien !
Non, je l’ai reçu courant juillet dans le cadre du prix Confidentielles.
Je te rassure : il me reste aussi des livres du salon à lire.
Quel bonheur de te retrouver dans ton nouvel espace 🙂
Je te poursuis avec assiduité. Bisous
Merci Béa !
Bises !
Encore une auteur que je n’ai jamais lu et qui me tente depuis un petit moment… (a part ça j’adore la présentation de ton nouveau blog !! Très très chouette !!
Merci l’or des chambres. J’ai beaucoup tâtonné, je suis très heureuse du résultat !
Coucou Nina,
ça fait bizarre de te retrouver ici.
j’espère que tu ne ferme pas ton blog overblog.
C’est le livre là dont tu parlais^^
C’était génial hier j’espère que tu as aimé.
Gros bisouxx
Coucou Cyndy
Je suis contente que tu me rendes visite sur mon nouveau blog.
Non, non, je ne le ferme pas, je ne sais pas encore comment je vais le faire évoluer, c’est tout.
Oui, c’est celui-là.
Oui, j’ai beaucoup aimé, et j’ai hâte que nous nous retrouvions au Mans.
Gros bisous
Nina.
Ce livre me fait penser à Rebecca de Daphne du Maurier que je viens de lire, il me tente bien, je le note 🙂
Merci Bianca. Effectivement, il y a des points communs, même si Terry, la soeur du héros, est moins toxique que Rebecca.
Noté ! ce billet était passé aux oubliettes et je le découvre maintenant. J’aime Viviane Moore.
Je pense que ce livre te plaira – du moins, je l’espère.
Ca a l’air un peu perturbant comme livre, on ne s’embrouille pas trop du coup nous aussi en même temps que Gabrielle ?
J’ai rêvé pire. Non, on ne s’embrouille pas, car les passages du roman historique sont bien délimités. C’est Gabrielle, à force de renier ce qu’elle est, son passé, en arrive à projeter des choses sur son mari et sa belle-soeur, qu’elle n’aurait pas projeté si elle s’était ouverte à son mari – et si lui s’était davantage confié aussi.
D’accord, je comprends. Ca a l’air intéressant.
Oui, ça l’est, c’est bien maîtrisé. Puis, la Normandie est très crédible dans le roman.
Pingback: Vivianne Moore | 10/18