L’assassin qui aimait Paul Bloas de Pierre Pouchairet

édition du Palémon – 345 pages

Présentation de l’éditeur :

La commandant Léanne Vallauri a beau engranger les succès à la tête de la Police judiciaire de Brest, elle se retrouve engluée dans une méchante affaire. L’informateur qu’elle protégeait a été la cible de deux tueurs et elle encourt des sanctions disciplinaires et pénales. Alors que le moral est en berne, elle accueille avec soulagement l’occasion d’oublier ses ennuis en travaillant sur un nouveau dossier. La découverte d’un cadavre lardé de coups de couteau et abandonné à proximité de l’ancienne base des sous-marins allemands va l’entraîner dans une nouvelle aventure à hauts risques et lui faire découvrir des lieux dont elle n’imaginait pas l’existence. Les tunnels et les souterrains de Brest, vestiges de la guerre, recèlent bien des mystères et des dangers.

Mon avis :

Ce troisième tome commence bien mal pour Léanne : elle est la cible d’une enquête interne. Pour son indic, c’est pire : il est hospitalisé dans un état critique après s’être fait tirer dessus. Heureusement, elle n’a pas le temps de s’appesantir sur ses états d’âme, ou de ressasser ce que d’autres considèrent comme des erreurs d’appréciation : une nouvelle affaire débute. Elle relierait bien d’ailleurs cette affaire à une autre, sauf que ceux qui ont enquêté avant elle sont formelles : les autres meurtres ont été commis par un SDF qui est désormais logé en prison.
Pour faire court, cette enquête emmène Léanne, Vanessa et Elodie dans les bas-fonds, physiques, moraux, de la société. Nous y croisons des hommes qui exploitent des femmes et parfois des hommes, nous y croisons des adultes consentants qui consentent à assouvir leurs fantasmes avec des personnes qui sont rétribuées pour les satisfaire, oui, les mêmes personnes exploitées dont je parlais précédemment. Nous y croisons des hommes qui aiment « casser du pédé », « casser de l’arabe », bref, des hommes qu’il faut absolument empêcher de nuire et à qui je n’ai pas envie de chercher d’excuses.
Nous découvrons aussi les souterrains de Brest, les souvenirs de la Seconde Guerre Mondiale, que certains s’amusent à explorer, à leurs risques et périls parfois.
Oeuvre dure ? Oui, et toutes les peintures de Paul BLoas n’y changeront hélas rien.

40 réflexions sur “L’assassin qui aimait Paul Bloas de Pierre Pouchairet

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