Présentation de l’éditeur :
Le célèbre détective Maurice PARENT et son fidèle partenaire sont invités au repas de Noël chez Madame Liévin et ses deux filles, en compagnie de Monsieur Marion, un proche ami de la famille. La date de cette réception est curieusement choisie puisqu’elle coïncide avec le dixième anniversaire de l’assassinat de Monsieur Liévin.
Mon avis :
C’est un texte très court que celui-ci – vingt-cinq pages. Pourtant, je l’ai apprécié, parce qu’il va droit à l’essentiel. C’est le soir de Noël, et voici dix ans que le mari de madame Liévin a été assassiné, dix ans que l’on ne sait pas qui l’a tué, ni même comment il a été tué. Détail sanglant et sordide : on n’a retrouvé de lui qu’une jambe, sciée au niveau du genou. Or, l’heure de la prescription a sonné, c’est ce que dit l’article 637 : même si le tueur faisait des révélations fracassantes, il serait impossible de l’assigner en justice. Oui, la prescription faisait déjà parler d’elle à cette époque, alors que cette nouvelle a été écrite voici plus de cent ans.
En peu de pages, nous saurons tout, sans aucun détail superflu. Nous saurons aussi qu’il faut bien être attentif au moindre détail – lire l’article 637 jusqu’au bout aurait pu être utile à certain.