éditions Actes Sud – 114 pages
Présentation de l’éditeur :
Le Caire, vers le milieu des années 1960. Au café Al-Karnak que gère une ancienne danseuse, le narrateur fait connaissance avec trois étudiants, Hilmi, Ismaïl et Zaynab. Le premier est l’amant de la gérante, et les deux autres, amis d’enfance, s’aiment tendrement. Tous les trois se considèrent comme des enfants de la révolution de 1952 et défendent ardemment ses principes et ses réalisations. Mais un jour ils cessent de fréquenter le café et, à leur retour, les clients apprennent qu’ils ont été arrêtés par la police politique qui les suspectait, contre toute évidence, d’appartenir au mouvement des Frères musulmans.
Mon avis :
Je n’avais pas lu cet auteur depuis très longtemps, et franchement, ce fut une lecture rapide. Rapide, mais pas forcément facile à comprendre. Nous avons une unité de lieu – le café Karnak – mais le temps est assez étendu, puisque le dernier chapitre prend place trois ans plus tard. Le ton est assez désabusé, les jeunes étudiants qui fréquentent le café se disent des enfants de la révolution, et pourtant, eux aussi seront les victimes de la répression, avec des conséquences sur leur vie toute entière. Le narrateur est un peu en retrait, il est le témoin, pas l’acteur de ce qui se passe. Il a connu la propriétaire du café dans une vie antérieure, c’est à dire qu’elle était danseuse, et lui son admirateur.
Il est question d’amour, aussi, un peu, dans une société où s’aimer n’est pas vraiment facile. Il est question aussi des conséquences des arrestations successives des étudiants, et qu’il leur faudra bien vivre avec ce qui s’est passé.
Karnak café est un roman pour ceux qui connaissent déjà un peu l’oeuvre de Naguib Mahfouz et l’histoire de l’Egypte.
Non, pas pour moi, mais je ne dis pas non à un café 😉
Moi non plus, mais un vrai café, pas du déca !
C’était pour le challenge Un mot, un titre, il s’est lu vite !
Non, pas du déca, pitié !!!
Pareil pour moi. Un jour, dans un resto, je commande un café, mon collègue, un déca. Bien sûr, on a posé le déca devant moi. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAArgh !
♫ Horreur, malheur ♪
Je confirme !
😉
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