édition Flammarion – 346 pages.
Présentation de l’éditeur :
« Il ne faut pas se mêler de tous les combats que l’on rencontre sur son chemin, Sherlock. Choisis ceux qui te semblent importants, et laisse le reste aux autres. » Quand Sherlock s’est retrouvé embarqué dans l’enquête, il ne pensait pas frôler la mort d’aussi près. Une course poursuite haletante s’engage alors…
Mon avis :
Sherlock Holmes est un détective qui inspire toujours, bien après la mort de son créateur. Je ne compte plus les auteurs qui se sont emparés du mythe, avec plus ou moins de bonheur. Sans doute faudra-t-il encore de longues années avant qu’Hercule Poirot ne suscite un tel engouement (les hommages, tel Cyanure de Camilla Lackberg, sont plus discrets).
Ces auteurs, donc, veulent combler les lacunes dans l’histoire de Sherlock. Je ne crois pas que cela soit nécessaire, surtout que ce Sherlock, ado, est très différent du Sherlock adulte que nous connaissons. Peut-être l’auteur veut-il nous montrer par quel cheminement Sherlock est devenu Sherlock ? Je lui souhaite bien du plaisir à l’écrire (il reste encore trois tomes) plus que moi je n’en ai eu à découvrir ce Sherlock quasi-ignorant, qui doit tout à son mentor et à son frère aîné Mycroft. En fait, n’importe quel détective adolescent aurait pu être mis à sa place sans que cela changeât l’intrigue véritablement : je n’ai pas retrouvé les personnages qui font la richesse de l’oeuvre de Conan Doyle.
Quant à l’intrigue, force m’est de reconnaître que certaines péripéties sont tirées par les cheveux, quand elles ne sont pas invraisemblables.
Si vous aimez l’univers de Holmes revisité, préférez les enquêtes d’Enola Holmes ou les romans de Christopher Edge.
Ouais, ouais, je passe mon tour. Tu comprends pourquoi ? Bisous
Ok, je note que le détours n’en vaut pas la peine…
Bonne journée !
Je sais que certains ont apprécié… Mais Holmes est trop éloigné de Holmes.
Oui…bon…alors…déjà que je n’ai pas lu les oeuvres de Conan Doyle (un par ci par là dirai-je), ce n’est pas pour me lancer dans les dérivés ! De piètre qualité qui plus est ! 😉
Il en est de meilleures. Ainsi Christopher Edge, qui respecte l’esprit sans emprunter le personnage, ou Nancy Springer !
J’ai un roman d’Enola Holmes dans ma PAL alors ça tombe bien 🙂
Je ne peux que te le conseiller !
Pingback: [Challenge jeunesse / Young Adult] Bilan #8 | Muti et ses livres
Pingback: [Challenge jeunesse / Young Adult] Bilan #9 | Muti et ses livres
Pingback: [Challenge jeunesse / Young Adult] Bilan #10 | Muti et ses livres
Pingback: [Challenge jeunesse / Young Adult] Bilan #11 | Muti et ses livres
Pingback: [Challenge jeunesse / young adult] Bilan #12 | Muti et ses livres
Pingback: L’ombre de la mort, les premières aventures de Sherlock Holmes | Thé, lectures et macarons