Nous retrouvons ici notre vieille connaissance Jim Qwilleran, chroniqueur au Daily Fluxion et son ineffable compagnon, le chat siamois Kao K’o Kung, dit Koko. Qwilleran se voit assigner le poste de rédacteur en chef d’un nouveau magazine de décoration, Le Gai Logis. Le premier numéro est un succès. Malheureusement la maison qu’il avait choisie pour illustrer le journal est cambriolée.
Il est toujours amusant de lire ou de relire des romans, si on les a appréciés. Le chat qui mangeait de la laine est le deuxième volume des aventures de Qwilleran et de Koko. Jim n’est pas encore un riche héritier – ce ne sera le cas que dans la seconde époque de ses aventures, qui regroupe la majorité des romans. Il est un journaliste, divorcé, presque un célibataire endurci. Il ne boit plus une goutte d’alcool et peine à entretenir son chez-soi, qu’il est d’ailleurs sur le point de perdre. Au niveau professionnel, ce n’est pas tellement mieux : sa « promotion » n’en est pas vraiment une, elle est plutôt un placard un peu mieux aménagé.
Et pourtant, Qwill s’en tire bien, presque trop bien, au désespoir des femmes qui convoitent sa place – comme si la décoration était un domaine strictement réservée aux femmes. Seulement, la suite des événements – un cambriolage, un décès – ne laisse pas de soulever des questions. Les coïncidences, très peu pour Qwill. Il n’en faut pas plus pour réveiller l’enquêteur qui est en lui.
Autant dire qu’on cherche à le décourager, très vite. Autant dire qu’il fait la sourde oreille et mène discrètement ses investigations, tout en continuant à s’occuper du Gai logis avec soin. Les ennuis, les complications ne sont jamais loin. Même Koko fait des siennes ! Je ne parle pas de sa passion subite pour la laine ou la décoration, de petits troubles digestifs, je vous parle de volonté d’aller voir ailleurs si Qwill y est ! En effet, Koko, seul la plupart du temps s’ennuie. Que faire ? Consulter ! Et si vous connaissez un peu la série, vous vous doutez du verdict de la spécialiste – surtout que la première victime laisse derrière elle une charmante siamoise, dont son délicat mari n’a aucune envie d’hériter.
Le chat qui mangeait de la laine est un sympathique roman policier, qui montre des personnages en proie au doute, trahis parfois, machiavélique souvent. Jim et ses amis paient de leur personne dans cette enquête – qui a dit qu’être journaliste était une partie de plaisir ?
Bonjour Sharon, je ne perds pas de vue ce challenge mais je souhaiterais lire les romans dans l’ordre, encore faut-il les trouver… Profite bien des vacances, bon weekend et caresses aux félins.
Bonjour Catherine
Les lire dans l’ordre n’est pas toujours facile. En principe, j’ai tous les titres – de là à retrouver le bon ordre, c’est une autre affaire.
A vérifier pour moi : j’avais dressé l’ordre sur l’ancien blog de Nunzi, à voir si je l’ai fait pour le nouveau.
C’était une série doudou pour moi, je les ai tous lus, tu le sais.
Pour moi aussi, c’est une série doudou (entre deux lectures difficiles).
Justement celui-ci m’attend dans ma PAL et entre deux SP, je me délecterais bien de cet opus !
Je ne peux que te le conseiller. 😉
Comme Anne, ma série doudou. Il ne m’en reste qu’un à lire et je traine la patte car je sais qu’apr!s, ce sera fini.
Pas facile de quitter une série que l’on aime. C’est pour cette raison que je les relis peu à peu.
Faut absolument que je le sorte de ma PAL 🙂
La co-organisatrice du challenge Lilian Jackson Braun ne peut que te le conseiller ;).
Il faut que je me mette à cette série aussi, depuis que tu en parles elle me fait de l’oeil.
Elle est très … reposante.