édition Fleuve noir – 416 pages
Présentation de l’éditeur :
En plein centre-ville de Copenhague, une jeune étudiante est retrouvée dans son appartement sauvagement assassinée, le visage marqué par d’étranges entailles. L’inspecteur Jeppe Korner et son équipière Annette Werner, chargés de l’affaire, découvrent rapidement que le passé de la victime contient de lourds secrets. Quant à la propriétaire de l’immeuble et également voisine, Esther, elle est en train d’écrire un roman qui relate dans les moindres détails le déroulement du meurtre.
Simple coïncidence ou plan machiavélique ?
Commence alors pour Jeppe et Annette une plongée au cœur d’une ville dans laquelle les apparences sont mortelles.
Merci à Bepolar et aux éditions Fleuve noir.
Mon avis :
L’enfant étoile est un premier roman, et franchement, cela ne se voit pas, tant l’autrice a su construire un univers riche et cohérent. Je ne saurai dire quel personnage m’a le plus convaincu, alors je commencerai par le duo d’enquêteurs, complémentaires parce que différents. Anette est heureuse en ménage, et n’a pas d’enfants, par choix, Jeppe a sombré dans la dépression après son divorce, le couple qu’il formait avec Thérèse n’a pas résisté au parcours du combattant qu’a constitué pour eux la lutte contre l’infertilité. La bonne humeur de l’une et le spleen de l’autre ne les empêchent pas d’être entièrement mobilisés pour cette enquête tortueuse.
Commettre un meurtre, c’est une chose. S’acharner sur sa victime, s’en est une autre. Dans cet immeuble paisible, familiale même (la propriétaire des lieux, Esther y a grandi), qui a pu commettre un tel crime ? Et pourrait-il recommencer ? Oui, très vite, les enquêteurs penchent pour un « il » à cause de la force physique qui a été nécessaire. Au cours du récit, tout tournera autour de Julie et d’Esther, Julie, parce qu’elle est la victime, Esther, parce que le crime a eu lieu dans son immeuble, parce que cette universitaire à la retraite participe à un atelier d’écriture et tente d’écrire son premier roman policier, mettant en scène un crime quasiment identique à celui qui a eu lieu dans son immeuble, parce que Julie et elle avaient plus de points communs qu’elles ne pensaient.
Oui, dans ce roman, tout tourne autour de la famille et des enfants. Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour votre enfant, pour le protéger, ou au contraire pour protéger votre réputation ? Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour avoir un enfant ? Certains iront très loin, certains agiront mal, dans le sens où ils ont cru bein faire et ont fait pire que mieux – le mieux étant l’ennemi du bien.
Après l’enquête la vie continuera pour Anette, pour Jeppe et pour Esther, survivante de cette enquête. Elle n’a pas l’intention de se laisser abattre, et c’est tant mieux pour elle.
Bel essai réussi en plus pour ce premier roman, ça fait envie !
Oui
Punaise, pas encore lu !!! Et pourtant, je veux le lire ! Bon, je l’ajoute à ma super pile que je veux lire en mars… et avril… 😆
Je l’ai lu vitesse grand V, j’en suis la première étonnée, j’ai vraiment bien accroché (la présence de deux carlins, peut-être ?).
Je n’aime pas les carlins, ceci dit, mais cela ne m’empêchera de lire ce livre dès que j’aurai du temps, du temps ou du temps 😆
Je préfère les bouledogues. Comme a dit un de mes élèves « madame Sharon met des bouledogues partout ».
J’ai un mal fou à entrer dedans ! Je retente 😉
Pour ma part, je suis tout de suite rentrée dedans, j’ai même eu du mal à le lâcher.
Je vais le recommencer alors 😉
J’espère qu’il te plaira davantage.
J’espère 😉
😉
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