édition du Rouergue – 316 pages
Présentation de l’éditeur :
Ils sont trois ados sur la route des vacances. Lucy est à l’arrière, pendant que son frère aîné Jamie conduit, flanqué de son inséparable copain, Kit, un type mignon mais insupportable. La route est longue jusqu’à Phoenix et, alors qu’ils traversent une zone désertique du Nouveau-Mexique, un orage violent éclate, en début de nuit. Visibilité zéro. C’est alors que leur voiture heurte quelque chose. En un instant, leurs vies basculent… Coincés au milieu de nulle part, Lucy et les deux garçons vont perdre une part de leur innocence, mais aussi se découvrir eux-mêmes, pour le meilleur.
Mon avis :
j’ai chroniqué un excellent livre américain plus tôt dans la journée. J’ai voulu continuer… et j’ai lu ce livre. Ce n’est même pas une déception, c’est de l’indifférence.
Que les parents acceptent que leur fils de 18 ans (à peine), son meilleur ami et leur fille de 14 ans fassent une longue route ensemble, pourquoi pas ? Mais, au vue de ce qui leur arrive, je ne comprends pas qu’aucun des deux n’ait trouvé le moyen de rappliquer ventre à terre pour prendre soin de leur progéniture. Non, parce qu’ils pensent avoir heurté un coyote, et c’est une jeune fille morte qu’ils trouvent au bord de la route. Oui, leur vie bascule, comme dit le résumé, mais il a fallu que Lucy insiste pour qu’ils fassent demi-tour. Et là, Lucy, près du corps, a un geste qui me l’a rendue immédiatement antipathique – et peu importe les excuses que certains ne manqueront pas de lui trouver, elle aura elle-même l’occasion de voir les conséquences de son acte. La suite ne la rend pas plus sympathique, non plus que Kit, son meilleur ami presque flirt. Ils sont au mieux inconsistants, au pire désagréables. J’ai presque oublié le frère aîné, Jamie, qui vit une des histoires les plus intéressantes, mais elle n’est que secondaire dans le récit. Sans doute aussi est-elle intéressante parce qu’elle est racontée de manière elliptique, sans que l’on ressente le besoin de nous parler des tenants et des aboutissants;
J’ai failli oublier de vous parler de l’aspect policier de l’intrigue. Les policiers vont et viennent, et n’avancent pas – merci Lucy ! Par contre, Lucy parvient à enquêter, à trouver des preuves, d’une manière véritablement très chanceuse comme si le meurtrier n’attendait que son arrivée pour commettre une erreur et être arrêté.
Un dernier regret : nous traversons le désert, mais je n’ai pas pu en ressentir la beauté, l’étrangeté, la singularité comme j’ai pu le faire dans les romans de Tony Hillerman ou d’Edward Abbey.
Et bien, d’accord… C’est clair…
Je le crains… Je n’ai rien ressenti en le lisant, c’est un souci !
Allez, on passe à autre chose ! 😉
Exactement !
Un désert littéraire, en quelque sorte :p
C’est une très bonne expression !
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