La fille sous la glace de Robert Bryndza

Présentation de l’éditeur :

Le froid a figé la beauté de ses traits pour l’éternité.  La mort d’Andrea est un mystère, tout comme l’abominable secret qu’elle emporte avec elle… Connue pour son sang-froid, son esprit de déduction imparable et son verbe tranchant, l’inspectrice Erika Foster semble être la mieux placée pour mener l’enquête. En lutte contre ses propres fantômes, la super flic s’interroge : peut-elle encore faire confiance à son instinct ? Et si le plus dangereux dans cette affaire n’était pas le tueur, mais elle-même ? Sur la glace, aucun faux pas n’est permis.

Mon avis : 

Si jamais vous commencez la lecture de ce livre, je vous conseillerai fortement de le faire si vous avez un peu de temps devant vous. Je ne l’ai pas lu d’une traite, non, parce qu’il est tout de même relativement épais, mais j’ai vraiment bien accroché et je n’ai pas ressenti le besoin, contrairement à ce qui m’arrive souvent, d’alterner sa lecture avec d’autres livres
Ce que j’ai aimé ? Le personnage principal, Erika Foster. Elle ne cherche pas à être sympathique, elle n’est pas non plus misanthrope, elle est une femme blessée, qui retourne à son travail, un travail qu’elle aime, mais qui aurait pensé ne pas se retrouver immédiatement à enquêter sur un homicide sordide. Certains de ses co-équipiers acceptent mal sa présence, elle-même accepte mal les crimes impunis. Vaste sujet, pourtant.
La mort d’Andrea mobilise tout le monde puisqu’elle est issue d’une famille aisée et unie. Brillante, fiancée à un homme bien sous tout rapport en dépit d’un physique ingrat, qu’a-t-il bien pu lui arriver ? Le lecteur en sait un tout petit peu plus que les enquêteurs – juste un peu. Pas suffisamment pour nous permettre de connaître l’identité du coupable – sinon, ce ne serait pas intéressant – mais assez pour se dire que la vie d’Andrea n’était pas aussi lisse que ses parents le pensaient, ou veulent le faire croire. Lire un roman policier, c’est aussi apprendre à douter des apparences.
Erika s’accroche – aux êtres, aux choses. Elle ne veut négliger aucune piste, et surtout, elle ne veut pas qu’on lui indique dans quelle direction regarder, quelle personne il faut ignorer parce qu’il est des personnes qui n’en valent pas la peine. « Valoir » – verbe qui ramène les êtres à leur valeur monétaire.
Le dénouement est surprenant, mais pas illogique. Même si le lecteur est surpris, le (la) coupable ne tombe pas du ciel, il est une logique dans la construction du récit.
La fille sous la glace ? Un roman qui plaira à tous les amateurs de polar.

5 réflexions sur “La fille sous la glace de Robert Bryndza

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