L’affaire du tarot de Pieter Aspe

tarotPrésentation de l’éditeur :

« Tu te souviens de l’affaire du tarot ? ». Pour meubler une période de calme, Van In et son fidèle acolyte Versavel décident de reprendre une enquête jamais élucidée : 20 ans auparavant, un colonel, un père catholique et un membre du conseil d’Etat avaient chacun été retrouvés assassinés de trois balles, trois crimes signés d’une carte de tarot. Entre une guerre des polices qui refait surface, des scandales institutionnels autour des victimes et de sombres intrigues familiales, l’enquête s’annonce particulièrement complexe. Lorsque le meurtrier au tarot frappe à nouveau, Van In comprend qu’il a ouvert la boîte de Pandore… Intrigue palpitante et passions humaines révélées, écriture soignée et personnages attachants, Aspe prouve avec talent qu’il est capable de se renouveler, pour le plus grand plaisir du lecteur.

logo polar

Mon avis :

Je commencerai par un motif d’énervement. Alors que je tente – pour une fois – de lire une série presque dans l’ordre, je suis allée d’étonnement en étonnement en parcourant ce livre. Il n’est plus questions des jumeaux Van In,  mais des « enfants », dont il est vaguement question à deux reprises. Hannelore a rajeuni, le commissaire connaît à peine le légiste, avec lequel pourtant il est très ami. J’ai regardé les dates : paru en 2013 en France, il est sorti en 2003 en Belgique, soit six ans avant La quatrième forme de Satan.  Du coup, il me fallait repenser autrement ma manière de lire ce livre, ne plus m’étonner des excès culinaires d’Hannelore (la cause ? Elle viendrait au monde neuf mois plus tard) et de l’appétit sexuel du commissaire Van In. L’intrigue a ainsi perdu de son suspens, je savais très bien que Versavel n’avait pas à s’en faire pour sa santé, et que le supérieur de Van In ne réussirait pas à se débarrasser de lui.

L’enquête que rouvre Van In a pourtant de quoi tenir en haleine. Si ce triple meurtre est horrible, ce que notre commissaire brugeois découvre est pire encore, d’une noirceur absolue. Pour une fois, la religion, en la personne du prêtre assassiné, aurait pu apporter réconfort et salut. Ce prêtre ne plairait pas à tout le monde. Il me plaît, à moi, car il est profondément humain, faillible tout en accomplissant véritablement son sacerdoce. Van In et ses méthodes ne plairont pas non plus. Tant pis. L’horreur de ce qu’il a découvert – et que le lecteur ne découvre réellement qu’en lisant la dernière phrase du roman – explique largement les mesures qu’il a prises – et je ne vous parle même pas des dommages collatéraux au sein de la brigade, ni des nouvelles victimes du tueur.

L’affaire du tarot ne peut laisser le lecteur indifférent, pour peu qu’il veuille bien lire l’enquête jusqu’au bout.

voisins-voisines-version-curlz

7 réflexions sur “L’affaire du tarot de Pieter Aspe

  1. Pingback: Voisins voisines 2013 : le billet récapitulatif |

  2. Il a pas l’air mal, mais si toi tu t’y perds (mais t’y retrouves) sûr que moi, je suis larguée !!! 😆 Je ne note plus, je ne note plus, c’est mon mantra du soir, je ne sais pas si ça va marcher ! 😀

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.