Archive | 3 septembre 2013

Le souhait de Hu-Jie de Jocelyne Marque.

souhaitédition éponymes – 46 pages.

Présentation de l’éditeur :

Hue-Jie souhaiterait de tout son coeur avoir un enfant. Mais les dieux ne semblent pas disposés à la satisfaire, sauf si la jeune-femme accomplit quelques prouesses… Ouvrage bilingue français / chinois.

Merci aux éditions Eponymes et à LIbfly pour ce bel album, que j’ai reçu dans le cadre de l’opération La voie des Indés. Je ne connaissais pas du tout cette maison d’édition avant de participer à la voie des Indés, et je dois dire que j’ai fait une très belle découverte.

Mon avis :

Le souhait de Hu-Jie a la particularité d’être un album bilingue – ou comment immerger davantage le lecteur dans le monde chinois. Les illustrations sont magnifiques, toute en finesse, avec des teintes d’une grande douceur.

Le personnage principal est une jeune femme ordinaire, qui a tout pour être heureuse, sauf un enfant. Comme dans un conte occidental, elle subira une succession d’épreuves pour obtenir ce qu’elle veut, ayant en outre à affronter l’indifférence des dieux, trop occupés pour entendre ses prières. Serait-ce parce qu’elles sont des divinités masculines ? Hu-Jie recevra de l’aide et des conseils de la part de figures féminines, et devra avant tout s’apaiser, trouver la voie de la sagesse pour être exaucée.

Un album à découvrir si vous aimez l’Asie et sa culture.

Les elfes d’Islande de Florence Helga Thibault

elfes

Mon avis :

Merci aux éditions Eponymes et à Libfly pour ce partenariat : j’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération La voie des Indés.

Connaissez-vous les elfes ? Non ? Grâce à cet album, vous en saurez bien plus.  Vous connaîtrez également l’origine des elfes, ancrée dans ce recueil dans la religion chrétienne.

Sept adaptations de contes populaires de Jon Arnason sont ici illustrées. La moitié des contes se passe dans le Nord de l’Islande, et comme si cela ne suffisait pas, l’hiver, particulièrement rude et difficile dans ce pays, est très présent dans ces textes. Aussi, trouver de la nourriture, préserver ses réserves de nourriture est essentiel, même pour les elfes.

Ceux-ci n’aiment pas être vus ou dérangés par les humains – un interdit à ne pas transgresser. Aussi, ils sont invisibles ou apparaissent en rêves. A vrai dire, la seule solution pour les voir est les somptueuses illustrations de Florence Helga Thibault, qui occupent parfois des doubles pages lumineuses. Elles me donneraient presque envie d’inventer à partir d’elles de nouveaux récits.

Le bleu et le vert dominent, même pendant l’hiver. Si les traits sont naïfs, enfantins, la répartition des couleurs est très soignée, jusque dans les plus infimes détails. La scène de la messe de Noël m’a fait penser aux illustrations de contes russes avec ses petits personnages, cette faible perspective pour représenter les maisons, ce ciel étonnamment bleu.

Les elfes un très beau recueil de contes, qui laissent libre court à l’imagination des jeunes lecteurs.

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