Présentation de l’oeuvre :
L’HIstoire a retenu principalement des lettres de la Marquise de Sévigné, la pittoresque évocation des événements de la Cour et du Pays, alors qu’il ne s’agissait là que d’un accessoire.
Cette femme, dont le public a conservé en mémoire les pétillements de l’esprit, avait en fait une extraordinaire profondeur de réflexion. « Les mystères d’une passion », l’ouvrage de Gaston de Zélicourt, décrypte d’une façon complètement nouvelle le sens de la vie de son ancêtre directe.
Mon avis :
Gaston de Zélicourt est un descendant de Pauline de Simiane, petite-fille de madame de Sévigné. A ce titre, il a à coeur de réhabiliter son aïeule. Contre qui, me direz-vous ? Contre les universitaires qui affirment que madame de Sévigné n’aimait qu’une seule personne : elle-même, et ne s’est aperçue qu’elle aimait sa fille qu’au moment où celle-ci lui échappait.
Gaston de Zélicourt ne manque pas d’arguments pour prouver la passion de Madame de Sévigné vouait à sa fille, passion qui n’avait rien d’incestueux, contrairement à ce que certains prétendent. Il s’agit simplement d’une méconnaissance du lexique du XVIIe siècle. Il replace également l’existence de madame de Sévigné dans son contexte historique. Intelligente, brillante, elle fut la femme d’un seul homme et ne se remaria pas à son trépas. Elle prit grand soin des intérêts de ses enfants, n’hésitant pas à s’endetter pour les établir.
Un livre à connaître, pour les passionnés de la marquise.