Mon résumé :
Les soeurs d’Artigo sont mi-humaines, mi-fées. Elles sont des agents de la CIA d’Ourtre-Monde et combattent l’Ombre Ailée.
Mon avis :
J’ai lu les trois premiers tomes dans un but très simple : me divertir. Je dois dire que ce fut particulièrement réussi, j’ai passé un bon moment, et c’est tout. Je rédige un billet commun, tout simplement pour qu’un plaisir de lecture ne se transforme pas en corvée d’écriture.
Chaque tome est consacré à une des soeurs. Elles sont très différentes. Camille est une sorcière, Delilah se métamorphose en chat à la moindre contrariété (et c’est parfois très drôle), Menolly a été torturée puis vampirisée après une mission ratée.
S’il est un sujet qui devrait mettre les soeurs d’accord, c’est la sexualité. Elles ont quelques amants chacune – Delilah avoue même batifolé avec les matous du voisinage sous sa forme féline – et n’ont pas vraiment de tabou. Ménolly se remet à peine des tortures qu’elle a subies lors de sa transformation : même pour de la bit-lit (cf : Anita Blake et La communauté du Sud), ces descriptions sont particulièrement pénibles. Douze ans ont cependant passé, et les efforts qu’elle accomplit pour se libérer de ses peurs sont aussi douloureux que ses peurs elles-mêmes.
Maintenant, les intrigues… Je dois avouer que chaque tome est conçu un peu de la même manière. L’ombre ailé envoie une nouvelle menace, leur reine perd pied (de plus en plus largement selon les tomes), l’une des soeurs cherche un moyen d’endiguer la menace, le trouve et résout le problème dans les dernières pages du livre, en payant plus ou moins de sa personne.
Bref, une série sympa, avec des personnages parfois étonnants (mention spéciale pour Maggie) mais dont on peut se passer.