Le secret du docteur Danglars de Jean Contrucci

secretPrésentation de l’éditeur :

Marseille, 1899. La France est en proie aux attentats anarchistes, et Raoul Signoret, le sémillant chroniqueur judiciaire du Petit Provençal, doit rendre compte d’une exécution capitale, alors qu’il milite contre la peine de mort ! Mais un procès autrement plus étrange l’attend : celui du docteur Hyppolite Danglars, un médecin dévoué à ses patients de condition modeste, accusé d’avortement clandestin par une jeune femme mourante…

Mon avis :

Même si j’ai retrouvé avec plaisir Raoul Signoret, son épouse Cécile, et son oncle Eugène, j’ai moins aimé ce tome-ci. Je passe donc immédiatement sur ce qui m’a déplu : le dénouement, qui fait basculer le drame dans le mélodrame. Il s’en fallait d’un cheveu, et patatras ! en plein dedans. Autant les motivations du coupable tendent vers la tragédie, autant certaines péripéties de son parcours sont à la limite du grotesque – ce n’est plus la Comédie-Française, mais les grands Boulevards. Et la fin m’a douloureusement rappelée que la morale triomphe toujours.

Oui, je sais, je suis un peu hermétique. Et pourtant, il en était, des thèmes intéressants, traités dans ce roman, entre la loyauté et son contraire, la trahison, l’amour filial, la lutte contre la peine de mort et l’anarchisme. Certains personnages sont marquants, dommage qu’une place plus importante ne leur soit pas consacrée.  Dommage aussi que le procès, les expertises occupent la majorité du roman, plus que l’enquête elle-même.

Je lirai avec plaisir d’autres aventures de Raoul Signoret, même si celle-ci n’est pas ma préférée.

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