Les masques de la nuit de Pieter Aspe

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Présentation de l’éditeur :

Dans un jardin de la banlieue huppée de Bruges, une petite fille découvre un squelette. Des années auparavant, la maison abritait un bordel de luxe, le Love, fréquenté par les notables de la région.
Ballets roses, réseaux de prostitution, corruption, collusion avec les plus hautes sphères du pouvoir… certains mettront tout en œuvre pour faire échouer l’enquête du peu diplomate commissaire Van In, de son adjoint, le perspicace Versavel, et de la séduisante et redoutable substitut du procureur, Hannelore Martens.

Mon avis :

Autant j’avais été déçue par Chaos sur Bruges, autant j’ai apprécié ce roman. J’émets toutefois une réserve : Hannelore a beau être substitut du procureur, elle s’alcoolise à plusieurs reprises bien qu’elle soit enceinte, en espérant que le bébé ait les gènes de son père. Que son médecin lui prescrive une amniocentèse pour la rassurer, soit, qu’il l’avertisse des dangers de l’alcool sur un fœtus, même normal, serait bien également.  Maintenant que ce reproche est posé, je reviens au roman proprement dit.

Cette enquête est un tourbillon qui met à jour ce qu’il y a de pire chez l’homme – les femmes sont peu nombreuses, et victimes à des degrés divers de la brutalité des hommes. Le pire est sans doute l’absence complète de sentiment de culpabilité chez les bourreaux. Bien sûr, l’on a coutume de dire que ce qui se passe entre adultes consentants ne regarde personne. Van In lui-même en convient, lui qui ne comprend pas toujours son subordonné, très gay, tout en se montrant son ami en toutes circonstances.

C’est une vision très sombre de la Belgique que donne Aspe. L’affaire Julie et Mélissa est dans tous les esprits, et ne permet plus, du moins on peut l’espérer, à des affaires de pédophilie d’être étouffées, si puissants que fussent les coupables présumés.  Les excès des policiers sont aussi pointés du doigt. Les méthodes de Van In sont cependant plus douces que celles de Brant. La police est d’ailleurs composée de membres surprenants, il faut se méfier des apparences. Il faut aussi se méfier des rêves – le terrain est souvent bien différent.

Un dernier point : l’éducation des enfants, très libérale, hérisse Van In au plus haut point – moi aussi. Les excès en tout genre ne sont pas bons.

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9 réflexions sur “Les masques de la nuit de Pieter Aspe

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    • Même réflexion pour moi:il est tant de livres à lire. En plus, je lis beaucoup de livres pour préparer mes cours en ce moment, et ne veut pas rédiger d’avis sur eux sur mon blog (pas envie que les élèves aillent le lire).

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