Présentation de l’éditeur :
Un couple d’artistes est retrouvé mort à son domicile, dans le centre-ville de Nantes. La femme était animatrice d’ateliers théâtre, l’homme acteur, metteur en scène, auteur. L’hypothèse d’un cambriolage qui aurait mal tourné ne retient pas l’attention des enquêteurs. La maison n’a pas été fouillée par l’assassin, seuls les ordinateurs ont disparu.
Qui était visé ?
Pour le découvrir, le commissaire Nazer Baron va suivre la piste de Nantes à Anvers, sans jamais perdre de vue qui étaient les victimes dans la réalité : des saltimbanques rompus à l’art du mensonge et de la dissimulation, des comédiens formés pour vivre des dizaines de vie…
Et peut-être des acteurs capables de mettre en scène leur propre existence… ou leur propre mort…
Mon avis :
Roman lu quasiment d’une traite, pour un roman qui se passe entre Nantes et Anvers.
Tout avait commencé de manière banale, un mati comme les autres. Jacques et Anne Jouanet remarquent une lumière à l’étage, la voiture encore là, le couple pas levé alors qu’ils étaient toujours debout tôt, même le week-end, leur fille Caroline a entendu un bruit vers une heure du matin. Que faire ? Faire comme si l’on n’avait rien vu, pour ne pas se montrer intrusif ? Ou au contraire aller frapper à la porte, pour voir si tout va bien ? La découverte d’un carreau cassé leur fait finalement appeler la police, qui constatera non seulement une intrusion, mais surtout la mort violente du couple qui vivait là depuis six ans, Axel Puggioni et Pauline Cadiou.
Il s’agissait d’un couple sans histoire. Ils vivaient en concubinage, lui avait la soixantaine, elle, dix ans de moins, tous les deux avaient une fille d’une première union, des petits-enfants. Il semblerait que personne ne puisse leur en vouloir, pas au point de venir chez eux, de leur tirer dessus, de les poignarder. Ce que craint par-dessus tout Nazer Baron, c’est que cette affaire reste non élucidée, en dépit de leurs recherches minutieuses. Oui, la vie des victimes peut être compliquée, très compliquée même, parce qu’une vie est faite pour être vécue, parce que l’on ne vit pas toujours la vie que l’on voulait. Inventer sa vie peut provoquer des dommages collatéraux et il n’est pas forcément de « grands » mobiles pour tuer quelqu’un. Oter la vie d’une personne n’est pas un acte normal, banal, ordinaire, et il est bon de le rappeler aussi. Il est question de préméditation également : même sans connaître encore le coupable, s’introduire dans un domicile avec une arme à feu et une arme blanche n’est pas anodin – tout bon cambrioleur (oui, je tente une pointe d’humour) sait qu’il prendra plus cher s’il porte une arme.
Nazer Baron est aussi à un tournant de sa vie privée. Odile, sa compagne, qui le sent de plus en plus absent, déménage parce qu’elle a enfin trouvé la maison de ses rêves. Dumont, un de ses collègues, lui annonce de mauvaises nouvelles. Qu’en sera-t-il dans la prochaine enquête ?
Gaffe à Bart De Wever, à Antwerpen
Je ne connaissais pas, j’ai fait quelques recherches… Il n’a pas vraiment ma sympathie.
Non, garde ta sympathie pour la crotte de chat dans la litière…
Là, par contre, aucun problème pour moi (les chats sont d’ailleurs en train de roupiller).
Je préfère même marcher dans du crottin de cheval, foutre mes mains dans de la merde de vache que de lui serrer la main. Mieux, poigner dans un placenta de vache/jument est encore mieux à mes yeux, même si ça pue longtemps sur tes mains ensuite 😆
J’ai mon entier respect pour le crottin de cheval, la bouse de vache et le placenta, je te comprends parfaitement.
Au moins, ces trucs qui ne sentent pas bons ont eu leur utilité ou l’auront, pour fertiliser la terre 🙂
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