Archive | 16 décembre 2021

Les ombres de Morgat de François Le Mer

édition du palémon – 304 pages.

Présentation de l’éditeur :

Noémie Kerdreux, vieille dame quelque peu excentrique, tient, avec sa belle-fille, une ferme-auberge à Lostmarc’h, pittoresque hameau de la presqu’île de Crozon. Rien ne saurait altérer la complicité entre ces deux femmes.
Seule ombre à leur bonheur : la disparition inexpliquée, voilà dix ans, de Martin, leur petit-fils et fils. D’ailleurs, ce 8 juillet 1995 aurait mérité d’être marqué d’une pierre blanche car Alice, la meilleure amie du jeune homme, trouvait la mort justement ce jour-là.
Alors que les parents d’Alice séjournent à l’auberge, les événements dramatiques vont se précipiter. Une autre jeune fille est assassinée, un enfant est enlevé.

Mon avis :

Zut, l’heure est grave : je ne me souviens même pas des interventions des enquêteurs dans cette enquête (oui, je suis un peu redondante) tant j’ai plutôt retenu d’autres éléments à cette lecture – et pas forcément dans l’ordre chronologique.

Prenez par exemple les triplés. J’aime beaucoup les triplés, trois charmants bambins qui en font voir de toutes les couleurs à leurs parents, et qui se sont surpassés, pour la bonne cause, ai-je envie de dire, dans cette enquête. Leur mère a eu des méthodes éducatives assez particulières – et elle n’est pas la seule à les avoir utiliser.

Les mères sont au centre de ce récit. Le fils de Scarlett a disparu depuis dix ans. Dix ans plus tôt, la fille d’Isabelle a été assassinée. Quant au fils d’Estelle, il a été enlevé. 99999999998 (oeuvre de Saphir). Les mères sont importantes, les pères sont soit portés disparus, soit pas vraiment impliqués. Oui, ce roman est apparu pour moi comme une variation sur le thème de la maternité, sur le thème de la culpabilité aussi, celle que l’on ressent, celle que l’on ne ressent pas, ou trop tard, celle que l’on tente de faire peser sur les autres.

Tout ne finira pas bien – parce que tout n’avait pas bien commencé.

 

session Mémoire chez Azilis