Archive | 15 décembre 2021

À l’ombre des patriarches de Pierre Pouchairet

Présentation de l’éditeur :
Alors que la région s’embrase à nouveau, que les affrontements intercommunautaires se multiplient et que les morts s’accumulent de part et d’autre, Dany et Guy deux inspecteurs de la police judiciaire israélienne enquêtent sur le meurtre d’une Européenne retrouvée assassinée en plein quartier arabe à Jérusalem-Est. Ils débutent leurs investigations sous haute tension d’autant que, pour les extrémistes, les coupables paraissent tout désignés et qu’une telle horreur appelle forcément vengeance. Parallèlement, Maissa, flic palestinienne, se retrouve chargée d’enquêter sur l’enlèvement d’une de ses amies en poste dans une organisation internationale. Les 2 affaires vont se croiser, s’imbriquer et obliger les policiers à travailler ensemble dans un climat de suspicion généralisée, où rien n’est simple et où il ne faut surtout jamais se fier aux apparences.
Un polar percutant écrit à l’encre d’une actualité brûlante.
Mon avis :
Que dire ? Eh bien, je n’ai pas trop envie d’en dire, justement, parce que ce livre est un véritable coup de poing, roman noir, roman politique plus que roman policier.
Nous sommes en Israël, nous sommes en Palestine, mais jamais Pierre Pouchairet ne prend partie pour l’un ou pour l’autre camp. Il raconte, il montre, il ne juge pas, il n’influence pas le lecteur. A lui de voir ce que signifie vivre là-bas, ce qu’est la vie quotidienne là-bas, pas si loin de la France que cela. Une jeune femme est assassinée, elle n’est ni palestinienne, ni israélienne, elle travaillait avec passion, et a été victime… de qui ? On le saura, je vous le rassure, au cours d’une enquête qui nous amènera à côtoyer le meilleur et le pire de l’être humain, l’impression que la justice est impuissante, et que ne reste que la vengeance – et son lot de traumatisme.
Oui, je suis brève, non parce que je n’ai rien à dire, mais parce que A l’ombre des patriarches est un roman percutant, jusqu’à son dénouement.

Les monuments de l’ombre, tome 3 : Le secret de la neuvième heure d’Alain Surget

Présentation de l’éditeur :

A la recherche du trésor des Templiers, Morgane et Ludovic arpentent le Palais des Papes d’Avignon, attentifs au moindre détail qui pourrait les mettre sur la piste. Mais l’Aigle, qui les a précédés, compte bien être le premier à trouver la salle du trésor. De cette course contre la montre, qui sortira vainqueur ?

Mon avis :

Court, mais bien écrit et intense.

Pour ceux qui auraient oublié les deux tomes précédents, un court résumé en début de volume permet de se remettre dans le bain. Morgane et Ludovic sont en vacances à Avignon et ils espèrent bien découvrir enfin le trésor des templiers (loin de Gisors ? Oui, je sais, je suis casse-pied sur ce point). Ils se doutent aussi que l’Aigle, leur ennemi, n’est pas loin. Etre toujours sur ses gardes, ce n’est pas drôle. Pour un peu, j’aurai presque pitié de l’Aigle en question, qui n’est pas l’adversaire le plus futé que les enfants puissent avoir. Certes, il est pressé, certes, il en a assez de se faire damner le pion par des enfants, certes, il doit rendre des comptes à une puissante organisation. Cependant, il se précipite trop : il aurait fallu lui confier la lecture de « comment bien dérober un trésor ? » si un tel livre existe.

Ce tome est la fin d’un cycle, et j’espère mettre la main sur le suivant, qui comportera aussi trois titres.

session Mémoire chez Azilis