Présentation de l’éditeur :
Mairin Stuart se sait perdue lorsque les hommes de Duncan Cameron envahissent le couvent où elle se cache. Cet ambitieux convoite sa dot et ne reculera devant rien pour la contraindre au mariage. Livrée à sa cruauté, Mairin résiste, puis parvient à fuir en compagnie d’un garçonnet. Or le père de ce dernier, Ewan McCabe, les rattrape et la soupçonne d’avoir enlevé son fils. Mairin ne porte-t-elle pas les couleurs de Cameron, son pire ennemi ? Face à la fureur du colossal Highlander, Mairin fait front de nouveau. Et curieusement, cette fois, elle n’a plus envie de fuir…
Mon avis :
Je n’avais pas lu de romance historique écossaise depuis longtemps. A vrai dire, j’avais lu le tome 2 en 2014 (oui, j’avais commencé par le 2) et je ne me suis replongée dans le 1 qu’aujourd’hui, parce qu’il m’avait été proposé par Ichmagbücher dans le cadre du challenge Livra’deux pour PAL’addict. J’avais envie d’une lecture assez facile – les romances sont rarement causes de migraine, je me suis donc plongée dans ce livre.
Bingo ! ai-je envie de dire. Oui, le livre est facile à lire, tout s’enchaîne facilement. Un peu trop peut-être. L’Ecosse, ses clans, sa cruauté, bien visible, même chez les femmes. Mairin n’a pas de pitié pour ses ennemis – ils n’en avaient aucune pour elle, il faut bien le reconnaître. Mairin a été élevée dans un couvent, et elle ne sait pas grand chose de la vie d’un couple – mais elle apprend à une vitesse vertigineuse, comme souvent dans ce genre de roman. J’ai trouvé ces scènes pas toujours crédibles – si ce n’est la nuit de noces, très réaliste dans sa brutalité. Mairin multiple les gaffes, mais finalement, cela se passe assez bien pour elle. Certes, elle est victime « d’accident », ce n’est pas elle qui était visée, et le clan se ressoude vite pour la protéger, elle, la femme de leur laird, et leur laird, qui est la véritable victime désignée par toutes ses tentatives de meurtres. Qui est le traitre ? Je n’ai pas cherché, je me doutais bien que l’on trouverait ! Et la manière dont il se démasque est révélatrice de sa confiance en lui et en son véritable maître. Si la dernière partie est à ce sujet très mouvementée, les résolutions de tous les problèmes sont extrêmement rapides, et pas franchement vraisemblables. Les personnages du camp du bien ont tous eu beaucoup de chance, en dépit de la propension de certains de s’énerver très rapidement !
Il est des personnages attachants, néanmoins. Je pense à Crispen, le fils orphelin d’Ewan, ou Gertie, l’intendante des McCabe qui ne manque pas d’énergie.
Bref, une lecture qui fut plaisante à lire, mais pas inoubliable. Ah, si, tout de même : les marmites peuvent être très utiles, et pas seulement pour la cuisine.
Une marmite en fonte peut faire mal !
Oh que oui !
On sent la connaisseuse et l’utilisatrice de cette arme non déclarée ! 😆
De la romance historique… Non merci, très peu pour moi ! 😛 Mais je salue ton courage.
Merci Belette !
Il est important de bien maîtriser ses armes;
Je vois, je vois…. Rappelle-moi de ne jamais venir à l’improviste te faire coucou chez toi ! 😀
Dommage : j’ai une belle collection de casserole !
Tu m’autorises un casque, alors ??? 😆
Oui !!! Toujours utile, un casque.
ok, je mets mon casque et j’arrive, alors ! Ne commence pas par la toute grosse marmite en fonte, hein… 😀
Ne t’inquiète pas, j’ai toutes les tailles de casseroles !
Un vrai magasin ! mdr
Complètement ! D’ailleurs, si nécessaire, j’ai aussi une énorme friteuse, des moules à gâteau divers et variés et quelques poêles.
Tu me feras un moule-frite, alors… 😆 Ah non, zut, ce sont des moules… à gâteau ! Bon, je sors sauf si tu me fais un gâteau chocolat… mais léger, hein, je ne voudrais pas prendre du poids ! :p
J’ai lu toute la trilogie, et j’en garde un bon souvenir.
Tu m’as fait rigoler avec la marmite, j’avais oublié. Du coup ça me fait directement penser à la casserole de Raiponce que j’ai vu récemment ! ça à l’air de bien faire mal la fonte !!!
Oh j’ai oublié de préciser, le tome 3 est mon préféré ! Pour le coup, il révèle quelques surprises !
Je ne pense pas que ce soit pour moi. Cela dit j’ai pris grand plaisir à regarder dernièrement une série dont Marie Stuart était l’héroïne. J’ai donc souri en lisant ton billet. 😉
C’est déjà ça, j’aime bien provoquer le sourire !
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