Mon avis :
Ce livre est l’histoire d’une femme. J’ai bien dit « ce livre » et non pas « ce roman » parce que le ton utilisé, quasiment journalistique, ne s’envole jamais vers des envolées lyriques. Et pourtant, ce livre est l’histoire d’une femme, d’une romancière, qui rencontre un jour son idole, un auteur de renommée mondiale, Ernest Hemingway. Il est marié, il a trois fils. Pourtant, Martha deviendra la troisième madame Hemingway.
Que dire ? Qu’avec une personnalité aussi forte que la sienne, ce mariage ne pouvait pas réussir ? Il est facile de juger après coup. Paula McLain avait montré, dans Madame Hemingway (oeuvre que j’avais beaucoup apprécié), le destin d’Hadley, la première madame Hemigway, qui a assisté au début littéraire de son mari, qui a partagé les années difficiles avec lui. Martha doit vivre avec une célébrité, un homme qui veut rester au sommet qu’il a atteint, qui veut être digne de la réputation qu’il s’est crée, qui voit, aussi, comment Francis Scott Fitzgerald a été broyé. Martha veut vivre aussi, par elle-même, et fait des choix, qui, forcément, ne plaisent à Hemingway, peu habitué qu’il est à vivre avec une femme qui ne veut pas n’être que madame Hemingway.
J’ai aimé le fait que ce récit nous soit raconté par Martha elle-même, heureuse de redevenir Gellhorn après coup. Je me suis dit aussi que leur mariage était le jouet de circonstance historique. Combien de couples mariés avant la guerre ont divorcé juste après ?
Un livre fortement recommandable pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur Hemingway et sur l’Amérique des années 30 et 40.
Merci à Babelio et aux éditions Presse de la cité pour ce partenariat.
J’avais beaucoup aimé Madame Hemingway justement. J’ai trouvé ce récit génial et aussi la vie de l’auteur hyper intéressante. Pas contre, j’ai lu une fois, je n’ai pas trouvé le moindre intérêt à cette lecture. A noter pour plus tard du coup !
Oui, il vient tout juste de paraître.
Hemingway, c’est particulier. Et les livres ne sont pas tous forcément égaux – Pour qui sonne le glas reste un choc littéraire. Par contre, le vieil homme et la mer, j’ai nettement moins aimé.
« Pour qui sonne le glas » pas encore lu et pourtant, il est dans ma PAL, je l’avais pris dans une donnerie.
Acheté dans une petite librairie, aujourd’hui fermée.
Elles sont légions les petites librairies qui ont fermées…
Hélas oui, c’est pourquoi je soutiens la petite librairie qui est à 15 km de chez moi, qui est à la pointe des nouveautés et que j’ai toujours connue. Certes, elle a été vendue après le départ à la retraite de ses anciens propriétaires, mais la nouvelle libraire est vraiment très bien !
Ouf, tant mieux parce que niveau petites boutiques, à la capitale, je n’en connais que des grosses ! Dont une multinationale, quasi, et qui vient de bouffer Vanden Borre, ceux qui faisaient l’électroménager… (FNOUC).
Pis en Belgique, le prix unique du livre n’existe pas, donc, tu vas au moins cher…
Une femme qui osa quitter un homme, à cette époque, je dis bravo ! Mais ne cherchant pas à en savoir plus sur l’auteur, je zappe 😉
C’est plus la personnalité de Martha qui est intéressante que celle d’Ernest. Elle osa aussi ne pas vouloir d’enfants.
Bigre, à cette époque là, fallait avoir des coui… du courage !
Oui, et c’était vraiment le cas. Par contre, elle est restée proche de son beau-fils, le fils de son second mari, après leur divorce – ils ont longuement correspondu, et il a été chargé de s’occuper de son oeuvre après le décès de Martha.
Comme quoi… 😉
Et oui, comme quoi…. 😉