Elinor Jones vient d’être engagée par la prestigieuse maison Tiffany, réputée pour illuminer Londres par ses magnifiques créations et ses bals somptueux. Elle se rend cependant très vite compte que tout n’est pas aussi idyllique qu’elle le pensait. Peu importe : elle est prête à aller au bout d’elle-même pour créer des robes toujours plus belles.
Mon avis :
Bal d’hiver est une bande dessinée où les dessins comptent plus que les mots. La première planche, d’ailleurs, est quasiment muette : nous passons d’un plan d’ensemble aux gros plans du bas de la page, pénétrant ainsi dans la maison Tiffany. Les mots échangés entre Bianca, la jeune prodige, et son frère Abel sont durs. Et s’il est une chose que le lecteur apprendra très vite, c’est qu’il doit se méfier des apparences, si séduisantes soient-elles.
Nous découvrons, dans ce premier tome, non seulement LE bal d’hiver, qui occupe de très larges vignettes, mais aussi l’envers du décor, la dureté des tâches, les rivalités, parfois, et pas toujours là où l’on s’y attendrait. Nous découvrons aussi le mal-être de certains personnages, soigneusement dissimulé – mais pas indéfiniment.
Derrière la joie éclatante, derrière la beauté des personnages, se dissimule une profonde mélancolie. Cette série ne comporte que trois tomes, et je me dis qu’une fin heureuse me semble impossible.
Une fin heureuse, impossible ? A ce point ?
De toutes façons, j’ai noté ! même si je dois sortir le drap pour me moucher.
Je suis pessimiste à cause de certains faits (et de la couverture du 3, qui ne me dit rien qui vaille).
Le dessin me plait beaucoup, je vais regarder si la série est à la médiathèque, sinon je la noterais dans les suggestions (il faut déjà que je note Magasin général).
Cette série ne comporte que trois tomes, c’est un plus.
Ah oui ! Tu fais bien de me le dire, je n’aime pas les séries trop longues.
C’est bien plus pratique de savoir que le dénouement n’est pas dans dix volumes.