Haïku : anthologie du poème court japonais

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Présentation de l’éditeur :

Né il y a trois siècles au Japon, le haiku est la forme poétique la plus courte du monde. Art de l’ellipse et de la suggestion, poème de l’instant révélé, il cherche à éveiller en nous une conscience de la vie comme miracle. De Bashô jusqu’aux poètes contemporains, en passant par Buson, Issa, Shiki et bien d’autres, Haiku est la première anthologie à présenter un panorama complet de ce genre littéraire, en lequel on a pu voir le plus parfait accomplissement de l’esthétique japonaise.
Dragon2012feu
Mon avis :
La lecture de ce recueil marque ma participation du mois de janvier pour le challenge Sur les traces du Japon.
Je ne connais strictement rien aux haïkus, à cette tradition, et ce n’est pas les quelques pages de présentation de ce recueil qui vont me permettre d’améliorer mes connaissances sur ce sujet. Qu’à cela ne tienne, et tant pis pour l’analyse critique, je préfère me laisser porter par mes émotions plutôt que par une analyse qui m’aurait rappeler mes années d’études universitaires.
Le recueil est divisé en cinq parties, une pour chaque saison, et un « hors-saison ». Les premiers mots qui me viennent à l’esprit sont « fines précisions » : le but est de dire, de suggérer beaucoup, avec peu de mots et de dessins – les idéogrammes et leurs différentes significations élargissent le sens des haïkus, ce que ne peut faire une traduction, si aboutie soit-elle.
Les seconds mots qui me viennent à l’esprit sont « faculté d’observation » : le poète regarde ce qui l’entoure et le retranscrit en peu de mots. Ou comment saisir la fragilité d’un instant, et lui faire traverser le temps.
Ma dernière observation sera « émotions » : elles sont nombreuses à nous parvenir grâce à ces haïkus. Le rire a aussi sa place, devant certaines considérations qui semblent prosaïque. Le sont-elles uniquement ? A vous de lire.
Pour terminer cet article, j’ai choisi de partager avec vous ce poème :
Au pied de la montagne
Sous un soleil bienveillant
Une rangée de tombes
Taneda Santoka.
Banniere-janvier

19 réflexions sur “Haïku : anthologie du poème court japonais

    • Je viens seulement de découvrir ce genre. A une époque, il était question de faire découvrir ce genre littéraire à nos élèves, à l’époque où l’on croyait que tous les petits français étaient forts en grammaire et qu’il était inutile de l’enseigner.

  1. Je l’avais lu il y a quelques années, il faudrait que je me replonge dedans un de ces jours (je ne l’ai pas chez moi, il est resté en France). J’ai le souvenir d’en avoir apprécié certains et de ne pas en avoir saisi d’autres. Est-ce lié à la traduction ou à ma perception ?
    J’aimerais beaucoup pouvoir les lire en VO mais c’est pas demain la veille !

    • De là à dire que j’ai tout saisi, il y a un pas que je ne franchirai pas. Maintenant, je ne veux pas non plus que mes études littéraires resurgissent et me fassent décortiquer à l’excès cette poésie qui doit aussi parler au coeur.
      Pour moi, cela n’arrivera jamais.

  2. J’aime le haïku que tu as mis. Je ne suis pas une grande fan non plus mais en général, je les trouve assez poignant. Je parle du côté « émotions » qui se fait ressentir en à peine quelques mots, comme tu le dis.

    • Je dirai même pour ma part que je ne connais pas du tout ce genre littéraire. Comme j’étais pressée par le temps et débordée de travail, j’ai tâché d’exprimer mon ressenti de mon mieux, quitte à citer et à laisser parler le texte pour moi.

  3. Ça a la facheuse tendance a exprimer deux emotions contradictoires, les haikus, quand moi, je les lis ! Et les explications sont toujours alambiquées quand je tente de les expliquer!
    Faut juste les lire. ^^, Un peu quand on regarde au travers la mini lucarne du grenier.

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