Présentation de l’éditeur :
Né il y a trois siècles au Japon, le haiku est la forme poétique la plus courte du monde. Art de l’ellipse et de la suggestion, poème de l’instant révélé, il cherche à éveiller en nous une conscience de la vie comme miracle. De Bashô jusqu’aux poètes contemporains, en passant par Buson, Issa, Shiki et bien d’autres, Haiku est la première anthologie à présenter un panorama complet de ce genre littéraire, en lequel on a pu voir le plus parfait accomplissement de l’esthétique japonaise.
Mon avis :
La lecture de ce recueil marque ma participation du mois de janvier pour le challenge Sur les traces du Japon.
Je ne connais strictement rien aux haïkus, à cette tradition, et ce n’est pas les quelques pages de présentation de ce recueil qui vont me permettre d’améliorer mes connaissances sur ce sujet. Qu’à cela ne tienne, et tant pis pour l’analyse critique, je préfère me laisser porter par mes émotions plutôt que par une analyse qui m’aurait rappeler mes années d’études universitaires.
Le recueil est divisé en cinq parties, une pour chaque saison, et un « hors-saison ». Les premiers mots qui me viennent à l’esprit sont « fines précisions » : le but est de dire, de suggérer beaucoup, avec peu de mots et de dessins – les idéogrammes et leurs différentes significations élargissent le sens des haïkus, ce que ne peut faire une traduction, si aboutie soit-elle.
Les seconds mots qui me viennent à l’esprit sont « faculté d’observation » : le poète regarde ce qui l’entoure et le retranscrit en peu de mots. Ou comment saisir la fragilité d’un instant, et lui faire traverser le temps.
Ma dernière observation sera « émotions » : elles sont nombreuses à nous parvenir grâce à ces haïkus. Le rire a aussi sa place, devant certaines considérations qui semblent prosaïque. Le sont-elles uniquement ? A vous de lire.
Pour terminer cet article, j’ai choisi de partager avec vous ce poème :
Au pied de la montagne
Sous un soleil bienveillant
Une rangée de tombes
Taneda Santoka.
J’ai aussi un livre de Haïku dans ma PAL mais c’est Haïku du XXe Siècle chez Gallimard aussi. Pas encore lu et j’en ai jamais lu non plus. 🙂
C’est ma chronique suivante 😉
Ce qui m’impressionne aussi lorsque je lis un haïku est la juste cadence des mots (même s’ils sont traduits). Bises
Je n’ai pas l’habitude d’en lire, ici, c’est vraiment une première expérience.
Bises.
Content que toi aussi, tu es pris du plaisir dans la lecture des haikus 😉
Merci 😉
Je l’ai aussi, ce livre… j’adore !
Moi aussi !
J’ai découvert les aïkus en lisant Profanes de Jeanne Benameur, une envie d’aller voir plus loin
J’ai découvert grâce au challenge, et j’ai eu quelques difficultés à trouver des recueils à la bibli – ils venaient tout juste de les acquérir. Je suis heureuse de ces découvertes.
J’ai découvert le Haïku en 2012. Je me sens proche de cette forme de poésie. Je la visualise bien.
Je viens seulement de découvrir ce genre. A une époque, il était question de faire découvrir ce genre littéraire à nos élèves, à l’époque où l’on croyait que tous les petits français étaient forts en grammaire et qu’il était inutile de l’enseigner.
J’ai découvert le Haïku il y a quelques temps mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’en lire. Je note ce titre…
Bonne soirée…
Merci beaucoup !
Bonne soirée à toi aussi.
Je l’avais lu il y a quelques années, il faudrait que je me replonge dedans un de ces jours (je ne l’ai pas chez moi, il est resté en France). J’ai le souvenir d’en avoir apprécié certains et de ne pas en avoir saisi d’autres. Est-ce lié à la traduction ou à ma perception ?
J’aimerais beaucoup pouvoir les lire en VO mais c’est pas demain la veille !
De là à dire que j’ai tout saisi, il y a un pas que je ne franchirai pas. Maintenant, je ne veux pas non plus que mes études littéraires resurgissent et me fassent décortiquer à l’excès cette poésie qui doit aussi parler au coeur.
Pour moi, cela n’arrivera jamais.
J’aime le haïku que tu as mis. Je ne suis pas une grande fan non plus mais en général, je les trouve assez poignant. Je parle du côté « émotions » qui se fait ressentir en à peine quelques mots, comme tu le dis.
Je dirai même pour ma part que je ne connais pas du tout ce genre littéraire. Comme j’étais pressée par le temps et débordée de travail, j’ai tâché d’exprimer mon ressenti de mon mieux, quitte à citer et à laisser parler le texte pour moi.
Ça a la facheuse tendance a exprimer deux emotions contradictoires, les haikus, quand moi, je les lis ! Et les explications sont toujours alambiquées quand je tente de les expliquer!
Faut juste les lire. ^^, Un peu quand on regarde au travers la mini lucarne du grenier.