Présentation de l’éditeur :
Né il y a trois siècles au Japon, le haiku est la forme poétique la plus courte du monde. Art de l’ellipse et de la suggestion, poème de l’instant révélé, il cherche à éveiller en nous une conscience de la vie comme miracle. De Bashô jusqu’aux poètes contemporains, en passant par Buson, Issa, Shiki et bien d’autres, Haiku est la première anthologie à présenter un panorama complet de ce genre littéraire, en lequel on a pu voir le plus parfait accomplissement de l’esthétique japonaise.
Mon avis :
La lecture de ce recueil marque ma participation du mois de janvier pour le challenge Sur les traces du Japon.
Je ne connais strictement rien aux haïkus, à cette tradition, et ce n’est pas les quelques pages de présentation de ce recueil qui vont me permettre d’améliorer mes connaissances sur ce sujet. Qu’à cela ne tienne, et tant pis pour l’analyse critique, je préfère me laisser porter par mes émotions plutôt que par une analyse qui m’aurait rappeler mes années d’études universitaires.
Le recueil est divisé en cinq parties, une pour chaque saison, et un « hors-saison ». Les premiers mots qui me viennent à l’esprit sont « fines précisions » : le but est de dire, de suggérer beaucoup, avec peu de mots et de dessins – les idéogrammes et leurs différentes significations élargissent le sens des haïkus, ce que ne peut faire une traduction, si aboutie soit-elle.
Les seconds mots qui me viennent à l’esprit sont « faculté d’observation » : le poète regarde ce qui l’entoure et le retranscrit en peu de mots. Ou comment saisir la fragilité d’un instant, et lui faire traverser le temps.
Ma dernière observation sera « émotions » : elles sont nombreuses à nous parvenir grâce à ces haïkus. Le rire a aussi sa place, devant certaines considérations qui semblent prosaïque. Le sont-elles uniquement ? A vous de lire.
Pour terminer cet article, j’ai choisi de partager avec vous ce poème :
Au pied de la montagne
Sous un soleil bienveillant
Une rangée de tombes
Taneda Santoka.